Jodo – Jojutsu.
Jodo – Jojutsu

Le jōdō (杖道, littéralement « voie du bâton ») est un art martial japonais utilisant le jō. Un bâton droit de 1 mètre 28 de long et de 2,4 cm de diamètre. Il est issu du jō-jutsu, inventé par Musō Gonnosuke, il y a 400 ans.
Calligraphie de Pascal Krieger
La voie du bâton (Jōdō) – Gyōsho style
Jodo – Jojutsu – Historique
Jodo – Jojutsu – Fondation
La fondation du jōdō, sous la forme du Shindo Muso Ryu (école Shindo Muso, d’après le nom de son fondateur), est attribuée à Musō Gonnosuke en 1605.
La légende veut que Muso Gonnosuke Katsukichi se soit rendu à Edo. Actuelle Tōkyō, nouvellement érigée en capitale par le shogunat Tokugawa. Il s’y mesura aux nombreuses lames célèbres de la cité et ne fut jamais vaincu. Un jour cependant, il affronta Miyamoto Musashi qui le tint en échec. Grâce à une technique de parade caractéristique employant les deux sabres en croix. Après cette défaite Gonnosuke sillonna le pays pour y étudier de nombreux styles. Dans le but de prendre sa revanche sur Musashi.
Il se retira pendant 37 jours dans le sanctuaire de Kanado. Une nuit, un messager divin lui apparut en songe sous la forme d’un enfant qui lui dit : « Trouve le plexus solaire avec un bâton rond ». S’inspirant de ce message céleste, Gonnosuke confectionna une nouvelle arme. C’était un simple bâton mesurant environ 30 cm de plus qu’un sabre moyen. Le jō était né.
Du jō-jutsu au jōdō
Le jō-jutsu fut changé en jōdō (voie du bâton) par Me T. Shimizu peu après la guerre du Pacifique, et fut mis tout d’abord à disposition des forces de police.
Jodo – Jojutsu – Pratique
Le jōdō se pratique à deux. L’un des partenaires manie un sabre en bois (bokken), représentant le sabre long (tachi), l’autre le jō. Les mouvements sont réglés sous la forme de katas. Le jōdō se pratique le plus souvent dans le cadre d’un dojo, plus rarement en plein air. Sa pratique ne nécessite pas de qualités athlétiques particulières. La plupart des clubs acceptent les pratiquants à partir de 14 ou 15 ans, et sans limite d’âge supérieure.
L’intérêt du jōdō réside essentiellement dans l’acquisition de la maîtrise de soi. Par le contrôle du geste le plus économique, parce que le plus simple, le plus pur, le plus adapté et le plus efficace, pour contrer une agression.
L’apprentissage se fait par l’étude des gestes fondamentaux dans le maniement du bâton. Dans le vide tout d’abord (Kihon tandoku), puis face à un partenaire (Kihon sotai). Vient ensuite le travail à deux en opposition. Chacun des partenaires jouant à tour de rôle l’agresseur, et l’autre adaptant à l’attaque la réplique codifiée qui convient.
Jodo – Jojutsu – Matériel
La tenue du jōdō est similaire à celle des autres arts martiaux japonais. Elle se compose d’un keikogi (veste et pantalon) en coton bleu, d’un hakama et d’un obi.
L’armement se compose d’un jō, bâton de 1,28m de long et de 2,4 cm de diamètre, en bois très résistant. Habituellement le chêne blanc du Japon, ou le ramin, et d’un bokken, sabre de bois.
Jodo – Jojutsu – Organisation

En Europe, une fédération (la Fédération Européenne de Jodo – FEJ) s’est créée autour de Pascal Krieger, élève de Maître Nishioka.
Le jodo est, aussi, une discipline de la Fédération Européenne de Kendo. Et, en France, de France Kendo en tant que discipline rattachée.
Jodo – Jojutsu – Pour aller plus loin…
Certainement l’arme la plus ancienne de l’homme, et, chose assez peu banale dans les arts martiaux traditionnels japonais ou Budo, le Jodo (voie du bâton) dans sa forme structurée et codifiée est né d’une défaite… En effet au dix-septième siècle, un Samouraï de l’école Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu, très célèbre à cette époque, Muso Gonnosuké Katsuyoshi, fut défait en duel par le génie du sabre japonais, Miyamoto Musashi, auteur, entre autres, du fameux traité sur la tactique : Gorin no Sho ou Écrits sur les Cinq Roues et considéré comme le plus grand sabreur du mouvementé Japon médiéval.
Désirant effacer cette humiliation insupportable pour lui. Muso Gonnosuké Katsuyoshi se retira sur le Mont Honman, dans la région de Kyushu (sud du Japon, près de la ville de Fukuoka). Après de longues recherches et méditations, il créa et codifia le Jojutsu. La tradition veut que lors d’un songe, il eut la révélation de la discipline sous la forme d’un adolescent qui lui aurait dit : « Touche les terminaisons nerveuses (le plexus solaire) avec un bâton rond ».
Jodo – Jojutsu – Une discipline accessible à tous
Le Jodo se pratique par tous et partout, en salle comme à l’extérieur. Par les jeunes et les moins jeunes. Pas de matériel lourd et onéreux : un survêtement ou un Kimono de Judo, une ceinture, ainsi qu’un simple bâton suffisent pour les débuts. Pas de chutes traumatisantes pour les vertèbres, pas de chocs violents, travail tant à droite qu’à gauche, tout en souplesse et en finesse.
C’est un excellent moyen pédagogique de canaliser le trop plein d’énergie et l’agressivité des plus jeunes pour la transformer en combativité positive. Tout comme la pratique régulière de la discipline aide à combattre et maîtriser le stress permanent de notre vie trépidante.
Jodo – Jojutsu – Jodo et compétition
La compétition existe aussi en Jodo, mais elle est conçue de façon à permettre des confrontations, sans déformation aucune de la technique et surtout de la discipline. Deux équipes (Jo et Bokken) exécutent en parallèle les mêmes Kata (formes de combat codifiées) et il faut d’abord se surpasser soi-même pour prétendre l’emporter sur l’adversaire.
La technique pure, l’efficacité, tant du Jo (bâton) que du Bokken (sabre de bois), ainsi que la justesse d’exécution et la sincérité étant jugées, ce système de compétition permet à tous, jeunes et moins jeunes, de la pratiquer. Les championnats officiels ne sont plus alors réservés à une élite de moins de trente ans comme dans beaucoup d’autres Budo. D’autant plus que les compétitions se déroulent toujours par catégories de grades, chacun ayant ainsi toutes ses chances dans les rencontres arbitrées, et pouvant s’exprimer pleinement.
Pour conclure sur le Jodo, on retiendra l’absence de tout danger et de contre-indications dans sa pratique, le développement des réflexes, du « coup d’oeil » qu’il apporte, ainsi que la maîtrise de soi et toujours le respect du partenaire-adversaire. C’est ainsi que d’un art guerrier à l’origine, le Jodo est devenu une voie de la paix et de la réalisation harmonieuse de soi-même.
Jodo – Jojutsu – CÔTÉ TECHNIQUE
Pour pratiquer le Jodo, on utilise un Jo, il s’agit d’un bâton de bois :
- d’une longueur classique de 4.21 shaku (127.6 cm)
- et d’un diamètre également classique de 8 Bu (24 mm)
Utilisé notamment en Jodo (ou Jojutsu) et en Aikido.
La plupart de la fabrication des Jo se fait dans la préfecture de Miyazaki (Kyushu, sud du Japon) de façon artisanale. Dans la plus grande tradition, avec des bois récoltés localement. Au Japon, le diamètre se calcule en bu / sun.
- 1 sun = 10 bu et 1 bu = 3.03 mm (unité de mesure japonaise).
- On a donc :
- 8 bu = 24.24 mm
- 9 bu = 27.27 mm
- et 1 sun (10 bu) = 30.3 mm.
Pour une pratique « standard », nous vous recommandons les modèles 24 mm.
Comparatif Essences de Bois Japonais
A propos du Akagashi ou chêne rouge
Le Chêne Rouge du Japon, appelé Akagashi , Akakashi (histoire de transcription en français) ou encore « Quercus acutissima » de son nom latin est un arbre qui pousse dans le sud du Japon (Kyushu, Shikoku). Il nécessite un sol humine et un fort ensoleillement, car au delà de l’espèce de l’arbre, l’environement est un facteur déterminant dans la qualité du bois. Contrairement aux chênes européens, le chêne du Japon flotte dans l’eau, il est modérément dur, et donc plus résilient aux chocs ce qui en fait un bois idéal pour la fabrication de Bokken ou de Jo.
Le chêne rouge est en outre un peu plus léger que le blanc. Le nom véritable de l’Akagashi « Standard » est « Ichigashi / ichikashi« . Pour le distinguer du chêne rouge supérieur, on appela ce second « Hon Akagashi » (ou « vrai chêne rouge ». Le Hon Akagashi se fait, depuis quelques décénies, de plus en plus rare. Pour les bokken et Jo, les plus basiques, on utilise donc l’Ichikashi, aux couleurs et propriétés très proches du Hon Akagashi.
A propos du Shirakashi ou chêne blanc
Le Chêne Blanc du Japon, appelé Shirakashi, Shirogashi, Shirokashi (histoire de transcription en français) ou encore « Quercus acutissima » de son nom latin est un arbre qui pousse dans le sud du Japon (Kyushu, Shikoku). Il nécéssite un sol humine et un fort ensoleillement, car au delà de l’espèce de l’arbre, l’environement est un facteur déterminant dans la qualité du bois. Contrairement aux chênes européens, le chêne du Japon flotte dans l’eau, il est modérément dur, et donc plus résilient aux chocs ce qui en fait un bois idéal pour la fabrication des Jo et des Bokken. Le chêne blanc est légèrement plus lourd que le chêne rouge, légèrement plus dense et donc plus résistant, c’est l’essence de bois par excellence pour la fabrication de Jo destinés aux combats.
A propos de l’Isu no Ki ou bois de chaise (distylium racemosum)
« Isu no ki » signifie littéralement « bois de chaise » et tient son nom du fait qu’il est depuis très longtemps utilisé dans la fabrication de chaises de grande qualité. Ce bois est aussi traditionnellement utilisé dans la fabrication de talismans, car la légende lui accorde le pouvoir de lier les choses et les gens (musubi). Il s’agit d’un bois plus dur, et par conséquent légèrement moins résilient que le chêne, mais plus beau (proche du sunuke) et plus doux, donc plus agréable au touché. L’isu no ki provient du même arbre que le sunuke, mais plus jeune. Très proche du chêne (même « genre »), on l’appelle parfois « chêne brun ». Il s’agit d’un bois légèrement moins dur que le chêne blanc résistant relativement bien aux chocs, plus beau, d’une couleur brune/rosée, plus doux et donc plus agréable au touché.
Le sabre (Bokken) utilisé est également de même bois et de longueurs différentes suivant les modèles :
Jodo – Jojutsu – Version Bokken standard :
- longueur totale : 101,5 cm
- longueur lame (Ha) : 75,5 cm
- longueur de poignée (Tsuka) : 26 cm
Eventuellement, les mains se protègent par une garde en bois ou en cuir bouilli (Tsuba) et une contre-garde en matière synthétique ou Tsuba Domé.
Jodo – Jojutsu – Entraînement
L’entraînement se déroule en commençant par un échauffement spécifique au Jodo, qui consiste en :
- des chassés,
- des enroulés,
- des enchaînements de frappes
- et de piques (Suburi et /ou Datotsu),
tant au bâton qu’au sabre. Puis commence le véritable travail technique sous forme de Kihon ou techniques de base. Ces Kihon sont au nombre de douze, dont certains se pratiquent à droite comme à gauche.
Il faut d’abord les apprendre, les mémoriser, et enfin les maîtriser :
- seul (Kihon Tandoku),
- puis avec un partenaire qui utilise le sabre (Kihon Sotaï Dosa).
Les Kihon permettent de maîtriser la notion de Maaï ou distance (notion extrêmement importante dans les arts de combat) ainsi que le « timing », si particulier du Jodo.
Le Jodo se transmet donc sous forme de Kata (il n’y a jamais de combat libre), cette façon de pratiquer se nomme Kata Geïko et perdure de génération en génération. Mais le mieux encore pour découvrir toutes les richesses techniques et philosophiques du Jodo est de suivre l’enseignement d’un professeur.
On retiendra également que le Jo est une arme véritablement polyvalente, en effet, il ne possède ni lame ni poignée et peut-être utilisé par ses deux côtés, de plus son rayon d’action est variable. Pour les frappes directes, il reprend les techniques du grand sabre ou Tachi, pour les coups de pointe les techniques de la lance ou Yari et pour les chassés celles du fauchard ou Naginata.
JODO (les Kihons)
Techniques Tandoku Dosa (Pratique Individuelle)
Tandoku Dosa (exemple en vidéo)
Les techniques suivantes sont les éléments des fondamentaux qui composent le Kata. Les étudiants doivent exécuter parfaitement ces techniques, afin de posséder les bases correctes, ceci est une préparation pour pratiquer les Kata.
Avant le début de ces exercices, les étudiants doivent exécuter le salut habituel debout sur l’ordre de Sôgo ni Rei.
SOTAI DOSA (Techniques de Kihon en duo)
Sotai Dosa (exemple en vidéo)
Au début de la série, exécuter le salut debout habituel. Uchi se tiendra en tenant le sabre le long du corps à gauche, pouce en dehors de la Tsuba. Shi abaissera l’extrémité du Jo, de sorte qu’il soit vertical derrière son bras droit, touchant le dos de l’épaule droite. Après le salut, Shi devra remettre le Jo en Tsune no Kamae et Uchi prendra Keito Shisei.
1 | Ippon me | Honte Uchi (Migi / Hidari) | Frappe sur la main avant |
2 | Nihon me | Gyakute Uchi (Migi / Hidari) | Frappe main renversée |
3 | Sanbon me | Hikiotoshi Uchi (Migi / Hidari) | Coup glissant vers le bas |
4 | Yonhon me | Kaeshi Tsuki (Migi / Hidari) | Poussée au plexus solaire |
5 | Gohon me | Gyakute Tsuki | Poussée au plexus solaire au-dessus de la tête |
6 | Roppon me | Maki Otoshi | Abattre vers le bas |
7 | Nanahon me | Kuri Tsuke | Fixer et bloquer |
8 | Happon me | Kuri Hanashi | Lancer au loin |
9 | Kyuhon me | Tai Atari | Contrôle du corps |
10 | Juppon me | Tsuki Hazushi Uchi | Blocage de pique et Frappe |
11 | Ju ippon me | Do Barai Uchi | Blocage sur le côté du corps et Frappe |
12 | Ju nihon me | Tai Hazushi Uchi (Migi / Hidari) | Recul & Frappe en avant |
Par l’exécution de ces techniques, les pratiquants devront réaliser :
- Une posture correcte et digne.
- Commencer à comprendre le rythme et le RIGO (réunion et séparation) ; la compréhension de MAAI (distance) et aussi la sûreté des frappes et des poussées.
- Les mouvements deviennent plus rapides, plus pointus et plus précis.
- Comprendre comment concentrer des attaques et apprendre à attaquer avec plus de détermination.
- Commencer à voir les choses plus clairement et avec un esprit meilleur.
JODO (les Katas)
KATA du Sete Jo
La codification des Kata en Jodō en font de véritables petits combats.
Ils sont au nombre de douze et ont été codifiés par la Fédération Japonaise de Kendo, ou Zen Nihon Kendo Renmeï (Z.N.K.R.).
Sur les bases de la fameuse école Shindo Muso Ryu Jojutsu, fondée par Muso Gonnosuké Katsuyoshi.
Ces Kata se pratiquent dans le monde entier (sous le nom de Sété Jo ou encore Sété Gata).
Les Kata sont de difficulté croissante, et bien évidemment on étudie les deux rôles, bâton puis sabre.
Traditionnellement c’est le plus ancien ou le plus gradé ou encore les professeurs qui utilisent le sabre.
Le Jodō se transmet donc sous forme de Kata (il n’y a jamais de combat libre).
Cette façon de pratiquer se nomme Kata Geïko et perdure de génération en génération.
KATA GEIKO
形 稽 古
(entraînement au Kata)
Kata du Sete Jo | ||||
1 | Ippon me | Tsuki zue | 着 杖 | le bâton qui atteint la cible |
2 | Nihon me | Sui getsu | 水 月 | plexus solaire |
3 | Sanbon me | Hissage | 引 提 | abaisser |
4 | Yonhon me | Shamen | 斜 面 | diagonale |
5 | Gohon me | Sakan | 左 貫 | pénétrer à gauche |
6 | Roppon me | Monomi | 物 見 | la vision des choses |
7 | Nanahon me | Kasumi | 霞 | voir à travers la brume |
8 | Happon me | Tachi Otoshi | 太 刀 落 | faire tomber le sabre |
9 | Kyuhon me | Rai Uchi | 雷 打 | coup de tonnerre |
10 | Juppon me | Seigan | 正 眼 | droit dans les yeux |
11 | Juippon me | Midare dome | 乱 留 | arrêter le désordre |
12 | Junihon me | Ran Ai | 乱 合 | s’accorder avec le chaos |
Kata (型 ou 形 littéralement : forme) est une ancienne façon d’enseigner les arts martiaux traditionnels au Japon.
Les kata s’utilisent dans de nombreux arts martiaux modernes (Gendai Budo) et koryū (écoles anciennes) comme moyen d’enseigner des techniques et des manœuvres avancées en utilisant une série de mouvements et d’actions scénarisés contre un adversaire.
Dans de nombreux arts martiaux et koryū plus anciens, les kata sont au centre de ce qui est enseigné avec peu ou même pas de combat par rapport aux arts martiaux plus modernes tels que le kendo ou le judo.
Jodo – 64 jo kata
Le système moderne Shintō Musō-ryū détient environ 64 jō kata divisés en plusieurs séries. Toutes les formes s’enseignent normalement en séquence.
Dans certains dojo SMR, les nouveaux étudiants commencent leur formation de kata en apprenant un ou plusieurs kata du Seitei Jodo – curriculum en raison de leur relative simplicité technique.
À titre de comparaison, le Seitei Jodo compact créé par Shimizu Takaji contient 12 formes.
Dix de ces kata sont tirés des kata SMR existants avec des modifications mineures, et 2 autres kata créés spécifiquement pour Seitei Jodo.
Les deux Seitei jodo spécifiques s’enseignent dans divers dojo SMR en dehors de la série principale de Kata.
Comme le Shinto Musō-ryū n’a pas de chef unique actuel, il n’existe pas de consensus strict concernant l’ordre dans lequel le kata s’enseigne, bien que l’ordre traditionnel appliqué soit :
Jodo – les séries :
- Omote,
- Chudan,
- Ran Ai,
- Kage,
- Samidare,
- Gohon (pas dans tous les dojo),
- Okuden
- et Hiden Gokui.
La série de kata Gohon no midare a été créée par Shimizu Takaji à la fin des années 1930 et n’est pas enseignée par tous les Dojo.
Le nombre de kata dans chaque série n’est pas non plus strictement défini par une seule organisation.
La série Chudan compte douze kata plus une variante poussant ainsi le nombre réel de kata exécutés à treize.
Cette liste des séries de kata ci-après provient principalement de la lignée Shimizu Takaji du Shinto Musō-ryū Jodo.
Omote et Chudan
Omote Waza | ||
Omote (表) est la première série de kata enseignée aux nouveaux étudiants. | ||
1 | Tachi Otoshi | 太 刀 落 |
2 | Tsuba Wari | 鍔 割 |
3 | Tsuki Zue | 著 杖 |
4 | Hissage (Kodachi) | 引 下 |
5 | Sakan | 左 貫 |
6 | Ukan | 右 貫 |
7 | Kasumi | 霞 |
8 | Monomi | 物 見 |
9 | Kasa no Shita | 笠 の 下 |
10 | Ichi Rei | 一 礼 |
11 | Neya no Uchi | 寝 屋 内 |
12 | Hoso Michi | 細 道 |
Chudan Waza | ||
Chudan (中段) est la deuxième série, la plus ancienne de Jo kata. | ||
1 | Ichi Riki | 一 力 |
2 | Oshi Zume | 押 詰 |
3 | Dome Midare | 乱 留 |
4 | Ushiro Zue (zen) / (go) 2 variantes | 後 杖 |
5 | Taisha | 待 車 |
6 | Kengome (Kata à 2 sabres) | 間 込 |
7 | Kiri Kake | 切 縣 |
8 | Shin Shin | 真 進 |
9 | Rai Uchi | 雷 打 |
10 | Dome Yokogiri | 横 切 留 |
11 | Dome Harai | 払 留 |
12 | Seigan | 清 眼 |
Ran ai – Kage – Samidare
Ran Ai | |||
Ran ai (乱 合) une nouvelle série de Jo-kata, créée pendant la période bakumatsu (1850–1867). Il est enseigné comme la troisième série dans la plupart des SMR-dojo aujourd’hui. La série a été développée dans l’une des trois lignes de SMR de l’époque. La série contient deux kata, tous deux presque identiques dans les mouvements mais exécutés respectivement avec l’épée longue et courte. | |||
1 | Ran ai odachi | 大 太 刀 | épée longue |
2 | Ran ai kodachi | 小 太 刀 | épée courte |
SAMIDARE / SATSUKI AME | ||
Samidare (五月 雨) La quatrième première série de jo-kata. Le nombre de kata de cette série est parfois compté comme ayant cinq kata plus une variante. | ||
1 | Ichi Monji | 一 文 字 |
2 | Ju Monji | 十 文 字 |
3 | Kodachi Otoshi | 小 太 刀 落 |
4 | Mijin (omote) | 微 塵 |
5 | Mijin (ura) | 微 塵 |
6 | Gan Tsubushi | 眼 潰 |
Kage | ||
Kage (影) est la troisième première série de jo-kata (bien qu’enseignée comme la quatrième série dans la plupart des SMR-dojo aujourd’hui). Contient les mêmes noms que la série omote . Les variantes sont diversement appelées zen / go ou omote / ura | ||
1 | Tachi Otoshi | 太 刀 落 |
2 | Tsuba Wari | 鍔 割 |
3 | Tsuki Zue | 著 杖 |
4 | Hissage | 引 下 |
5 | Sakan | 左 貫 |
6 | Ukan | 右 貫 |
7 | Kasumi | 霞 |
8 | Monomi | 物 見 |
9 | Kasa no Shita | 笠 の 下 |
10 | Ichi Rei (zen) / (go) – 2 variantes | 一 礼 |
11 | Neya no Uchi (zen) / (go) – 2 variantes | 寝 屋 内 |
12 | Hoso Michi | 細 道 |
Gohon – Okuden
Gohon no midare | ||
Gohon no midare (五 本 の 乱) est une nouvelle série de jo-kata créée et ajoutée au système SMR par Shimizu Takaji vers 1939. La série est enseignée comme le numéro six sur un total de huit séries de kata dans la plupart des SMR- dojo aujourd’hui. Gohon ne fait pas partie du système traditionnel bien qu’il soit enseigné par la plupart des groupes SMR. | ||
1 | Tachi otoshi no midare | 太 刀 落 の 乱 |
2 | Sakan no midare | 左 貫 の 乱 |
3 | Kengome no midare | 間 込 の 乱 |
4 | Kasumi no midare | 霞 の 乱 |
5 | Shamen no midare | 斜面 の 乱 |
Hiden Gokui
Hiden Gokui | ||
Le sixième traditionnel (huitième dans le système enseigné par Shimizu Takaji et beaucoup de ses étudiants et descendants aujourd’hui) et le dernier premier connu série de jo-kata, ou formes secrètes, du système de SMR. Après avoir appris le premier kata, l’étudiant reçoit un rouleau de Menkyo. Lorsque les cinq kata ont été enseignés, l’étudiant reçoit une licence complète de transmission totale Menkyo Kaiden . | ||
1 | Yamiuchi | 闇 打 |
2 | Yumemakura | 夢 枕 |
3 | Murakumo | 村 雲 |
4 | Inazuma | 稲 妻 |
5 | Dobo | 導 母 |
Okuden / Shiaikuchi | ||
Okuden / Shiaikuchi (奥) Cinquième première série de Jo-kata, enseignée comme la série numéro sept dans la plupart des SMR-dojo aujourd’hui. Cette liste est présentée dans l’ordre enseigné par Shimizu Takaji et nombre de ses étudiants aujourd’hui, mais pas nécessairement par tous les groupes SMR. Cette série est la dernière enseignée ouvertement à un étudiant avancé et seuls les étudiants dévoués et adultes sont autorisés à l’étudier. | ||
1 | Sengachi | 先 勝 |
2 | Tsuki Dashi | 突 出 |
3 | Uchi Tsuke | 打 附 |
4 | Dome de Kote | 小 手 留 |
5 | Hiki Tsute | 引 捨 |
6 | Kote Garami | 小 手 搦 |
7 | Jutte | 十 手 |
8 | Mikaeri | 身 替 |
9 | Aun | 阿 吽 |
10 | Uchiwake | 打 分 |
11 | Suigetsu | 水 月 |
12 | Sayu Dome | 左 右 留 |
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