Préparation aux passages de grade Dan

Préparation aux passages de grade Dan. Examens du 1er (Shōdan) au 4ème Dan (Yondan).

Sommaire

1 – Éléments pris en compte lors de l’évaluation

2 – Expression des principes fondateurs de l’Aïkido

3 – Sens et niveau des Dan. Critères d’évaluation

4 – L’examen

5 – Programme Technique

6 – Modalités de délibération (jury)

7 – Fiche de candidature Grade Dan

8 – Modalités d’inscription à un examen de grade dan

9 – Fiches de révision des sessions

10 – Examen Blanc page

Source de la documentation : Documents officiels CSDGE, FFAB

Il faut considérer que l’évaluation doit être effective durant la totalité de la prestation du candidat, prestation qu’il convient donc de prendre en compte dans son déroulement global, tout au long de la présence dans le Dojo (tant pour Tori que pour Aïte/Uke). Ainsi, la montée sur le tapis, les saluts initiaux et finaux, les phases d’attente, la qualité de présence avant et après le contact physique sont-ils à observer tout autant que l’échange physique à proprement parler.

  • (reigisaho) : respect du cadre (rituel), du partenaire, de soi-même.
  • (seishin jotaï, kokoro no mochikata) : contrôle des émotions (peur, colère, fébrilité…).
  • (seishin jotai, kiryoku, kamae) : présence permanente.
  • (kamae, zanshin) : état mental qui permet la présence et la connexion, avant, pendant et après l’échange physique.
  • (kiryoku) : investissement dans l’action (qui néanmoins ne doit pas prendre le pas sur le caractère technique de la prestation).
  • (shisei) : attitude naturelle et relâchée qui se caractérise par la verticalité et débouche sur l’adaptabilité.
  • (metsuke, shisei) : le centrage, l’alignement, les lignes de force, la coordination entre le haut et le bas du corps qui assurent l’efficience et l’économie. Permanence du shisei dans l’action.
  • Shisei.
  • Kokyu ryoku, Shisei.
  • dont la distinction et complémentarité omote / ura.
  • création et gestion du déséquilibre : une projection (ou amenée au sol) est la conséquence d’un déséquilibre, lui-même conséquence d’un placement initial (de-aï) adéquat.
  • adéquation de la distance et du rythme tout au long de la technique.
  • élément fondamental du placement initial (de-aï).
  • conséquence d’un positionnement relatif (« maaï », distance, angle, engagement du corps) pertinent.
  • (au sens martial, réciproque du critère précédent) : ne pas se mettre en danger par un positionnement déficient (mêmes éléments que le critère précédent).
  • (taï sabaki, irimi, tenkan) : permettant le déséquilibre et des possibilités d’atemi tout en restant équilibré.
  • (ki-musubi, awase) : c’est par la connexion, mentale et physique, que la technique est véritablement échange et résultat de la rencontre des deux protagonistes.
  • ou adaptabilité qui permet d’opter pour la solution qui s’impose sans chercher à forcer les choses.
  • conséquence technique de l’idée de respect.

Il va de soi que la différentiation analytique des éléments ci-dessus est purement théorique et a seulement pour objectif de guider l’observation pendant les examens et de fournir par son vocabulaire des outils de communication qui faciliteront la délibération et la restitution aux candidats.

Lors de la restitution au candidat, l’examinateur est tout à fait légitime à expliquer le manquement constaté par rapport à un critère par une chaîne de causalité évoquant d’autres critères afin de ne pas se cantonner à des remarques formelles ou univoques qui n’aident guère le pratiquant à progresser.

On peut multiplier les exemples des interdépendances de tous ces éléments.

  • Le relâchement est lié à la sérénité et contribue à l’adaptabilité ;
  • « Irimi » procède de la détermination ;
  • « Maaï » et « Shisei » sont intiment liés ;
  • l’équilibre dépend largement de la pertinence des déplacements et donc de « Ma aï » ;
  • un manquement sur le placement initial (« De-aî ») aboutit immanquablement à une mise en danger (ouverture) ou une perte d’équilibre ;
  • le caractère non-traumatisant d’une technique dépend largement d’une création et d’une conduite du déséquilibre effectives. Etc, etc, etc….

La pondération ou hiérarchisation de l’importance relative de ces critères est laissée à la liberté des examinateurs en fonction de leur culture et de leur formation personnelles.

  • Position, attitude, posture, vigueur, vivacité.
  • Le simple terme « posture » donne une vision figée et réductrice de Shisei…
  • Unité du corps : verticalité, centrage, coordination entre le haut et le bas du corps, alignement…
  • Attitude naturelle et relâchée qui se caractérise par la verticalité et débouche sur l’adaptabilité, permettant ainsi de libérer le maximum d’énergie en un minimum de temps.
  • Expir / inspir, fluidité de la respiration dans l’action et rythme de l’échange.
  • Etat mental de vigilance qui permet la présence et la connexion. Point de départ.
  • Placement, position que l’on prend avant l’engagement de l’attaque.
  • Position asymétrique, une jambe en avant.
  • Distance, espace-temps.
  • Distance avant, dans la prise de contact (De-aï) et tout au long de l’exécution de la technique…
  • Entrer, action de pénétrer. Prendre l’ascendant sur aite – uke.
  • Action de pénétrer jusqu’à l’intérieur de la garde (sphère vitale) d’aite / uke.
  • S’effacer devant l’action de aïte-uke par un déplacement en pivot sans changement de Hanmi, notion complémentaire de Irimi.
  • URA : l’envers, le verso, le dos, l’aspect caché des choses.
  • OMOTE : l’endroit, la surface, l’extérieur, la façade, l’aspect apparent des choses.
  • Globalement Omote s’exprime plutôt dans une logique de pression, Ura plutôt dans une logique de contournement… Une technique peut la plupart du temps s’exécuter en Omote ou Ura.
  • Déplacement permettant un placement, élément constitutif de la technique qui crée l’ouverture et le déséquilibre d’uke – aïte.
  • Coups portés (souvent sur des points vitaux).
  • Dans le cadre de la pratique Aïkido, pour aïte – uke l’Atemi correspond aux différentes frappes répertoriées, pour Tori l’atemi n’est pas une fin en soi mais un moyen de déstabiliser aïte – uke et/ou de provoquer une réaction de sa part.
  • (expression du Kokyu). La coordination de la puissance physique, de la fluidité respiratoire et du rythme de l’échange est l’expression du Kokyu.
  • Regard physique et mental. Perception globale.
  • Le regard fait partie de l’unité du corps et contribue à la connexion avec le partenaire.
  • La façon de marcher : liberté et légèreté des appuis dans le déplacement.
  • Détermination, engagement dans l’action…
  • Etat mental.
  • Vivacité dans la disponibilité. Cela se traduit par une vélocité potentielle induite par le relâchement, une manière d’être qui permet à tout moment d’être véloce.
  • Comportement général donnant du sens au Reishiki.
  • Contrôle des émotions, sérénité.
  • Etat de vigilance permanent.

Sens et niveau

SHO est le début, ce qui commence. 

Le corps commence enfin à répondre aux commandements et à reproduire les formes des techniques. On commence à saisir une certaine idée de ce qu’est l’Aïkido. Il faut alors s’efforcer de pratiquer ou de démontrer, lentement si nécessaire, mais en s’attachant à la précision et à l’exactitude. 

Capacités à vérifier

Le candidat doit disposer des « outils constitutifs » de la pratique de l’aïkido, outils sans la connaissance et la compréhension desquels on ne peut prétendre « faire de l’aïkido ». 

Cette connaissance et cette compréhension devront ensuite évoluer vers la maîtrise des mêmes outils dans les grades ultérieurs. 

Ces « outils constitutifs » peuvent se regrouper en trois grandes rubriques, correspondant à trois types principaux d’indicateurs. 

Évaluation du niveau (Indicateurs – Comportements observables)

– Connaissance formelle des techniques 

– Construction des techniques 

Cette construction des techniques doit s’observer par l’enchaînement des « phases » suivantes :

  • phase initiale de placement ;
  • phase dynamique de création et conduite du déséquilibre ;
  • phase terminale où le déséquilibre se transforme en amenée au sol (projection, immobilisation). 

Le respect de ces trois phases ne devant pas nuire à la continuité dont l’exigence sera à moduler en fonction du grade demandé. 

– Principe d’intégrité 

La compréhension du principe général et fondamental selon lequel la technique d’aïkido doit préserver et renforcer l’intégrité (au sens le plus large du terme) physique et mentale des deux protagonistes constitue le troisième indicateur des capacités à vérifier. 

Ce principe comprend notamment tous les éléments suivants : 

  • nécessaire unité du corps, de centrage, d’engagement du corps dans le sens de l’action ;
  • la nécessité d’une attitude juste, d’une maîtrise et d’un emploi adéquat de son potentiel physique, d’un rythme adapté entre les mouvements et à l’intérieur du mouvement ;
  • nécessité de conserver son potentiel, sa disponibilité, sa mobilité, sa capacité de réaction et sa vigilance tout au long de la situation ; 
  • la nécessité de soutenir une attention et une concentration suffisante par rapport au partenaire. 

Déroulement de l’interrogation

Les différents types de travail demandés seront les suivants, dans un ordre et une durée au choix des jurys :

  • Suwari waza (pratique à genoux)
  • Hanmi handachi waza (pratique attaquant debout, défenseur à genoux)
  • Tachi waza (pratique debout) sur saisies puis sur frappes
  • Ushiro waza (attaque arrière)

Deux ou trois formes de travail choisies par le jury :

  • Tanto dori (pratique contre couteau)
  • Jo dori (pratique contre bâton)
  • Jo Nage Waza (pratique de projection avec bâton)
  • Taninzu Gake / Ninin gake (pratique libre) contre deux partenaires.
  • IKKYO
  • NIKYO
  • SANKYO
  • YONKYO
  • GOKYO
  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • KOKYU NAGE
  • IKKYO
  • NIKYO
  • SHIHO NAGE
  • UCHI KAITEN NAGE
  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • SHIHO NAGE
  • IKKYO
  • NIKYO
  • IKKYO
  • SHIHO NAGE
  • UDE KIME NAGE
  • KOTE GAESHI
  • TENCHI NAGE
  • KOSHI NAGE
  • IRIMI NAGE
  • JIYU WAZA
  • IKKYO
  • SHIHO NAGE
  • IKKYO
  • IRIMI NAGE
  • SHIHO NAGE
  • KOTE GAESHI
  • GOKYO
  • SHIHO NAGE
  • JIYU WAZA

OU

  • JIYU WAZA
  • JIYU WAZA
  • JIYU WAZA

Sens et niveau 

Au travail du 1er Dan, on ajoute rapidité et puissance en même temps que l’on démontre une plus grande détermination mentale. Cela s’exprime chez le pratiquant par la sensation d’avoir progressé. 

Le jury doit ressentir ce progrès en constatant une clarté de la mise en forme et de l’orientation du travail. 

Capacités à vérifier 

Le niveau « deuxième dan » doit permettre de manifester une compétence dans le maniement des « outils » définis pour le « premier dan », et non plus simplement une compréhension et une connaissance au plan général. 

Il convient donc d’être plus exigeant dans l’application des critères déjà définis, et d’y apporter quelques orientations supplémentaires.

Évaluation du niveau (Indicateurs – Comportements observables) 

– Connaissance formelle des techniques 

– Construction des techniques 

L’exigence complémentaire devra porter sur la fluidité dans la construction des techniques, sur la perfection du contrôle de la distance avec l’adversaire dans toutes les phases du mouvement, et sur la capacité d’anticipation. 

– Principe d’intégrité 

Principes énoncés pour le « premier dan » avec un engagement physique plus important (restant adapté à l’âge des candidats, et ne devant en aucune façon prendre le pas sur le caractère technique de la prestation). 

Déroulement de l’interrogation 

Les différents types de travail demandés seront les suivants, dans un ordre et une durée au choix des jurys :

  • Suwari waza (pratique à genoux)
  • Hanmi handachi waza (pratique attaquant debout, défenseur à genoux)
  • Tachi waza (pratique debout) sur saisies puis sur frappes
  • Ushiro waza (attaque arrière) 

Deux ou trois formes de travail choisies par le jury : 

  • Tanto dori (pratique contre couteau)
  • Jo dori (pratique contre bâton)
  • Jo Nage Waza (pratique de projection avec bâton)
  • Taninzu Gake / Ninin gake (pratique libre) contre deux partenaires.
  • IKKYO
  • NIKYO
  • SANKYO
  • YONKYO
  • GOKYO
  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • KOKYU NAGE
  • IKKYO
  • NIKYO
  • SHIHO NAGE
  • UCHI KAITEN NAGE
  • SOTO KAITEN NAGE
  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI

RYO KATA DORI

  • IKKYO
  • SANKYO
  • JIYU WAZA
  • IKKYO
  • NIKYO
  • SHIHO NAGE
  • KOTE GAESHI
  • TENCHI NAGE
  • KOSHI NAGE
  • KOKYU NAGE
  • JIYU WAZA
  • JIYU WAZA
  • IKKYO
  • NIKYO
  • SANKYO
  • KOTE GAESHI
  • GOKYO
  • JIYU WAZA
  • JIYU WAZA
  • JIYU WAZA
  • JIYU WAZA
  • JIYU WAZA

Sens et niveau 

C’est le début de la compréhension du kokyu ryoku (coordination de la puissance physique et du rythme respiratoire). L’entrée dans la dimension spirituelle de l’Aïkido. La finesse, la précision et l’efficacité technique commencent à se manifester. 

Il devient alors possible de transmettre ces qualités.

Une expression de puissance et d’efficacité technique doit se manifester. C’est un Aïkido dynamique où commence à transparaître le début d’un relâchement corporel. Le candidat fait preuve de disponibilité, maîtrise et contrôle ; il sait s’adapter à l’action d’Aïté. Il sait aussi démontrer des variations sur les techniques. Les appuis sont plus légers (pas d’ancrage dans le sol).

Les déplacements tendent à être plus courts et plus précis (ma-aï et irimi tenkan mieux maîtrisés). Le travail du sabre manifeste une meilleure maîtrise du shisei et du kamae.

La disponibilité dont fait preuve Tori se retrouve aussi dans les Ukemi de Aïte dans une recherche d’harmonie.

Capacités à vérifier 

Le niveau « troisième dan » doit permettre de manifester une maîtrise complète des techniques, la capacité à les adapter à toutes les situations, et l’émergence d’une liberté dans leur application. 

Les exigences supplémentaires doivent donc porter sur le niveau de maîtrise des critères précédents, et notamment sur :

  • un complet contrôle de soi et de ses actes ;
  • la capacité à faire des variations à partir des bases, si nécessaires (adaptabilité) ;
  • une disponibilité à tous moments de la prestation ;
  • une grande maîtrise du principe d’Irimi (entrée);
  • une juste appréciation de ma-aï (contrôle de la distance), comme au deuxième dan, et interventions aux bons moments) ;
  • la capacité d’imposer et de maintenir un rythme à l’intérieur du mouvement.

Déroulement de l’interrogation 

Les différents types de travail demandés seront les suivants, dans un ordre et une durée au choix des jurys : 

  • Suwari waza (pratique à genoux)
  • Hanmi handachi waza (pratique attaquant debout, défenseur à genoux)
  • Tachi waza (pratique debout) sur saisies puis sur frappes
  • Ushiro waza (attaque arrière) 

Deux ou trois formes de travail choisies par le jury :

  • Tanto dori (pratique contre couteau)
  • Jo dori (pratique contre bâton)
  • Jo Nage Waza (pratique de projection avec bâton)
  • Kumijo (exercices avec bâton, Jo taï Jo)
  • Tachi dori (désarmement du Bokken par Tori mains nues contre Aïte au Ken)
  • Kumitachi (exercices avec sabre de bois, Ken taï Ken)
  • Taninzu Gake / Sanin gake (pratique libre) contre trois partenaires.
  • IKKYO
  • NIKYO
  • SANKYO
  • YONKYO
  • GOKYO
  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • KOKYU NAGE
  • IKKYO
  • NIKYO
  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • SHIHO NAGE
  • UCHI KAITEN NAGE
  • SOTO KAITEN NAGE
  • KOKYU NAGE
  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI

RYO KATA DORI

  • IKKYO
  • SANKYO
  • KOTE GAESHI
  • KOKYU NAGE
  • IKKYO
  • NIKYO
  • SANKYO
  • IRIMI NAGE
  • SHIHO NAGE
  • KOKYU NAGE
  • JIYU WAZA
  • IKKYO
  • NIKYO
  • SHIHO NAGE
  • KOTE GAESHI
  • IRIMI NAGE
  • TENCHI NAGE
  • KOSHI NAGE
  • KOKYU NAGE
  • JIYU WAZA
  • JIYU WAZA
  • IKKYO
  • SANKYO
  • IRIMI NAGE
  • SHIHO NAGE
  • KOKYU NAGE
  • IKKYO
  • SANKYO
  • IRIMI NAGE
  • SHIHO NAGE
  • KOTE GAESHI
  • KOSHI NAGE
  • JIYU WAZA
  • GOKYO
  • JIYU WAZA
  • GOKYO
  • JIYU WAZA
  • JIYU WAZA
  • JIYU WAZA
  • JIYU WAZA
  • JIYU WAZA

ou/et

  • JIYU WAZA

Sens et niveau 

À ce niveau techniquement avancé on commence à entrevoir les principes qui régissent les techniques. Il devient possible de conduire plus précisément les pratiquants sur la voie tracée par le fondateur.

Les fondamentaux commencent à être exprimés librement. Le candidat montre sa faculté à anticiper ou à créer les situations. L’attitude générale exprime le contrôle de soi et du partenaire. Les appuis sont légers, mobiles et le relâchement du corps commence à être observable. Une plus grande liberté et plus d’aisance s’expriment dans la pratique avec les armes.

Capacités à vérifier 

Le niveau « quatrième dan » doit permettre de manifester une maîtrise complète des techniques de base et de leurs variantes. 

Les exigences supplémentaires doivent donc porter sur le niveau de maîtrise des critères précédents, et notamment sur :

  • la manière de dominer à tout moment la situation ;
  • l’adéquation du travail au partenaire et à la situation ;
  • la sérénité du candidat ;
  • la capacité du candidat à exprimer sa qualité de perception, son degré d’intégration et sa liberté de maniement des principes de la discipline. 

Déroulement de l’interrogation 

Pour permettre d’évaluer ce qui est requis, l’interrogation devra se dérouler dans une forme légèrement différente des grades précédents. 

Elle tentera d’équilibrer :

  • les demandes formulées en précisant la forme d’attaque et la technique requise ;
  • les demandes de Jiyu-Waza (pratique libre souple) à partir d’une forme d’attaque ;
  • les demandes de Henka-Waza [différentes formes d’une technique et (ou) enchaînements à partir de la structure de base de ces techniques].

Ces demandes se feront sur les différents types de travail, dans un ordre et une durée au choix des jurys :

  • Suwari waza (pratique à genoux)
  • Hanmi handachi waza (pratique attaquant debout, défenseur à genoux)
  • Tachi waza (pratique debout) sur saisies puis sur frappes
  • Ushiro waza (attaque arrière)
  • Tanto dori (pratique contre couteau)
  • Jo dori (pratique contre bâton)
  • Jo Nage Waza (pratique de projection avec bâton)
  • Kumijo (exercices avec bâton, Jo taï Jo)
  • Tachi dori (désarmement du Bokken par Tori mains nues contre Aïte au Ken)
  • Kumitachi (exercices avec sabre de bois, Ken taï Ken)
  • Futari dori (saisie par deux partenaires)
  • Taninzu Gake / Sanin gake (pratique libre) contre trois partenaires.
  • IKKYO
  • NIKYO
  • SANKYO
  • YONKYO
  • GOKYO
  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • KOKYU NAGE
  • IKKYO
  • NIKYO
  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • SHIHO NAGE
  • UCHI KAITEN NAGE
  • SOTO KAITEN NAGE
  • KOKYU NAGE
  • JIYU WAZA
  • KOTE GAESHI

RYO KATA DORI

  • JIYU WAZA
  • IKKYO
  • NIKYO
  • SANKYO
  • IRIMI NAGE
  • SHIHO NAGE
  • KOKYU NAGE
  • JIYU WAZA
  • IKKYO
  • NIKYO
  • SHIHO NAGE
  • KOTE GAESHI
  • IRIMI NAGE
  • TENCHI NAGE
  • KOSHI NAGE
  • KOKYU NAGE
  • JIYU WAZA
  • JIYU WAZA
  • IKKYO
  • SANKYO
  • IRIMI NAGE
  • SHIHO NAGE
  • KOKYU NAGE
  • IKKYO
  • SANKYO
  • IRIMI NAGE
  • SHIHO NAGE
  • KOTE GAESHI
  • KOSHI NAGE
  • JIYU WAZA
  • GOKYO
  • JIYU WAZA
  • GOKYO
  • JIYU WAZA
  • JIYU WAZA
  • JIYU WAZA
  • JIYU WAZA
  • JIYU WAZA

ou/et

  • JIYU WAZA

Reïshiki ou étiquette

L’étiquette tient une part importante dans le passage d’examen. Il est important de saluer le Kamiza dès l’entrée dans la salle de l’examen, le jury peut en effet commencé à juger les élèves avant le début de l’examen.

Lors de l’examen on devra respecter :

  • La mise en place des armes en dehors du tatami, pointe vers l’extérieur du jury, lame tournée vers le tatami (et non vers le kamiza).
  • Salut en seiza au début de l’examen et à la fin selon les principes identiques du Kata (et non debout à la fin de l’examen).
  • Positionnement à la droite du jury.

Déroulement de l’examen

  • Enregistrement au près de la table de la FFAB
  • Les échauffements : 

Les échauffements se font avant le salut, il y a en générale une quinzaine de minutes de disponible. Il est bon de profiter des échauffements pour repérer les personnes qui seront dans le même jury et de pratiquer 2-3 techniques avec eux pour voir leurs qualités et défauts.

  • Salut au Kamiza :

Le salut se fera par les présidents des Ligues FFAB et FFAAA, ils en profiteront pour donner des informations sur le déroulement de l’examen.

  • l’examen :

Suwari waza et le Hanmi handachi waza se déroulent avec le partenaire qu’on aura choisi.

Tachi waza (Mae & Ushiro) se déroule avec un partenaire choisi par le jury ou avec un partenaire qui se présente spontanément.

Buki-waza se pratique avec le premier partenaire.

Taninzu gake se fera avec deux (Shodan & Nidan) ou trois (Sandan & Yondan) partenaires, le premier retournant pour faire le « randori » (et restera pour le salut final au jury).

  • Conseils :

Faire attention à ne pas trop se fatiguer en servant de partenaire, surtout si on passe juste après.

Servir de partenaires même si on a passé l’examen ou qu’on a pas de partenaire, le jury juge aussi notre capacité à être partenaire (Uke / Aïte).

Privilégié la précision et la clarté de la technique à la vitesse de celle-ci. 

Résultat de l’examen

Le résultat des examens se déroule une fois que toutes les tables de jurys auront terminées l’examen. Le jury se retire alors pour délibérer.

Les résultats seront donnés par les présidents de Ligue jury par jury, puis le salut au Kamiza.

Il sera ensuite possible de voir avec le jury les points à travailler pour repasser l’examen (en cas d’échec) ou pour préparer le grade suivant (en cas de réussite).

Il est important de respecter la décision du jury, quelle qu’elle soit.

Suwari Waza

* GARDE :

1 = garde : Gyaku Hanmi Katate dori

2 = garde : Ai hanmi Katate dori (dos tourné vers le jury au départ pour être dans le bon sens de pratique)

Hanmi handachi waza

* GARDE :

1 = garde : Gyaku Hanmi Katate dori

2 = garde : Ai hanmi Katate dori (dos tourné vers le jury au départ pour être dans le bon sens de pratique)

Tachi Waza – Saisies

Certains noms diffèrent suivant les jurys, voici quelques exemples :

Tachi Waza – Frappes et saisies arrières

Certains noms diffèrent suivant les jurys, voici quelques exemples :

Il s’agit d’un travail libre (Jiyu Waza) où l’on doit montrer environ de 4 à 6 mouvements de notre choix.

On retrouvera au 1er et 2ème Dan :

  • Tanto dori (pratique contre couteau)
  • Jo dori (pratique contre bâton)
  • Jo Nage Waza (pratique de projection avec bâton)

On retrouvera au 3ème et 4ème Dan :

  • Idem 1er et 2ème Dan
  • Kumijo (exercices avec bâton, Jo taï Jo)
  • Tachi dori (désarmement du Bokken par Tori mains nues contre Aïte au Ken)
  • Kumitachi (exercices avec sabre de bois, Ken taï Ken)

La partie suivante n’est qu’un exemple de techniques pouvant être réalisé le jour de l’examen.

  • Gokyo
  • Ikkyo
  • Hiji Kime Osae
  • Shiho Nage
  • Kote Gaeshi
  • Uchi Kaiten Sankyo
  • Kubi Nage
  • Irimi Nage (Katate Dori Kubishime)
  • Ude Gaeshi
  • Shiho Nage
  • Gokyo
  • Hiji Kime Osae (base Gokyo)
  • Sankyo (entrée Gokyo)
  • Yonkyo
  • Kubi Nage
  • Irimi Nage (Katate Dori Kubishime)
  • Kote Gaeshi
  • Ude Gaeshi
  • Gokyo
  • Ikkyo Ura
  • Hiji Kime Osae
  • Kote Gaeshi
  • Shiho Nage
  • Uchi Kaiten Sankyo
  • Kubi Nage
  • Irimi Nage (Katate Dori Kubishime)
  • Ude Gaeshi
  • Kokyu Nage Ura (Irimi Tenkan)
  • Kokyu Nage Omote (absorption rameur)
  • Kokyu Nage Omote (Irimi Tenkan)
  • Naname Kokyu Nage
  • Ude Kime Nage
  • Ikkyo
  • Irimi Nage
  • Sankyo
  • Shiho Nage
  • Kote Gaeshi
  • Juji Garami
  • Nikyo
  • 1 – Kokyu Nage (pique retour bas)
  • 2 – Kokyu Nage (Irimi Tenkan)
  • 3 – Kokyu Nage (vague)
  • 4 – Kokyu Nage (absorption rameur)
  • 5 – Kokyu Nage (Roppo Ashi Tenkan – levier)
  • 6 – Kokyu Nage (crochetage genou, effet de pagaie)
  • Irimi Nage Omote
  • Shiho Nage
  • Naname Kokyu Nage
  • Sumi Otoshi
  • Nikyo
  • Aïki Nage
  • Jodan Gaeshi Uchi – Honte
  • Maki Otoshi et Tsuki – Honte
  • Hachi no Ji Gaeshi Uchi – Honte
  • (Gyaku) Gedan Gaeshi Uchi et Tsuki – Honte
  • Katate Tooma Uchi – Honte
  • Uke Dome et Tsuki – Gyakute
  • Kokyu Nage (retour par crochetage poignet) – Gyakute
  • Ude Gaeshi – Gyakute
  • Kokyu Nage (Irimi Tenkan) – Gyakute
  • Gokyo
  • Ikkyo Ura
  • Kokyu Nage
  • Ude Kime Nage
  • Naname Kokyu Nage
  • Irimi Nage
  • Kote Gaeshi
  • Koshi Nage
  • Shiho Nage
  • Hiji Kime Osae
  • Oïshi Giri Gaeshi
  • Gokyo
  • Ikkyo Ura
  • Hiji Kime Osae
  • Kokyu Ho
  • Irimi Nage
  • Kokyu Nage
  • Koshi Nage
  • Kiri Age
  • Kiri Otoshi Omote
  • Kiri Otoshi Ura
  • Chokusen Irimi
  • Kiri Kaeshi Ura (poignet)
  • Kiri Kaeshi Ura (tête)
  • Yoko Guruma et Kesa Giri
  • Gyaku Kesa Giri et Kesa Giri
  • Ushiro Kiri Otoshi
  • Maki Otoshi et Seme
  • Kote Gaeshi
  • Uke Gaeshi
  • Uke Nagashi
  • Uke Dome et Gyaku Yokomen Uchi
  • Oïshi Giri

SHOMEN UCHI

  • IKKYO
  • NIKYO
  • SANKYO
  • YONKYO
  • GOKYO
  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • KOKYU NAGE

YOKOMEN UCHI

  • IKKYO
  • NIKYO
  • SANKYO
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  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • KOKYU NAGE

KATA DORI

  • IKKYO
  • NIKYO

GYAKU HANMI KATATE DORI

  • IKKYO
  • NIKYO
  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • SHIHO NAGE
  • KAITEN NAGE (Uchi et Soto)
  • KOKYU NAGE

RYOTE DORI

  • SHIHO NAGE
  • KOKYU NAGE

USHIRO RYO KATA DORI

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  • KOTE GAESHI
  • KOKYU NAGE

AI HANMI KATATE DORI

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  • UCHI KAITEN SANKYO
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  • KOTE GAESHI
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  • UDE KIME NAGE
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GYAKU HANMI KATATE DORI

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  • KOTE GAESHI
  • SHIHO NAGE
  • KAITEN NAGE
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  • HIJI KIME OSAE
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  • KOSHI NAGE
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KATA DORI

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MUNA DORI

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RYOTE DORI

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  • SHIHO NAGE
  • UDE KIME NAGE
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  • KOSHI NAGE

RYO KATA DORI

  • IKKYO
  • NIKYO
  • IRIMI NAGE SOKUMEN (NANAME KOKYU NAGE)
  • KOKYU NAGE

KATATE RYOTE DORI / MOROTE DORI

  • IKKYO
  • NIKYO
  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • SHIHO NAGE
  • KOKYU HO
  • KOKYU NAGE
  • KOSHI NAGE
  • UDE KIME NAGE
  • JUJI GARAMI

CHUDAN TSUKI

  • IKKYO
  • SANKYO (UCHI KAITEN)
  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • KAITEN NAGE (Uchi ou Soto)
  • KOKYU NAGE
  • UDE KIME NAGE
  • HIJI KIME OSAE
  • USHIRO KIRI OTOSHI

JODAN TSUKI

  • IKKYO
  • SANKYO (UCHI KAITEN)
  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • KAITEN NAGE
  • KOKYU NAGE
  • UDE KIME NAGE
  • KOSHI NAGE

SHOMEN UCHI

  • IKKYO
  • NIKYO
  • SANKYO (SOTO KAITEN, UCHI KAITEN)
  • YONKYO
  • GOKYO
  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • SHIHO NAGE
  • KAITEN NAGE
  • KOKYU NAGE

YOKOMEN UCHI

  • IKKYO
  • NIKYO
  • SANKYO
  • YONKYO
  • GOKYO
  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • SHIHO NAGE
  • UDE KIME NAGE
  • KOSHI NAGE
  • KOKYU NAGE

KATA DORI MEN UCHI

  • IKKYO
  • NIKYO
  • SHIHO NAGE
  • UDE KIME NAGE
  • KOSHI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • IRIMI NAGE
  • KOKYU NAGE

USHIRO RYOTE DORI

  • IKKYO
  • NIKYO
  • SANKYO
  • IRIMI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • SHIHO NAGE
  • JUJI GARAMI
  • KOSHI NAGE
  • KOKYU NAGE

USHIRO RYO KATA DORI

  • IKKYO
  • NIKYO
  • SANKYO
  • KOTE GAESHI
  • IRIMI NAGE (NANAME KOKYU NAGE)
  • AIKI OTOSHI
  • KOKYU NAGE
  • UDE KIME NAGE

USHIRO ERI DORI

  • IKKYO
  • NIKYO
  • IRIMI NAGE
  • SHIHO NAGE
  • TENCHI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • KOKYU NAGE

USHIRO KATATE DORI KUBISHIME

  • IKKYO
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  • KOSHI NAGE
  • KOTE GAESHI
  • SHIHO NAGE
  • KOKYU NAGE
Préparation aux passages de grade Dan. AIKIDO - Fiche U.F.A. d'appréciation et de justification de résultat - Grade DAN

Le rôle d’examinateur de grade dan dans le cadre de l’UFA suppose la conscience et la prise en compte de la diversité de l’Aïkido.


Cette diversité n’est que la conséquence de la richesse de la discipline qui autorise bien des stratégies pédagogiques qui, tout en se réclamant des mêmes perspectives, principes et valeurs, prennent des formes sensiblement différentes. Elles proposent alors, de fait, des réalités de pratiques distinctes qui n’en sont pas pour autant irréductibles.

Dans l’exercice de ses fonctions, l’examinateur UFA est donc confronté à cette diversité de prestations. Un certain nombre d’outils d’observation, d’analyse et de communication sont à sa disposition pour se forger une opinion et l’objectiver au maximum.

Toutefois, il est clair que son regard ne peut pas prétendre être absolument aussi affuté et pertinent lorsqu’il observe l’expression d’une pratique qui n’a que peu, voire pas du tout, occupé de place dans sa propre formation que lorsqu’il doit évaluer un(e) pratiquant(e) issu(e) d’une formation semblable à la sienne ou, du moins, fortement apparentée.

Placé dans cette situation, il lui appartiendra alors, au cours des délibérations, de tenir compte de cet état de fait. Pour cela, dans le cas où il n’aurait pas été pleinement convaincu par une prestation, il devra s’efforcer de développer son argumentation en s’appuyant au maximum sur des données observables et objectivables, faisant référence à des principes communs.

Parallèlement, il devra s’abstenir d’invoquer ce qui pourrait relever d’options ou de préférences personnelles (légitimes, au demeurant).

De même, il aura pour obligation d’écouter et de prendre en compte toute argumentation, développée dans le même esprit, qui pourrait être contraire à la sienne.

Et, si, à l’issue de ces échanges apaisés et respectueux, se déroulant dans un climat de confiance mutuelle, les opinions n’ont pu se rapprocher, il devra, au moment de rendre son avis définitif, savoir garder une position quelque peu en retrait et donc savoir montrer de la réserve dans sa décision, conscient qu’il sera de la relativité de son regard.

Sa liberté de jugement reste toutefois entière et il ne s’interdira pas, éventuellement, de rendre au bout du compte un avis négatif, si véritablement et en toute conscience il a la conviction que des principes ou valeurs essentiels de l’Aïkido n’ont pas été respectés.

Préparation aux passages de grade Dan en AIKIDO - Fiche de candidature - AIKIDO ESM

Procédure conforme au règlement de la commission des Grades C.S.D.G.E.

Dossier d’inscription à un examen de grade Dan :

  1. Fiche de Candidature à l’Examen
  2. Le Passeport Sportif (copie)
  3. Un certificat médical de moins de 1 an
  4. Le règlement des frais d’inscription :
  • 1er & 2ème Dan : un chèque de 50 € à l’ordre de la Ligue d’appartenance.
  • 3ème & 4ème Dan : un chèque de 80 € à l’ordre de la Fédération d’appartenance.

Demande à adresser :

  • 1er et 2ème Dan : DEUX MOIS avant la date de l’examen à votre ligue d’appartenance.
  • 3ème et 4ème Dan : TROIS MOIS avant la date de l’examen à votre secrétariat fédéral.

Nous vous rappelons que ce sont des dossiers COMPLETS qui doivent parvenir au secrétariat fédéral, c’est-à-dire :

Nous vous informons que vous pouvez procéder aux inscriptions de grades dan directement en ligne soit à partir du site fédéral, soit en vous connectant directement sur le site dédié www.gradesaikido.fr

Les candidats s’inscrivent directement via un accès sécurisé avec un paiement des frais d’inscription par :

  • carte bancaire et envoient leurs documents numérisés.

Tarif pour les 1er et 2ème Dan : 50 €

Tarif pour les 3ème et 4ème Dan : 80 €

Je cherche dans l’encadré « S’INCRIRE A UN FUTUR EXAMEN » la session qui correspond au grade que je souhaite présenter et son lieu.

Je clique sur « INSCRIPTION » au niveau de la session choisie.

J’aurai ainsi un accès sécurité par son N° de licence FFAB et les contrôles sur mon historique de grades, ma région, etc…

Mes renseignements personnels (nom – prénom, date de naissance,…) sont déjà indiqués.

J’inscris les 3 stages auxquels j’ai participé.

Je joins les pièces obligatoires pour valider mon dossier, à savoir :

  • certificat médical de non contre-indication à la pratique intensive (datant de moins d’un an à la date de l’examen) ;
  • copie de mes stages (attention mettre les 3 justificatifs dans un seul document) ;
  • copie de la page du passeport fédéral sur laquelle figurent mes timbres de licence ;
  • la page du passeport sur laquelle figure l’identité du candidat ;
  • la page du passeport sur laquelle figurent les grades précédents ;
  • l’attestation signée de mon professeur qui précise qu’il est bien informé de ma présentation au grade dan CLIQUEZ ICI.

Pour les candidats qui sont enseignants de leur club, vous devez faire signer cette attestation par une autre personne qui doit être plus haut gradée que vous.

Lorsque je m’inscris, je reçois un mail automatique et un reçu lorsque le paiement est validé.

Il recevra ensuite par mail une confirmation lorsque son inscription est validée et plus tard sa convocation.

Pour les 1er et 2ème Dan, les dossiers et le règlement doivent être adressés à la ligue d’appartenance du candidat DEUX MOIS avant la date de l’examen.

Pour les 3ème et 4ème Dan, les dossiers doivent être adressés au secrétariat fédéral TROIS MOIS avant la date de l’examen.

Nous vous rappelons que ce sont des dossiers COMPLETS qui doivent parvenir au secrétariat fédéral, c’est-à-dire :

  • la fiche d’inscription à l’examen signée par le candidat, le professeur (qui doit être plus haut gradé que le candidat) et le président de ligue,
  • le règlement à l’ordre de la FFAB,
  • ainsi que le passeport sportif mentionnant :
    • les timbres de licences,
    • les stages validants (avec un minimum de trois stages),
  • et le certificat médical de non contre-indication à la pratique INTENSIVE de l’aïkido datant de moins d’un an à la date de l’examen (article 2.2.4. du règlement particulier de la CSDGE)

Le règlement des frais d’inscription :

  • 1er & 2ème Dan un chèque de 50 Euros à l’ordre de la Ligue d’appartenance
  • 3ème & 4ème Dan un chèque de 80 Euros à l’ordre de la Fédération d’appartenance

Il n’est plus nécessaire d’adresser le passeport original lors de l’inscription à l’examen, seule UNE COPIE sera demandée. Par contre le passeport devra obligatoirement être présenté le jour de l’examen, sous peine de ne pas avoir accès à l’examen.

Par ailleurs, il n’est plus délivré de carnet de grade, les dates d’obtention des grades et le numéro d’homologation seront mentionnés uniquement sur le passeport sportif.

Depuis la saison 2016/2017, il n’est plus nécessaire d’adresser le passeport original lors de l’inscription à l’examen, seule UNE COPIE sera demandée. Par contre le passeport devra obligatoirement être présenté le jour de l’examen, sous peine de ne pas avoir accès à l’examen.

Date du

Suwari Waza :

Hanmi Handachi Waza :

Tachi Waza :

Buki Waza :

Taninzu Gake : (Ninin Gake ou Sanin Gake)

Remarques :

Suwari Waza :

Hanmi Handachi Waza :

Tachi Waza :

Buki Waza :

Taninzu Gake : (Ninin Gake ou Sanin Gake)

Remarques : 


L’obtention du shodan (1er Dan) permet le port de la ceinture noire. Cela dit, « sho » en japonais indique bien la notion de début !

Sans toutefois, oublier les années qui ont précédées la nomination au titre de shodan (ceinture noire – 1er dan). C’est durant celles-ci que la progression est la plus visible. Par la suite, le chemin restant à parcourir n’est qu’étude et recherche pour approfondir ses connaissances et profiter de la richesse de l’Aïkido. En n’oubliant pas, non plus, ses propres débuts pour ainsi participer à la pérennisation de la discipline en assistant le professeur à transmettre ce noble art auprès des débutants et d’avoir l’opportunité d’aider nos partenaires de tatamis lors des préparations aux passages de grade. Pour ainsi, redonner un peu de ce qui nous a été offert…

Toute la beauté de l’Aïkido est de vieillir avec lui sans jamais s’arrêter de pratiquer, et ce, avec l’âme des premiers jours… (Shōshin)

Il ne faut en aucun cas considérer ces repères comme des échelons hiérarchiques. Ce sont plutôt des paliers à franchir permettant d’envisager de nouveaux aspects de la pratique.

La vie offre de nombreuses opportunités. Pour en profiter pleinement, une personne doit s’engager dans un processus d’éveil visant à libérer son esprit et à laisser l’expression de soi se réaliser. En progressant ainsi sur une base individuelle, la société ne s’en portera que mieux !

Cela signifie de penser par soi-même, de saisir la réalité des choses et d’assumer pleinement ses responsabilités. C’est également le processus de partage de toutes les connaissances avec ses semblables.

Le bonheur réside dans le fait de vivre pleinement et sereinement l’instant présent…


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