Aikido Glossaire – Lexique à retrouver en bas de page.
Aikido Lexique – Glossaire

Formules de Politesse
- Onegaishimasu – お願いします : S’il te plaît (invitation à pratiquer ensemble). Ne prononcez pas le « U ».
- Arigatō – 有難う : Merci.
- Dōmo arigatō gozaimasu – どうもありがとうございます : Je te remercie beaucoup (Merci cérémonieux). Ne prononcez pas le « U ».
- Dōzo – どうぞ : Voici, tenez, je vous en prie, s’il vous plaît.
- Sumimasen – 済みません : Pardon, excusez-moi, désolé.
Aikido Glossaire – Lexique – Expressions de travail
- Suwari Waza : Travail à genoux pour les deux partenaires
- Hanmi Handachi Waza : Travail tori à genoux, uke debout
- Tachi Waza : Travail debout
- Ushiro Waza : Travail saisies par l’arrière
- Buki Waza : Travail des armes
- Tachi dori : Travail bokken contre mains nues (désarmement du bokken)
- Tanto Dori : Travail Tanto contre mains nues (désarmement du tanto)
- Jo dori : Travail Jo contre mains nues (désarmement du jo)
- Jo Nage : Travail de projection avec le Jo
- Kumi Jo : Travail à deux au Jo
- Ken Taï Jo : Travail du Ken contre le Jo
- Ken Taï Ken : Travail du Ken contre un autre Ken
- Futari Gake / Futari Dori : Saisies simultanées par deux partenaires en forme Morote Dori
- Taninzu Gake : Multiples attaquants (TANINZU WAZA : techniques contre plusieurs assaillants)
Aikido Glossaire – Lexique – Techniques : Attaques (saisies et frappes)
MAE (devant)

- AI HANMI KATATE DORI (KOSA DORI) : Saisie main (poignet) même garde
- GYAKU HANMI KATATE DORI : Saisie main (poignet) garde opposée
- KATA DORI : Saisie keikogi au niveau épaule
- SODE DORI : Saisie keikogi au niveau du coude
- HIJI DORI : Saisie du coude
- MUNA DORI : Saisie keikogi au niveau du revers
- RYOTE DORI : Saisie des deux mains (poignets)
- MOROTE DORI (KATATE RYOTE DORI) : Saisie d’un poignet à deux mains
- RYO SODE DORI : Saisie keikogi au niveau des deux coudes
- RYO HIJI DORI : Saisie des deux coudes
- RYO KATA DORI : Saisie du keikogi au niveau des deux épaules
- SHOMEN UCHI : Frappe haut en bas (tête)
- YOKOMEN UCHI : Frappe sur le côté de la tête
- SOKUMEN UCHI (SUIHEI UCHI / GYAKU YOKOMEN UCHI) : Frappe sur le côté de la tête, mais en croisant le bras (ainsi le bras droit frappe la tempe droite)
- KATA DORI MEN UCHI : Saisie épaule et frappe de haut en bas
- CHUDAN TSUKI : Coup de poing niveau moyen
- JODAN TSUKI : Coup de poing au niveau de la tête
- MAE KUBISHIME : Saisie des deux revers (étranglement) devant
- MAE GERI : coup de pied de face niveau moyen
USHIRO (derrière)
- USHIRO RYOTE DORI : Saisie des deux poignets par l’arrière
- USHIRO RYO SODE DORI : Saisie des deux manches au niveau des coudes par l’arrière
- USHIRO RYO HIJI DORI : Saisie des deux coudes par l’arrière
- USHIRO RYO KATA DORI : Saisie des deux épaules par l’arrière
- USHIRO ERI DORI : Saisie du col (nuque) par l’arrière
- USHIRO KATATE DORI KUBISHIME : Saisie d’un poignet et étranglement par l’arrière
- USHIRO HAGAIJIME : Enlacement de la poitrine par l’arrière
Aikido Glossaire – Lexique – Katame Waza (techniques d’immobilisation)

- IKKYO : 1er principe : contrôle du coude poussée vers la tête en cercle
- NIKYO : 2ème principe : même mouvement que IK-KYO avec sollicitation des articulations du poignet, du coude et de l’épaule
- SANKYO : 3ème principe : IK-KYO avec contrôle du tranchant de la main de aïte et mouvement de vrille
- YONKYO : 4ème principe : IK-KYO avec application sur la face interne de l’avant-bras de aïte d’une pression avec la première phalange de l’index… Mouvement de sabre
- GOKYO : 5ème principe : technique particulière sur attaque au couteau, même principe que IK-KYO (ura) mais contrôle du poignet différent
- HIJI KIME OSAE : Immobilisation par blocage du coude en action inverse, parfois appelé 6ème principe
- HIJI = coude / KIME = verrouillage / OSAE = immobilisation
- UDE GARAMI : Immobilisation par enroulement du coude
Aikido Glossaire – Lexique – Nage Waza (techniques de projection)
- IRIMI NAGE : Point fort de l’AIKIDO, c’est l’action d’entrer droit sur l’adversaire tout en esquivant, action très positive. Presque tous les mouvements d’AIKIDO utilisent le IRIMI et au paroxysme du IRIMI : TENKAN
- SHIHO NAGE : projection dans les quatre directions
- UCHI KAITEN NAGE : projection en tournant par l’intérieur
- SOTO KAITEN NAGE : projection rotatoire par l’extérieur
- TENCHI NAGE : projection bras en extension, l’un – ciel, l’autre – terre
- KOSHI NAGE : projection de hanches
- USHIRO KIRI OTOSHI : projection arrière par traction vers le bas
- UDE KIME NAGE : projection en avant par blocage du coude
- AIKI OTOSHI : projection en ramassant (fauchant) les jambes
- SUMI OTOSHI : projection par action sur le côté et contrôle des jambes
- KOKYU NAGE : projection par expansion de l’énergie potentielle interne
- NANAME KOKYU NAGE (SOKUMEN IRIMI NAGE) : projection en biais
- AIKI NAGE : projection en créant le vide sous l’attaque (fauchage)
- KUBI NAGE : projection en saisissant la tête (Nuque)
Nage Katame Waza (techniques de projection suivies d’une immobilisation)
- KOTE GAESHI : projection par retournement / renversement de l’avant-bras
- JUJI GARAMI : projection sur bras liés en croix
- IRIMI NAGE, SHIHO NAGE, KAITEN NAGE, KOSHI NAGE, SUMI OTOSHI peuvent aussi se terminer par des contrôles
Les différentes techniques de travail – WAZA 技
– Atemi Waza
– Buki Waza
– Hanmi Handachi (Hantachi) Waza
– Futari Dori Waza ou Ninin Dori Waza
– Henka Waza
– Jiyu Waza
– Jo Waza
– Kaeshi Waza
– Katame Waza
– Kihon Waza
– Koshi Waza
– Nage Katame Waza
– Nage Waza
– Omote Waza
– Osae Waza
– Oyo Waza
– Sutemi Waza
– Suwari Waza
– Tachi Waza
– Taninzu Waza
– Tsuki Waza
– Uchi Waza
– Ukemi Waza
– Ura Waza
– Ushiro Waza
Retrouvez ci-dessous, un article détaillant les différentes formes et variations de travail (l’ensemble des Waza)
Les principales formes et modes d’entraînement
IPPAN – GEIKO
Pratique ordinaire au Dojo, sous la direction de l’enseignant : exécution des mouvements qui sont montrés par celui-ci.
IPPAN – GEIKO comprend :

- HITORI – GEIKO
- IPPAN – GEIKO
- FUTSU – GEIKO
- UCHIKOMI – GEIKO
- HIKITATE – GEIKO
- GOKAKU – GEIKO
- KAKARI – GEIKO
- JIYU – GEIKO
- MITORI – GEIKO
- YAGAI – GEIKO
- TANINZU KAKARI – GEIKO
- Plusieurs partenaires utilisent continuellement la même forme d’attaque, ou différentes formes d’attaque, sans interruption et avec une intensité égale : ils sont soit projetés, soit immobilisés.
Les façons de pratiquer l’Aikido

- KO-TAÏ (GO-NO-GEIKO)
- Corps très ferme, « lourd », offrant une grande résistance au mouvement, sans jamais bloquer, pour développer la puissance, la stabilité, chercher le point de déséquilibre de UKE. Correspond à l’état « solide » de la matière.
- JYU-TAÏ (JYU-NO-GEIKO)
- Corps souple, application dynamique des techniques. Correspond à l’état « liquide » de la matière.
- E-KI-TAÏ
- Recherche de la dynamique et de l’harmonie UKE – TORI dans un travail sans heurts, rapide, alliant souplesse, puissance et précision des gestes et du placement du corps. Niveau avancé de la pratique. Correspond à l’état « fluide » de la matière.
- KI-TAÏ (RYU-NO-GEIKO)
- Harmonie complète dans l’anticipation et la fluidité des relations UKE – TORI : prendre l’ »esprit » de son partenaire et l’amener à attaquer selon la forme désirée. Niveau le plus élevé de la pratique. Correspond à l’état « gazeux » de la matière.
La langue Japonaise et sa prononciation
PRONONCIATION
Pour un francophone, le japonais est facile à prononcer puisque 95 % des sons existent en français et les 5 % qui restent ne présentent pas de difficultés insurmontables.
LES VOYELLES
- A – I – U – E – O selon l’ordre japonais (pour le kototama Ueshiba Sensei les énonce dans l’ordre A – O – U – E – I).
- A, I et O se prononcent comme en français.
- E se situe entre É et È. Il n’est donc jamais muet.
- U se prononce comme OU, mais sans arrondir ni avancer les lèvres.
- U et I peuvent être sourdes en position finale non accentuée (ex : desu se prononce « dess »), ou quand elles se trouvent entre deux consonnes sourdes (ex : tsuki se prononce « ts’ki »).
Les voyelles longues : dans les transcriptions elles sont surmontées d’un tiret ou d’un accent circonflexe ou, comme avec les kana, doublées (ā = â = aa, ī = î = ii, ū = û = uu, ē = ê = ee, ō = ô = oo). Elles durent deux fois plus longtemps que les voyelles courtes. L’idéal est de les prononcer deux fois sans marquer la coupure du son, comme en musique, quand on tient la même note sur deux temps.
Deux voyelles différentes qui se suivent doivent être prononcées séparément (ex : a-i-kido) à l’exception de ei qui se prononce ee (ex : Sensei se prononce ‘sensee’ et non ‘senseil’ comme on l’entend souvent…).
LES CONSONNES
Une consonne est en principe toujours suivie d’une voyelle ou de YA, YU, YO. En dehors des cas ci-dessous, les consonnes se prononcent comme en français.
CH
- CH se prononce légèrement TCH.
F
- F n’existe pas en japonais mais sert à transcrire le son HU (voir H).
G
- G est nasal. Il se prononce comme le NG anglais sauf en début de mot, dans le chiffre 5 (go) et dans les onomatopées qui redoublent un son (ex : gorogoro). GA, GO, GU se prononcent comme en français. GE et GI se prononcent toujours gué et gui.
H
- H est aspiré pour les sons HA, HE et HO. Le son HI se prononce en rapprochant la langue du palais comme dans yoga. Le son HU se prononce légèrement soufflé comme pour éteindre une bougie. Le katakana HU (フ) remplace donc naturellement le F des mots étrangers (voir F).
J
- J se prononce légèrement DJ.
L
- L n’existe pas en japonais (voir R).
N
- N constitue une syllabe à part entière. C’est l’unique consonne qui apparaît seule en fin de mot ou devant une consonne. Les voyelles nasales n’existent pas en japonais. Les sons AN, EN, IN, ON, UN, doivent être prononcés comme des voyelles ordinaires suivies de N. On n’ajoute jamais un E muet derrière N à la fin d’un mot. De même, on ne fait jamais la liaison avec la voyelle qui peut suivre. Cette règle s’applique parfois à l’intérieur de certains mots (souvent des noms composés). Attention : le N se prononce M devant M, B, P (comme à l’écrit en français…) et NG devant G et K.
R
- R se prononce comme un L en plaçant la pointe de la langue derrière les dents mais sans toucher la gencive comme en français. Il remplace naturellement le L dans la transcription des mots d’origine étrangère.
S
- S ne se prononce jamais Z. Si vous dites « O-zaka » au lieu d’O-saka ou « bon-zai » au lieu de bon-sai, vous risquez de ne pas être compris.
SH
- SH se prononce CH.
V
- V n’existe pas en japonais. Dans les transcriptions de mots étrangers, il est remplacé par le B.
W
- W n’existe que dans WA (et parfois encore dans la transcription des kana O [を / ヲ] dont l’ancienne lecture était WO) et se prononce comme le U japonais (voir voyelles) combiné avec le A (ou le O).
Z
- Z se prononce légèrement DZ.
Les consonnes géminées (redoublées) doivent se prononcer distinctement, en marquant une légère coupure entre les deux, sous peine de confusion, donc d’incompréhension.
Aikido Glossaire – Lexique – ÉCRITURE
Le système japonais d’écriture est particulièrement complexe puisqu’il utilise quatre types d’écriture.

- Les KANJI (漢字) littéralement caractères (JI) chinois (KAN, transcription japonaise de Han, dynastie chinoise, 206 av J-C qui veut donc aussi dire chine). Il servent à transcrire les mots d’origine chinoise (prononciation ON qui est une adaptation japonaise de la prononciation chinoise) et les mots d’origine japonaise (prononciation kun). Un même kanji peut donc avoir plusieurs lectures. De plus, son aspect visuel ouvre, en particulier dans les arts de la calligraphie ou de la poésie, des possibilités d’interprétation subtiles, chères aux Japonais.
- Les KANA (かな / カナ) créés à partir de caractères chinois simplifiés. Il y en a deux sortes.
- Les HIRAGANA (ひらがな) qui transcrivent les éléments indigènes et les éléments grammaticaux.
- Les KATAKANA (カタカナ) qui servent surtout à transcrire les mots d’origine étrangère, mais qui peuvent aussi mettre en valeur certains mots japonais comme des marques, des onomatopées (dans les mangas par exemple) etc.
- Le ROMAJI qui est la transcription en caractères (JI) romans (ROMA) de la langue japonaise et bien sûr des mots occidentaux dont on tient à conserver l’écriture (mots techniques ou scientifiques, marques, etc.). Cette dernière forme d’écriture aurait pu simplifier la langue japonaise (surtout pour les occidentaux), mais il y a énormément d’homonymes en japonais. La graphie des kanji permet de les distinguer (en conversation, c’est le contexte qui, dans la plupart des cas, donne le sens du mot).
Ci-dessus, calligraphie de Pascal Krieger : Kentoku (humilité, modestie).
LES PARTIES CORPORELLES
- AGO : Menton
- AKIRESUKEN : Tendon d’Achille
- ASHI : Jambe, pied
- ATAMA : Tête
- DO : Tronc
- DOSOKU : Même coté (DO = même Soku = coté)
- EMPI : Coude (moderne)
- GENKO : Poing
- HARA : Ventre
- HARITE : technique de sumo : frapper ou pousser avec la paume de la main sur le coté du visage
- HAZU : Flanc, côte
- HIJI : Coude
- HIZA / HITTSUI : Genou
- HIZA-KANSETSU : Articulation du genou
- JINCHU : Sous le nez
- KACHIKAKE : Gorge
- KAKATO : Talon
- KANSETSU : Jointure, articulation
- KASUMI : Tempe
- KEN : Poing
- KENTEKI : Testicules
- KOSHI (goshi) : Hanche
- KOTE : Avant-bras
- KUBI : Nuque
- MATA : Cuisse
- MEN : Face, visage
- MIMI : Oreille
- MUNE (muna) : Poitrine
- MYOJO : Centre du ventre
- OYAYOBI : Pouce
- SAKATE : Opposé, inverse = Gyaku
- SHINZO : Cœur
- SHOMEN : Devant
- SOKU : Pied
- SUIGETSU : Plexus solaire
- SUNE : Tibia
- TEISOKU : Plante du pied
- TE : Main
- TEKUBI : Poignet
- TENTO : Dessus de la tête
- TOBU : Tête
- TSURIGANE : Parties génitales
- UDE : Bras
- UTO : Entre les yeux
- WAKI : Aisselle
- YUBI : Doigt
Préparation – Échauffement
Préparation générale au début d’un cours : Junbi Undō
- Exercices éducatifs individuels : Tandoku dōsa undō
- assouplissement des poignets : Tekubi jūnan undō
- exercices sur les postures : Shisei undō
- création de puissance : Kokyū undō
- mouvements de mains : Te Sabaki undō
- mouvements tournants du corps : Taï sabaki undō
- entrée dans l’attaque : Irimi undō
- pivot sur place : Taï-No-Henka
- pivot et effacement du corps : Tenkan
- entrée suivie de pivot et effacement : Irimi-Tenkan
- chutes, brise-chutes :
- Ukemi (Mae-Ukemi : en avant, Ushiro-Ukemi : en arrière, Yoko-Ukemi : de côté)
- Exercices éducatifs avec partenaire(s) : Sōtai dōsa undō
- Assouplissement des articulations : Kansetsu no jūnansei
- Harmonisation avec la force du partenaire : Ki Awase
- Création d’énergie avec le partenaire : Kokyū-ryoku o kitaeru hōhō
Les notions fondamentales à parfaire au cours de la pratique
- SHISEI : posture, attitude en général
- KAMAE : garde, manière de se présenter face à une attaque
- KI-RYO-KU : énergie, puissance vitale
- SEISHIN-JOTAÏ : état mental
- METSUKE : regard
- ARUKIKATA : marche
- TAÏ-SABAKI : mouvements du corps
- KOKYU : respiration, «souffle»
- KOKYU-RYOKU : coordination puissance et rythme respiratoire
- SOKUDO : rapidité
- KO-RYOKU : efficacité
- REI-GI-SAO : étiquette
- NICHIJO-NO-TAIDO : attitude dans la vie quotidienne
- KOKORO-NO-MOCHI-KATA : contrôle des émotions, coeur
- MA-AÏ : distance, ou encore : espace/temps
Les 10 fondations selon Maître Tamura
Positions en Aikido
- Hidari : Gauche
- Migi : Droite
- Mae : Devant
- Ushiro : Derrière
- Yoko : Côté
- Mae ukemi : Chute avant
- Ushiro ukemi : Chute arrière
- Yoko ukemi : Chute de côté
- Seiza : Position à genoux (sei = correct / za = assis sur les genoux)
- Kiza : position assis sur ses talons, les orteils sont repliés sous les fesses
- Uchi : Intérieur
- Soto : Extérieur
- Tenkai, tenkan, tai-sabaki : Divers pivots
- Suwariwaza : Tori et Uke sont à genoux
- Hanmihandachiwaza : Tori est à genoux et Uke est debout
- Tachiwaza : Tori et Uke sont debout
- Ushirowaza : Tori et Uke sont debout et Uke attaque Tori par derrière
- Omote : Positif, devant, droit
- Ura : Négatif, extérieur, revers, partie cachée
La plupart des techniques seront étudiées sous leur forme « omote » et « ura« . On traduit souvent ces deux mots par « positif » et « négatif », ce qui est bien pratique quoique du point de vue de la nuance, « omote » et « ura » soient plutôt « recto » et « verso« , « pile » et « face », c’est-à-dire deux aspects complémentaires d’une même chose. En général et globalement : « Omote » prendra la forme d’une technique qui rentre sur le partenaire sans donner à l’attaque la possibilité de se développer. « Ura » prolongera cette attaque, la détournera et guidera l’action sur l’extérieur du partenaire.
Les Pas en Aikido – Ashi sabaki
Ikake Ashi
- Ikake ashi : on reste du même côté de la ligne et on change de pied en haut du triangle ce qui change le hanmi (position de profil).
Iraki Ashi
- Iraki ashi : on passe de l’autre côté de la ligne et on change de pied en haut du triangle ce qui change le hanmi.
Ayumi Ashi
- Ayumi ashi : (pas de marche) c’est la marche « normale, usuelle » en avançant comme en reculant.
Mawari Ashi
- Mawari ashi : (pas circulaire) on fait une rotation de 180° sur place ce qui change le hanmi.
Roppo Ashi
- Roppo ashi : (marche en pas croisé) passer ″le bol″ du pied postérieur devant le pied antérieur, puis avancer d’un pas plus grand, le pied antérieur. C’est la marche utilisée avec un sabre sur le côté ou une lance.
Tenkan Ashi
- Tenkan ashi : (pas tournant) on pivote tout simplement sur le pied avant pour faire 180° sur place en gardant le même pied en avant.
Tsugi Ashi
- Tsugi ashi : (pas qui suit) le pied arrière se rapproche du pied avant pour le propulser plus en avant.
Okuri Ashi
- Okuri ashi : (pas envoyé ou pas chassé) le pied avant avance, rattrapé par le pied arrière, comme lors d’un « pas chassé ».
No Sumi Ashi
- No sumi ashi : le pied avant ou le pied arrière avance discrètement pour « voler » un peu de la distance.
Mussoku no Ashi
- Mussoku no ashi : l’effondrement de la structure par flexion subite des 2 jambes.
Suri Ashi
- Suri ashi : (pas glissé vers l’intérieur) marche en gardant les pieds en contact avec le sol. Les pieds auront une petite tendance à décrire non pas des lignes droites, mais des arcs de cercle à concavité extérieure. Ces pas glissés très usités dans la plupart des disciplines japonaises y compris celles non martiales (théâtre Nô, ikebana…).
Hiriki Ashi
- Hiriki ashi : (pas latéral) utilisé en Aïkido pour un déplacement sur Yokomen Uchi, Gyaku Hanmi Katate Dori ou Kata Dori, mais plus souvent dans la pratique du sabre (Aïki-ken, Iaïdo, Kendo). Uke étant face à soi, déplacement autour de lui, en restant toujours face à lui.
Osari Tobi
- Osari tobi : un saut des 2 pieds (le saut du lapin), plus qu’un pas à proprement parler.
Les ASHI SABAKI s’étudient en ne prenant en compte que celui qui les effectue.
Namba Aruki
Namba aruki : la marche Namba. Déplacement homolatéral (ipsilatéral) des membres (le bras du côté de la jambe qui avance accompagne celle-ci en se déplaçant en même temps qu’elle). Cela permet d’être constamment en équilibre.
À contrario, la marche naturelle de l’être humain provoque un déséquilibre. Lorsque nous marchons normalement, nous balançons notre bras droit en avançant le pied gauche. Et vice versa. Conséquence de quoi, nous tordons le haut de notre corps, ainsi que nos hanches.
Dans la pratique de la marche namba aruki, vous avancez le bras droit et la jambe droite en avant au même moment.
NOMENCLATURE TECHNIQUE
1 – Classification des techniques en fonction de l’attitude
– SUWARI WAZA :
Techniques effectuées à partir de la position assise (seiza).
– HANMI HANDACHI WAZA :
Techniques effectuées à partir de la position assise (seiza) face à un adversaire debout.
– TACHI WAZA :
Techniques effectuées à partir de la position debout.
2 – Classification des techniques
- NAGE WAZA : techniques de projection.
- KATAME WAZA : techniques de contrôle ou d’immobilisation.
- NAGE KATAME WAZA : techniques de projection suivies d’un contrôle.
3 – Classification en fonction de la situation stratégique
- Pratique sans adversaire
- Pratique avec un adversaire
- Pratique avec plusieurs adversaires
- Pratique avec arme contre un (des) adversaire(s) désarmé(s)
- Pratique désarmé contre un (des) adversaire(s) armé(s)
- Pratique avec arme(s)
4 – Kogekiho (formes d’attaque)
Ces formes correspondent à des attaques portées de face, de l’arrière ou de côté.
Saisies
- AIHANMI KATATE DORI : Prise d‘un poignet opposé à une main
- KATATE DORI (GYAKU HANMI KATATE DORI) : Prise d‘un poignet correspondant à une main
- KATA DORI : Prise d’une manche à hauteur de l’épaule
- SODE DORI : Prise d’une manche à hauteur du coude
- MUNA DORI : Prise des revers à une main
- RYOTE DORI : Prise des deux poignets
- KATATE RYOTE DORI (MOROTE DORI) : Prise d’un poignet à deux mains
- RYOKATA DORI : Prise des épaules à deux mains
- RYOSODE DORI : Prise des manches à deux mains à hauteur des coudes
Frappes
- SHOMEN UCHI : Coup de face à la tête avec le tranchant de la main
- YOKOMEN UCHI : Coup de côté à la tête avec le tranchant de la main
- SOKUMEN UCHI : (Gyaku Yokomen Uchi – Suihei Uchi) Coup de côté à la tête avec le tranchant de la main (mais en croisant le bras (ainsi le bras droit frappe la tempe droite))
- KATA DORI MEN UCHI : Prise d’une manche à hauteur de l’épaule et coup de face à la tête avec le tranchant de la main
- MUNA DORI SHOMEN UCHI : Prise des revers à une main et coup de face à la tête avec le tranchant de la main
- TSUKI
- CHUDAN TSUKI : Coup de poing à l’abdomen
- JODAN TSUKI : Coup de poing au visage
- MAE GERI : Coup de pied de face
Saisies arrières
- USHIRO ERI DORI (+ MENUCHI) : Saisie du col par derrière et coup à la tête avec le tranchant de la main
- USHIRO RYOTE DORI (USHIRO RYOTEKUBI DORI) : Saisie arrière des deux poignets
- USHIRO RYOKATA DORI : Saisie arrière des deux épaules
- USHIRO RYOSODE DORI : Saisie arrière des manches à hauteur des coudes
- USHIRO RYOHIJI DORI : Saisie arrière des coudes
- USHIRO KATATE DORI KUBISHIME : Saisie arrière d’un poignet et étranglement
- USHIRO HAGAÏJIME : Saisie à bras le corps par l’arrière

Positions en Aïkido :
- Kenkagoshi
- Pratique à mains nues (Taijutsu)
- Omote Sankaku
- Pratique au Bokken
- Hitoemi (Ura Sankaku)
- Pratique au Jo
- Hitoemi (一重身) est la position idéale dans tous les cas de figure
- Hitoemi permet de se mouvoir le plus rapidement possible dans toutes les situations
- Gyaku Hanmi
- garde inversée
- Aï Hanmi
- garde identique
JIYUGI : Pratique avec un adversaire
- FUTARI GAKE (FUTARI DORI) : Pratique avec deux partenaires, qui saisissent simultanément
- NINNIN GAKE (NINNIN DORI) : Pratique avec deux partenaires
- SANNIN GAKE (SANNIN DORI) : Pratique avec trois partenaires
- TANINZU GAKE : Pratique avec plusieurs partenaires
- BUKI (TANTO, JO, TACHI) : Pratique avec armes
5 – Nom des techniques
A – NAGE WAZA
TECHNIQUES DE PROJECTION
- IRIMI NAGE (+ Forme SOKUMEN) : Projection en entrant dans l’attaque
- SHIHO NAGE : Projection dans toutes les directions
- KAITEN NAGE : Projection en forme de roue
- UCHI KAITEN NAGE
- SOTO KAITEN NAGE
- TENCHI NAGE : Projection par ouverture et déséquilibre haut-bas (ciel-terre)
- KOSHI NAGE : Projection par les hanches
- USHIRO KIRI OTOSHI : Projection arrière par saisie des épaules
- UDE KIME NAGE (HIJI KIME NAGE) : Projection par pression sur le coude
- AIKI OTOSHI : Projection en ramassant les jambes
- SUMI OTOSHI : Projection sur le côté en bloquant la jambe
- AIKI NAGE : Projection en créant le vide sous l’attaque
- KUBI NAGE : Projection en saisissant la tête
- KOKYU NAGE : Projection en utilisant la dynamique de l’attaque
- NANAME KOKYU NAGE (SOKUMEN IRIMI NAGE) : Projection en biais
B – KATAME WAZA
TECHNIQUES DE CONTRÔLE OU D’IMMOBILISATION
- IKKYO (UDEOSAE, IKKAJO)
- NIKYO (KOTEMAWASHI, NIKAJO)
- SANKYO (KOTEHINERI, SANKAJO)
- YONKYO (TEKUBIOSAE, YONKAJO)
- GOKYO ( UDE NOBASHI, GOKAJO)
- HIJI KIME OSAE (ROKKYO, UDEHISHIGI, HIJIKIME, HIJIGATAME)
- UDE GARAMI
C – NAGE KATAME WAZA
TECHNIQUES DE PROJECTION SUIVIES D’UN CONTRÔLE OU D’UNE IMMOBILISATION
- KOTE GAESHI : Projection par retournement / renversement de l’avant-bras
- JUJI GARAMI : Projection par blocage des coudes (bras liés en croix)
- IRIMI NAGE, SHIHO NAGE, KAITEN NAGE, KOSHI NAGE peuvent aussi se terminer par des contrôles.
A ikido Glossaire – Lexique
A | |||
Agatsu – 吾勝 « Victoire sur soi-même ». Selon O Sensei, la vraie victoire (Masakatsu) est celle que l’on remporte contre soi (Agatsu). De fait, une des expressions de O Sensei était « Masakatsu Agatsu » | |||
Age – 上げ Age est une action du sabre vers le haut. Prononcer : agué. Kiri Age : on dévie la lame de l’attaquant par un mouvement de coupe ascendante, mais du dos de la lame. Ce mouvement est utilisé comme une parade et permet d’être immédiatement prêt pour une attaque | |||
Agura – 胡坐 Position assise en tailleur | |||
Aï – 合 Aï : harmonie, union, concordance, unification, rencontre, amour… | |||
Ai Hanmi Katate Dori – 相半身片手取り Saisie à une main d’un poignet en position symétrique | |||
Ai Nuki – 合い抜き Esquives simultanées | |||
Ai Uchi – 相打ち ou 相撃ち Situation au cours de laquelle chacun des deux protagonistes porte, exactement dans le même temps, un coup valable à l’autre | |||
Aïki – 合気 Principe Aïki : cet art de combat est basé sur le principe de coordination entre l’attaque et la défense : rassembler (aï) son énergie (ki) puis l’harmoniser (aï) avec les forces (ki) contraires ou opposées, afin d’acquérir la possibilité de contrôler toute situation conflictuelle. Il y a une notion qui s’appelle main de volubilis dans l’enseignement oral de l’Aïki. Lorsqu’on exécute la technique, on ouvre la main en dessinant des spirales, comme une fleur de volubilis. Ceci nous permet d’absorber la force de l’autre (l’attaquant), nous la faisons nôtre pour la lui renvoyer ensuite | |||
Aïki Nage – 合気投げ Aïki nage est une projection (nage) dans l’harmonie (aïki). Cette forme est applicable sur une quantité d’attaques et sous forme positive (omote) ou négative (ura). Projection en créant le vide sous l’attaque | |||
Aïki Otoshi – 合気落とし Projection par fauchage des jambes. Renversement « aïki ». Sans doute à la fois renversement par « harmonisation des énergies », et par « l’énergie de concorde » (expressions rendant toutes deux aussi incomplètement la notion de aïki 合気). Otoshi 落とし : action de faire tomber, du verbe « Otosu » 落とす : faire tomber | |||
Aïki-Taïsō – 合気体操 Gymnastique japonaise. AÏKI vient du mot AÏKIDO : union (harmonie) des énergies, et du mot TAÏSO : gymnastique, TAI : corps, SO : préparer, manipuler, diriger… Par conséquent, Aïki-Taïso signifie « préparer le corps harmonieusement », ou « gymnastique pour harmoniser l’énergie du corps et de l’esprit ». L’Aïki-Taïso est une méthode spécifique et complète de préparation physique et mentale à la pratique des Arts Martiaux et fait parfois partie des activités dites « gym douce ou sport bien-être » mais pas seulement. Aïki (合気) : union (harmonie) des énergies, – Taisō (体操) : gymnastique | |||
Aïkidō – 合気道 Aï : harmonie, concordance – Ki : énergie, force vitale – Dō : voie, chemin. 合 ai : du verbe au, concorder ; harmonie / 気 ki : énergie / 道 dō : la voie. AIKIDO : « la voie de l’harmonisation des énergies » | |||
Aïkidogi – 愛機ドギ Vêtement spécifique à la pratique de l’Aïkido (veste et panatalon). Gi : vêtement | |||
Aïkidoka – アイキドカ Enseignant professionnel d’Aïkido qui se voue uniquement à cet art | |||
Aïkijo – アイキジョ Pratique du bâton (Jo, Jyo), propre à l’Aikido (une méthode a été codifiée par Morihiro SAITO). Ensemble de techniques de bâton (Jo) pratiquées selon les principes de l’aïkido. Le Jo en Aïkido n’est pas utilisé comme un bâton, à contrario du Jodo, mais comme un Yari (lance) | |||
Aïkikaï – 合気会 La Fondation Aikikai (財団法人合気会) est une organisation créée en 1948 par Kisshomaru Ueshiba (troisième fils de Morihei Ueshiba, fondateur de l’Aïkido) avec l’appui de son père pour promouvoir le développement de l’aïkido | |||
Aïkikaï Hombu Dojo – 合気会本部道場 Le dojo central de l’Aïkikaï est l’Aïkikaï Hombu Dojo (合気会本部道場), un bâtiment en béton de quatre étages construit en 1967 pour remplacer la structure originale en bois du Kobukan (皇武館) qui datait de 1931. Le dojo est situé au cœur de l’arrondissement de Shinjuku à Tokyo, dans le quartier de Wakamatsu-cho. Une équipe d’une trentaine d’instructeurs s’y relaie pour assurer les différents cours chaque jour. Le bâtiment est composé de trois dojos, le plus grand au deuxième étage accueille les cours avancés, et les deux autres, au premier et troisième étages servent respectivement pour les cours débutants et spéciaux. L’Hombu Dojo de l’Aïkikaï de Tokyo est considéré comme le centre mondial de l’Aïkido, son Dojo-Chō (instructeur en chef) n’est autre que l’arrière petit-fils du fondateur (voir Dojo-Chō & Ueshiba) | |||
Aïkiken – アイキケン Pratique du Ken (Bokken, Bokuto), propre à l’Aikido (une méthode a été codifiée par Morihiro SAITO). Ensemble de techniques de sabre en bois (Bokken) pratiquées selon les principes de l’aïkido | |||
Aïkishugyosha – アイキシュギョシャ Pratiquant d’Aïkido, étudiant de l’Aïkido | |||
Aïte – 相手 Le partenaire, « celui qui prête sa main », qui entre dans la technique de Tori (Nage ou Shite), sans réellement subir, car avec un bon Ukemi, il pourra préserver son intégrité physique | |||
Ame no Tori Fune – 天の鳥舟 Exercice du rameur. Ame no = du ciel. Tori = oiseau. Fune = bateau. On rame comme dans un bateau pour aller chercher le paradis. Hidari Hanmi : ei-ho – Migi Hanmi : ei-sa – Hidari Hanmi : ei-ei. Alterné par les « Kotodama » : o – a – i mis en action par « Furitama » | |||
Arigatai – 有り難い Reconnaissant, bienvenu, apprécié, évoquant la gratitude. C’est de cet adjectif que dérive arigatō (ありがとう) qui veut dire merci | |||
Arigatō – 有難う Merci. Différentes façons de dire « merci », suivant à qui l’on s’adresse et quand : Domo, Arigato, Domo Arigato, Domo Arigato Gozaimasu / Domo Arigato Gozaimashita | |||
Arukikata – 歩き方 Allure, marche, façon de marcher | |||
Ashi – 足 Pied, jambe, pas. Ashi Sabaki : mouvement des pieds. Ashi Baraï : balayage des jambes. Les pas en Aïkido : Ikake ashi, Iraki ashi, Ayumi ashi, Mawari ashi, Roppo ashi, Tenkan ashi, Tsugi ashi, Okuri ashi, No sumi ashi, Mussoku no ashi, Suri ashi, Hiraki ashi, Yose Ashi, Sashikomi Ashi, Sashikae Ashi, Kumo Ashi, Kani Ashi, Chidori Ashi, Shumoku Ashi, Osari tobi, … | |||
Ashi no Mawashi Mage – 足の回し曲げ Flexion des jambes en décrivant des cercles avec les genoux. Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. Tenez-vous droit en joignant les pointes des pieds. Posez les deux mains sur les genoux ; pliez légèrement les deux jambes. À partir de la gauche, faites tourner 10 fois vers la droite avec une grande amplitude. Redressez-vous et recommencez en sens inverse. Ashi (足) : pied, jambe – No (の) : particule de liaison – Mawashi (回し) : tournant – Mage (曲げ) : flexion, de Mageru (曲げる) : courber, plier, arquer | |||
Atemi – 当て身 Coup porté théoriquement à des endroits vitaux du corps humain (pour perturber et permettre le déséquilibre). Ate (当て) : but, fin, du verbe Ateru (当てる) : frapper juste, deviner, appliquer, heurter – Mi (身) : corps | |||
Atemi Waza – 当身技 ou 当て身技 Un atemi est dans les budō (arts martiaux japonais), un coup porté sans arme à une partie vitale. Il s’agit de coups portés avec la main, le poing, le pied, ou encore avec le tranchant de la main. Le terme atemi waza désigne les techniques d’atemi | |||
Ato – 後 Arrière, après, derrière, plus tard, reste | |||
Awase – 合わせ Fusionner avec le partenaire (la manière de cueillir et d’accueillir son partenaire de façon à fusionner et non s’affronter avec lui), ensemble, s’harmoniser | |||
Ayumi Ashi – 歩み足 Le pas de marche. Marche ordinaire, normale, où les jambes se déplacent vers l’avant alternativement. Ayumi 歩み du verbe ayumu 歩む : marcher, Ashi 足 : pied, pas, jambe | |||
B | |||
Ba Duan Jin – 八段金 Ba Duan Jin, littéralement les 8 (八 bā) pièces (段 duan) de brocart (金 jin), ces exercices furent créés par Yue Fei (Général du 12ème siècle après JC) pour améliorer la santé de ses soldats. À l’origine, il existait 12 exercices, ramenés à 8, de nos jours. Ba duan jin (chinois traditionnel : 八段錦 ; litt. : Les huit pièces de brocart) est une gymnastique chinoise (ou qi gong, 氣功) visant à rendre l’organisme plus résistant et prolonger la vie | |||
Baraï – 払い Balayage | |||
Battō Jutsu – 抜刀術 Art de dégainer le sabre (forme ancienne de Iaïdo). Technique de coupes au sabre | |||
Battōdō – 抜刀道 L’art ou la voie de la coupe (voir Tameshigiri). Le battōdō (battō-jutsu 抜刀術) est une discipline dans l’apprentissage du sabre japonais au même titre que le kenjutsu, le kendo et l’iaidō. Il était enseigné dans les koryu (écoles anciennes). Certaines écoles perpétuent cet enseignement. L’entraînement au battōdō se fait sur des bottes de paille ou sur des roseaux tressés. Cependant, dans le Japon médiéval, les samouraïs s’entraînaient sur des prisonniers ou des condamnés. Les samouraïs coupaient alors le corps des prisonniers. La coupe la plus facile était la coupe du poignet, mais cela allait jusqu’à des coupes impliquant plusieurs personnes | |||
Bō – 棒 Bâton long (1,80 m) | |||
Bō-Jutsu – 棒術 Art ou bien technique du bâton long | |||
Bokken – 木剣 Sabre de bois (nom hors du Japon) imitant la forme du katana. Il peut être utilisé avec la garde (tsuba) qui protège les mains, ou sans la garde | |||
Bokutō – 木刀 Sabre de bois (nom au Japon) imitant la forme du katana. Il peut être utilisé avec la garde (tsuba) qui protège les mains, ou sans la garde | |||
Bōshi – 帽子 Le boshi est un terme utilisé pour décrire la pointe du hamon (la ligne de trempe visible) d’un sabre japonais | |||
Bu – 分 Unité de mesure japonaise. 1 (Bu) 分 = 0.303 cm = 1/10 (Sun) 寸 | |||
Bu – 武 Bu de Budō. Bu : « celui qui arrête les lances », c’est-à-dire le pacificateur | |||
Budō – 武道 Voie de la guerre, art martial, art guerrier. Gendai Budō : arts martiaux modernes (Gendai : de nos jours), exemple : Aïkidō, Judō, Karaté-dō, Shorinji kempo, Kūdō… | |||
Budō Seishin – 武道精神 Esprit Budō | |||
Buki-waza – 武器技 Buki (武器) : armes. Waza (技) : technique. Techniques d’armes en Aikido | |||
Bushi – 武士 Guerrier, samouraï | |||
Bushidō – 武士道 La voie du guerrier. Code d’Honneur des Bushi. Le code des principes moraux que les guerriers japonais (samouraï et bushi) étaient tenus d’observer. 7 vertus universelles et intemporelles. 1. Gi : Rigueur ou droiture. 2. Yu : Courage. 3. Jin : Bienveillance ou compassion. 4. Rei : Politesse ou respect. 5. Makoto : Honnêteté ou sincérité. 6. Meiyo : Honneur. 7. Chugi : Loyauté | |||
C | |||
Chakin Shibori – 茶巾絞り Presse-torchon. Chakin (茶巾) = torchon / Shibori (絞り) = presse, essore, du verbe Shiborikomu (絞り込む) : presser, essorer. Soit la position particulière des mains sur la Tsuka (poignée) du sabre, en torsion vers l’intérieur. Chakin Shibori s’apparente à un double Yonkyo | |||
Chakuchi Ashi – 着地足 Littéralement « pied qui atterrît »; pas où un pied prend la place de l’autre. 着 (chaku) : arriver à, 地 (chi) : sol, terre, chakuchi (着地) : atterrir, Ashi 足 : pas, pied, jambe | |||
Chi – 地 Sol, terre. Ten (天) : le ciel, Chi (地) : la terre. Tenchi Nage (天地なげ) : projection Ciel-Terre. Un bras va se diriger vers le ciel, l’autre vers la terre | |||
Chi Tsuki – 地突き Coup au sol. Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. Écartez largement les pieds d’un pas et demi, tenez-vous droit. Serrez légèrement les deux poings, élevez-les au-dessus de la tête. Pointez les poings vers le sol avec le kiai : « EI ». Ensuite, on ramène les poings vers le haut et on répète. Chi (地) : terre, sol – Tsuki (突き) : poussée, pique, coup | |||
Chiburi – 血振るい Processus par lequel on enlève symboliquement le sang d’une lame d’épée. Le terme chiburi peut ainsi être traduit par « secouer le sang ». Dans l’art martial japonais de l’Iaïdō, cela se fait avant le « notō » ou avant de replacer la lame dans son fourreau (voir Saya) | |||
Chidori Ashi – 千鳥足 Pas chancelants. Pas / pieds de pluvier (« oiseau de pluie », les pluviers arrivant en troupe vers la saison des pluies). Le pluvier marche les pieds tournés vers l’intérieur. Voir Shumoku Ashi | |||
Chikara no dashi-kata – 力の出し方 Travail de la puissance. L’extension de la puissance | |||
Chinmoku – 沈黙 Silence, réticence, inaction | |||
Chinmokusuru – 沈黙する Se taire | |||
Choku Tsuki – 直突き Pique directe. Choku Tsuki est le 1er des 20 Suburi de Jo (des 5 Tsuki no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Chokusen – 直線 Ligne droite, directe. Chokusen : 3ème Kata de Kenjutsu de la 2ère série « Chuden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Chokusen Irimi – 直線入り身 « Entrer directement » : avancer sans sortir de la ligne d’attaque | |||
Chū – 中 Milieu, moyen | |||
Chūdan – 中段 Niveau moyen (plexus solaire). Chūdan : 3ème Kata de Kenjutsu de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo. Chūdan : 3ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Chūdan no Kamae – 中段の構え Garde (Aïkiken, Aïkijo, Kenjutsu, Jojutsu, Jōdō) pointée au niveau du plexus solaire. Légèrement plus basse que Seigan no Kamae dirigé vers la gorge | |||
Chūdan Tsuki – 中段突き Pique ou coup porté à hauteur de l’abdomen-plexus | |||
Chūden – 中伝 Chū : milieu, moyen. Den : transmission. Chūden : enseignement avancé, entre « Shoden » (enseignement des bases) et « Okuden » (enseignement profond) | |||
Chūgi – 忠義 Loyauté. L’une des 7 vertus du Bushido « code d’honneur du Samouraï » | |||
D | |||
Dan – 段 Degré, grade, étape. De nos jours, ils sont au nombre de Huit : Shodan 初段 (1er degré), Nidan 二段 (2ème degré), Sandan 三段 (3ème degré), Yondan 四段 (4ème degré), Godan 五段 (5ème degré), Rokudan 六段 (6ème degré), Nanadan 七段 (7ème degré), Hachidan 八段 (8ème degré) | |||
De aï – 出会い La rencontre, prise de contact, premier temps de la technique (littéralement. : s’harmoniser en allant vers…). Timing : De aï | |||
Den – 伝 Transmission. Voir Shoden, Chuden, Okuden | |||
Deshi – 弟子 Disciple, élève. Uchi Deshi 内弟子 : élève interne / Soto Deshi 外弟子 : élève externe | |||
Dō – 道 Voie, route, chemin (Michi) | |||
Dō Baraï – 胴払 Dō = tronc, torse. Baraï (ou Harai) = balayage. Dō Baraï : 9ème Kata de Ken Taï Jo / Jōdō de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Dō Baraï Uchi – 胴払打ち Frapper sur attaque transversale au torse. Dō = tronc, torse. Baraï (ou Harai) = balayage. Uchi = coup/frappe. Kihon de Jōdō | |||
Dō Giri – どうぞ Coupe horizontale à travers le tronc (coupe de la cuirasse). Autres appellations : Yoko Guruma, Ichimonji | |||
Dōhaï – 同輩 Élève de même ancienneté | |||
Dojo – 道場 Lieu consacré à la pratique des Budō où l’on étudie la voie, dōjō : salle de pratique des arts martiaux | |||
Dojo-cho – 道場長 Dōjō-chō (道場長) : directeur du dojo (instructeur en chef). Le Dojo-cho de l’Aïkikaï Hombu Dojo de Tokyo (centre mondial de l’Aïkido) est Mitsuteru Ueshiba, qui deviendra le 4ème Doshu à la mort de son père, Moriteru UESHIBA | |||
Dori – 取り Saisie. Dori ou Tori du verbe « Toru » 取る, prendre, saisir, voler, enlever, ôter, … Gyaku hanmi katate dori, Ai hanmi katate dori, Sode dori, Hiji dori, Kata dori, Ryote dori, Ryo kata dori, Morote dori, Katate ryote dori, Muna ou Mune dori | |||
Dōsa – 動作 Dōsa : mouvement, comportement, geste. Sōtai Dōsa : travail (mouvement) à deux. Tandoku Dōsa : Travail (mouvement) individuel (seul) | |||
Dōshu – 道主 Littéralement, le Maître de la voie, représentant suprême (technique et spirituelle) de l’art. Actuellement en Aïkido, Moriteru UESHIBA (3ème Doshu) qui succéda à son père Kisshōmaru UESHIBA (2ème Doshu), qui lui, succéda à son père fondateur de l’Aïkido, Morihei UESHIBA (1er Doshu) | |||
Dōzo – どうぞ Voici, tenez, je vous en prie, s’il vous plaît | |||
E | |||
Ekitaï – 液体 Exercice totalement fluide. Déroulement fluide de la technique. Correspond à l’état « fluide » de la matière. Cette forme s’apparente à l’écoulement de l’eau. Recherche de la dynamique et de l’harmonie Uke – Tori dans un travail sans heurts, rapide, alliant souplesse, puissance et précision des gestes et du placement du corps. Niveau avancé de la pratique, ou l’on agit avant l’attaque ou la saisie du partenaire. (cf. « Ryutaï et Sen no Sen ») | |||
Eri – 襟 Col, cou | |||
Eri Dori – 襟取り Ushiro Eri Dori 後ろ襟取り (Saisie arrière au niveau du col, cou) | |||
Etsu – 悦 Eviter l’attaque par un bref recul en restant dans l’axe | |||
F | |||
Fukura – ふくら Le tranchant de la lame du sabre | |||
Furikaburi – 振りかぶり « Brandir le sabre » : lever le sabre en vue d’une coupe | |||
Furitama – 振り玉 Furi : vibration – Tama : sphère (positionner ses mains en forme de sphère au niveau du Hara en effectuant des vibrations). Employé lors de « Ame no Tori Fune » : exercice du rameur, entre-coupé lors des trois différentes exécutions de ei-ho, ei-sa et ei-ei (les Kotodama) | |||
Futari – 二人 Les deux, à deux, deux personnes, couple | |||
Futari Dori – 二人取り Saisie par deux partenaires. Futari Dori ou Ninin Dori est un exercice qui apprend à contrôler deux adversaires qui attaquent simultanément. On utilise très souvent Katate Ryote Dori (Morote Dori) pour illustrer ce travail. Le placement, pour Tori, est d’une importance capitale. En effet, il doit entretenir une triangulation avec les deux assaillants en recherchant une position qui lui permet de ne pas être « pris en sandwich ». Tori va ensuite tenter de déséquilibrer les attaquants afin de les projeter ou de les immobiliser. Il construit son mouvement de façon à ce que les assaillants finissent par se toucher entre eux, ou soient projetés simultanément | |||
Futsū-Geiko – 普通稽古 Les pratiquants, tous niveaux confondus, répètent alternativement la technique proposée par l’enseignant (mode le plus courant dans un Dojo). Futsū (普通) : normal, banal – Keiko (稽古) : pratique, entraînement. Keiko devient Geiko en forme conjuguée (Hitori-Geiko, Ippan-Geiko, Futsu-Geiko, Uchikomi-Geiko, Hikitate-Geiko, Gokaku-Geiko, Kakari-Geiko, Jiyu-Geiko, Mitori-Geiko, Yagai-Geiko, etc…) | |||
G | |||
Gaeshi – 返し Retournement, renvoi. Kote Gaeshi (Kote = avant-bras, Gaeshi = retournement, renvoi) : projection et/ou immobilisation par retournement / renversement de l’avant-bras. Gaeshi / Kaeshi du verbe kaeru (retourner, revenir, rentrer). Gaeshi : 6ème Kata de Kenjutsu de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo. Gaeshi : 6ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Gamae – がまえ Garde, posture. Gamae / Kamae. Gamae : 2ème Kata de Kenjutsu de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo. Gamae : 2ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Ganseki Otoshi – 岩石落とし 岩石 Ganseki : rocher, 落とし Otoshi : faire tomber. Ganseki Otoshi : chute de rocher. Jeter l’adversaire en l’enroulant sur le dos. Forme Ura par Irimi Nage Ura. Forme Omote sur entrée Uchi Kaiten. Technique très peu usitée, technique proposée par Isoyama Hiroshi quasiment à chaque démonstration des « All Japan Aïkido Embukai » de Tokyo | |||
Garami – 絡み Lier, nouer, maintenir. Ude Garami : Ude (bras) Garami (lier, nouer, maintenir), Juji Garami : Juji (croix) Garami (lier, nouer, maintenir). Garami / Karami du verbe Karamu 絡む : se nouer, s’emmêler, s’enrouler | |||
Gedan – 下段 Niveau bas. Partie inférieure. Gedan : 4ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Gedan no Kamae – 下段の構え La garde basse (Gedan), la pointe du sabre se dirige vers le sol et vers l’un des genoux de l’adversaire, la poignée (Tsuka) au niveau du bassin. Avec un sabre réel elle fait peser sur I’adversaire la menace d’une attaque par en bas (type Kesagiri) extrêmement difficile voire impossible à parer. Si cette garde ressemble à une posture défensive, il s’agit en fait d’une posture d’attaque capable de dévier le sabre d’un adversaire et créer des opportunités. Elle permet également de dissimuler l’intention de l’utilisateur. La menace doit passer totalement dans l’attitude générale, notamment dans le Metsuke (regard). Dans les textes anciens, cette garde est souvent appelée Garde de la terre (Tsuchi-no-kamae). C’est la position de fin de coupe Kesa Giri. Au sein du Koryu Yagyū Shinkage-ryū on l’appelle le Kamae de la Terre (地の構え, chi-no-kamae) | |||
Gedan Tsuki – 下段突き Pique ou coup porté au niveau inférieur du corps (entre la ceinture et les pieds) | |||
Geiko – 稽古 Entraînement. Forme conjuguée de Keiko. Go no Geiko, Ju no Geiko, Ryu no Geiko. Hitori-Geiko, Ippan-Geiko, Futsu-Geiko, Uchikomi-Geiko, Hikitate-Geiko, Gokaku-Geiko, Kakari-Geiko, Jiyu-Geiko, Mitori-Geiko, Yagai-Geiko, etc… | |||
Geri / Keri – 蹴り Coup de pied (Mae Geri = Mae : devant / de face, Geri : coup de pied). Geri / Keri provient du verbe Keru 蹴る : frapper du pied | |||
Gi – 着 Tenue d’entraînement appelé à tort KIMONO. JUDOGI : tenue de Judo, KARATEGI : tenue de KARATE, AIKIDOGI : tenue d’AIKIDO. keikogi est ce qu’on appelle en France dans les dojo d’art martiaux le « kimono » (着物). Mais c’est une erreur, car ils n’ont rien de semblable | |||
Gi – 義 Droiture, rigueur. Justesse, règle, moralité. L’une des 7 vertus du Bushido « code d’honneur du Samouraï » | |||
Gi – 義 La technique, l’habileté (cf. « SHIN, GI, TAI ») | |||
Giri – 切り Coupe, de Kiri, Kiritsukeru : couper, fendre. Shihō-Giri, Happō-Giri, Kesa Giri, etc… | |||
Go – 五 Chiffre cinq. Go : 五 | |||
Go no Geiko – 五の芸子 Entraînement « fort ». C’est le premier niveau de travail, solide et précis, on dit souvent statique. Corps très ferme, « lourd », la force physique est employée offrant une résistance au mouvement, sans jamais bloquer, pour développer la musculature, la puissance, la stabilité, chercher le point de déséquilibre de Uke. (cf. « Kotaï et Go no Sen ») | |||
Go no Sen – 後の先 Après l’attaque / Réaction. Si « sen » est l’action d’attaque : « go no sen » correspond à laisser se dérouler l’attaque et contre-attaquer dans un second temps. En Go (après) No Sen (premier pas), le défenseur est en réaction suite à l’attaque. Il « bloque », puis il contre après avoir contrôlé l’attaque. C’est le contrôle de l’attaque qui permet d’ouvrir les opportunités de contre-attaque. Mais Go No Sen n’est pas simplement une défense et contre-attaque. Le Go No Sen implique un état mental spécifique pour que la reprise de l’initiative se réalise en harmonie avec le mouvement de l’attaque, même si elle se réalise après l’attaque sur la ligne temporelle. (cf. « Kotaï et Go no Geiko ») | |||
Godan – 五段 Ceinture noire 5ème Dan, 5ème degré | |||
Gokaku-Geiko – 互角稽古 Les pratiquants sont de niveau technique équivalent, de force physique comparable, et étudient sans blocage ni frivolité des techniques peu enseignées, des difficultés particulières. Gokaku (互角) : égalité – Keiko (稽古) : pratique, entraînement. Keiko devient Geiko en forme conjuguée (Hitori-Geiko, Ippan-Geiko, Futsu-Geiko, Uchikomi-Geiko, Hikitate-Geiko, Gokaku-Geiko, Kakari-Geiko, Jiyu-Geiko, Mitori-Geiko, Yagai-Geiko, etc…) | |||
Gokyō – 五教 Cinquième principe. Technique fondamentale, issue des cinq principes fondamentaux, base de l’enseignement traditionnel de l’Aikido (autres dénominations : Ude Nobashi, Gokajo). Gokyo : « étirement du bras ». Go : cinq (5) – Kyō : principe | |||
Gyaku – 逆 Inverse, contraire, opposé | |||
Gyaku Hanmi Katate Dori – 逆半身片手取り Gyaku : inversé / Hanmi : Han = moitié, demi – Mi : corps / Katate : une seule main / Dori – Tori : saisie. Saisie à une main d’un poignet en position spéculaire | |||
Gyaku Yokomen Uchi – 逆横面打ち (Autres appellations : Suihei Uchi / Sokumen Uchi) : Frappe sur le côté de la tête, mais en croisant le bras (ainsi le bras droit frappe la tempe droite) | |||
Gyaku Yokomen Ushiro Tsuki – 逆横面後ろ突き Frappe latérale inversée et pique arrière. Gyaku Yokomen Ushiro Tsuki est le 10ème des 20 Suburi de Jo (des 5 Shōmen no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Gyakute – 逆手 Manière de tenir l’arme avec la main en position inversée. Gyakute : 3ème Kata de Ken Taï Jo / Jōdō de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo. Gyakute : 7ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Gyakute no Kamae – 逆手の構え Kamae (garde) de Jōdō, Jōjutsu. « la posture de prise inversée ». On part de « Tsune no Kamae », mais avec une prise inversée (Gyakute). Faites un pas à droite en avant et faites pivoter le bâton de Jō par-dessus l’épaule droite en formant un grand arc. Levez la main droite et avancez la main droite pour qu’elle vienne devant la main gauche. Le poignet droit doit être dirigé vers le haut (inversement pour le côté gauche). Gardez les mains sur la ligne médiane (la pointe du Jō vise les yeux de l’adversaire) | |||
Gyakute Tsuki – 逆⼿手付 Coup d’estoc avec la main en position inversée. Kihon de Jōdō | |||
Gyakute Uchi – 逆手打ち Frappe avec la main en position inversée. Kihon de Jōdō | |||
H | |||
Ha – 刃 Lame. La lame d’une arme japonaise | |||
Hachi – 八 Chiffre huit (8). Hachi : 八. Prononciation : Hatchi | |||
Hachidan – 八段 Ceinture noire 8ème Dan, 8ème degré (de nos jours, grade ultime en Aïkido) | |||
Hagaijime – 羽交い締め Fait d’immobiliser quelqu’un en plaçant ses bras en dessous des aisselles. Ushiro Hagaijime : enlacement de la poitrine par derrière. Hagai = extérieur, dehors. Jime (Shime) : substantif du verbe shimeru 絞める, « serrer (avec un lien) », « nouer une cravate », « étrangler » | |||
Hai – はい Oui | |||
Haishin Undō – 配信運動 Exercice d’étirement de dos à dos en fin d’entrainement, peut être pratiqué debout (à mains nues, sur ryote dori shiho nage ou à l’aide d’un Jo), ou bien, au sol, l’un effectue un pont avec son corps et l’autre s’étend sur celui-ci, les dos face à face (les corps sont perpendiculaires) | |||
Hakama – 袴 Pantalon ample, jupe culotte traditionnelle portée dans bon nombre de BUDO classiques | |||
Hamon – 刃文 Ligne de trempe de la lame d’un sabre japonais. Le hamon se présente comme une traînée de couleur laiteuse qui suit le tranchant de la lame. Il est le résultat du traitement thermique (la trempe) destiné à durcir la partie tranchante du katana | |||
Hanmi – 半身 Position asymétrique de base d’Aïkido : un côté en avant (de moitié) | |||
Hanmi Handachi Waza – 半身半立ち技 Techniques à genoux (Tori) sur attaque debout (Uke). Han : moitié, demi – Mi : corps / Han : moitié, demi – Dachi-Tachi : debout / Waza : technique. Hanmi Handachi ou Hantachi Waza | |||
Hansha – 反射 Réflexion, réverbération, reflet. Hansha : 4ème Kata de Kenjutsu de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Hanshi – 範士 Maître dans le système des grades japonais dans les arts traditionnels (go, shakuhachi, etc.) et les arts martiaux. En karaté, le titre de hanshi ne s’obtient, en principe, que plus de 15 ans après celui de kyoshi et 55 ans révolus. Le titre de hanshi a été créé par le Dai Nippon Butoku Kai (organisation non gouvernementale créée en 1895 avec le parrainage de l’Empereur du Japon. Son objectif premier était d’aider à la préservation des arts traditionnels ainsi qu’à encourager leur enseignement et leur diffusion, notamment dans le système éducatif de l’ère Meiji) | |||
Happō – 八方 Huit directions (Hachi : 8 & Hō : direction) | |||
Happō Giri – 八方斬 Happō Giri est un exercice réalisé avec le bokken, coupant dans huit directions (8 points cardinaux). 八 : huit, 方 : directions, alternatives, 斬 : couper avec une lame | |||
Hara – 腹 Le ventre, estomac, considéré comme centre vital des énergies | |||
Hasaki – 刃先 Le tranchant de la lame d’un sabre japonais | |||
Hasso – はっそ ou 八曽 Attaque. Position Hasso no Kamae : garde latérale haute. Hasso : 8ème Kata de Kenjutsu de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo. Hasso : 9ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Hasso Gaeshi Tsuki – 八相返し突き Pique avant à partir de la garde latérale haute. Hasso Gaeshi Tsuki est le 15ème des 20 Suburi de Jo (des 5 Hasso no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Hasso Gaeshi Uchi – 八相返し打ち Frappe à partir de la garde latérale haute. Hasso Gaeshi Uchi est le 14ème des 20 Suburi de Jo (des 5 Hasso no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Hasso Gaeshi Ushiro Haraï/Baraï – 八相返後ろ払い Balayage arrière à partir de la garde latérale haute. Hasso Gaeshi Ushiro Haraï/Baraï est le 18ème des 20 Suburi de Jo (des 5 Hasso no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Hasso Gaeshi Ushiro Tsuki – 八相返し後ろ突き Pique arrière à partir de la garde latérale haute. Hasso Gaeshi Ushiro Tsuki est le 16ème des 20 Suburi de Jo (des 5 Hasso no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Hasso Gaeshi Ushiro Uchi – 八相返し後ろ打ち Frappe arrière à partir de la garde latérale haute. Hasso Gaeshi Ushiro Uchi est le 17ème des 20 Suburi de Jo (des 5 Hasso no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Hasso no Bu – 八相の武 Frappes en forme de 8. Série de cinq frappes utilisant la garde latérale haute « Hasso » issue des 20 Suburi de Jo, faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Hasso no Kamae – 八相の構え Kamae (garde) au Kenjutsu, Aïkiken, Aïkijo, Jōdō, Jōjutsu. Autre appellation au Kenjutsu : In no Kamae, le sabre est tenu lame vers le haut, la poignée (Tsuka) au niveau de l’épaule. Il est prêt à couper en Kesa Giri. La garde Hasso-no-kamae, connue aussi sous le nom de Garde du bois. En Hasso, le pratiquant porte la garde de son sabre à la hauteur de sa bouche sur le coté droit, sabre légèrement incliné sur la droite, pied gauche en avant. Cette garde présente l’avantage de fausser entièrement le Ma-ai (distance, intervalle), car il n’y a pour l’adversaire aucun repère pour la mesurer. Lorsque l’on exécute Hasso no kamae, nous devons rester simples et forts comme « Un arbre », à même de respecter son adversaire « D’en haut ». Hasso est considéré comme une variante de Jodan no kamae et, par conséquent, est une garde offensive. Au Jōdō, Jōjutsu : position Hidari Hanmi. La garde Hasso no Kamae est une garde pour laquelle le Jō est tenu verticalement sur le côté, les mains au niveau de la tête, pointant vers le haut ; en partant de la position de base, l’extrémité du Jō décrit un 8 pour arriver en position Hasso | |||
Hasuji – 刃筋 Ligne de coupe. Dans les arts du sabre japonais (kenjutsu, kendo, iaïdō), désigne la trajectoire de la lame lors d’une coupe ainsi que l’orientation de son tranchant et le plan dans lequel elle se déplace | |||
Hazushi – 外 Eviter, dévier. Voir Taï Hazushi, Taï Hazushi Uchi, Tsuki Hazushi Uchi. Hazushi : 1er Kata de Jō (Jōjutsu) de la 2ème série « Chūden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Henka – 変化 Changement | |||
Henka Waza – 変化技 Henka : changement – Waza : technique. Variations, enchaînements. Technique commencée et finie pour diverses raisons avec une autre | |||
Hidari – 左 Gauche. Hidari Hanmi : garde gauche | |||
Hidari Nagare Gaeshi Ushiro Uchi – 左流れ返し後ろ打ち Frappe fluide tournante à gauche (si pied droit en avant au début) – Retour gauche et frappe. Hidari Nagare Gaeshi Ushiro Uchi est le 19ème des 20 Suburi de Jo (des 2 Nagare no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Hiji – 肘 Coude | |||
Hiji Kime Osae – 肘極押さえ Immobilisation par blocage du coude en action inverse. Hiji : coude, Kime : verrouillage (du verbe Kimeru : décider, déterminer, fixer), Osae : immobilisation. Autres appellations : ROKKYO, UDEHISHIGI, HIJIKIME, HIJIGATAME | |||
Hiki Ashi – 引き足 Reculer d’un pas | |||
Hiki Otoshi – 引落 Retirer et faire tomber. HIKI = retirer. OTOSHI = faire tomber. Hiki Otoshi : 4ème Kata de Ken Taï Jo / Jōdō de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Hiki Otoshi no Kamae – 引落の構え Garde (Kamae) au Jōdō, Jōjutsu. Position de frappe ou de balayage. On part de « Tsune no Kamae », glissez vers l’avant avec le pied gauche et l’épaule gauche, saisissez Jo-kissaki par le haut avec la main gauche. Le Jō est tenu à côté du corps | |||
Hiki Otoshi Uchi – 引落打 Retirer le Jō et frapper pour faire tomber. HIKI = retirer. OTOSHI = faire tomber. UCHI = coup/frappe. Kihon de Jōdō | |||
Hikitate-Geiko – 引き立て稽古 Sans jamais bloquer le mouvement, le pratiquant le plus expérimenté fait progresser le moins avancé en annulant les effets de mouvements mal placés ou désordonnés et en ne s’obligeant pas à chuter. La chute intervient lorsque le mouvement est correct, le déséquilibre réel. Méthode qui vise à corriger les défauts avec bienveillance. Hikitate (引き立て) : fait d’accompagner, faveur – Keiko (稽古) : pratique, entraînement. Keiko devient Geiko en forme conjuguée (Hitori-Geiko, Ippan-Geiko, Futsu-Geiko, Uchikomi-Geiko, Hikitate-Geiko, Gokaku-Geiko, Kakari-Geiko, Jiyu-Geiko, Mitori-Geiko, Yagai-Geiko, etc…) | |||
Hiraki – 開き Début, commencement, ouverture | |||
Hiraki Ashi – 开足 ou 開き足 Le pas latéral. Utilisé en Aikido pour un déplacement latéral sur Yokomen Uchi, Kata Dori ou Gyaku Hanmi Katate Dori, mais plus souvent dans la pratique du sabre (Aïkiken, Iaïdo, Kendo). Uke étant face à soi, déplacement autour de lui, en restant toujours face à lui (pas latéral). Déplacement des pieds en ouverture droite (pied droit devant pied gauche) ou gauche (pied gauche devant pied droit), pour l’esquive ou l’attaque latérale. Hiraki 开 / 開き : ouvrir, commencer, initier, Ashi 足 : pied, pas, jambe | |||
Hissage no Kamae – 引っ提げの構え Kamae (garde) au Jōdō, Jōjutsu. Position latérale. Jo reposant au sol verticalement derrière soi, main droite au milieu | |||
Hitoemi – 一重身 La position Hitoemi consiste à avoir la pointe des orteils du pied antérieur dans l’alignement des orteils du pied postérieur. C’est « la » garde (kamae) de base au Jo. C’est également, la garde fondamentale de l’Aïkido, parce que hitoemi permet de se mouvoir facilement face à n’importe quelle attaque et, de là, pratiquer toutes les techniques et de les assimiler. Autre appellation : Ura Sankaku | |||
Hitori-Geiko – 独り稽古 Pratique seul, dans le Dojo, ou en dehors du Dojo : respirations, mouvements, déplacements… Hitori (独り) : seul – Keiko (稽古) : pratique, entraînement. Keiko devient Geiko en forme conjuguée (Hitori-Geiko, Ippan-Geiko, Futsu-Geiko, Uchikomi-Geiko, Hikitate-Geiko, Gokaku-Geiko, Kakari-Geiko, Jiyu-Geiko, Mitori-Geiko, Yagai-Geiko, etc…) | |||
Hiza – 膝 Genou. Tate Hiza : position où l’on est assis par terre, les fesses reposant sur le pied gauche, la jambe gauche étant repliée, et le pied droit étant posé à plat (le genou droit est donc levé). Position employée principalement au Iaïdo. | |||
Hiza no Kusshin – 膝の屈伸 Flexion des genoux. Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. Jambes serrées, corps redressé, posez les mains sur les genoux, accroupissez-vous, puis redressez-vous. Répétez dix fois. Hiza (膝) : genou – No (の) : particule de liaison – Kusshin (屈伸) : élasticité | |||
Hiza Tataki – 膝叩き Frappes au niveau des genoux (bas du corps). Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. En position Seiza, frappez légèrement le bas du corps. Hiza (膝) : genou – Tataki (叩き) : frappe, claque, gifle, de Tatakitsukeru (叩き付ける) : frapper lourdement | |||
Hō – 方 Direction. Shihō Nage : Shi = quatre, Hō = direction, Nage = projection | |||
Hō – 法 Loi, méthode. Kokyū Hō : exercice d’expansion de l’énergie interne. KO = expire, KYU = inspire, HO = méthode, loi | |||
Hodoki – 解き Hodoki : sauvetage, libération, ouverture. Du verbe Hodokeru (解ける) : se défaire, se découdre. Voir Te Hodoki | |||
Hon – 本 Livre, principal. Voir Kihon, Honte… Ki : base – Hon : livre | |||
Honte – 本手 Manière de tenir l’arme avec la main en position normale. Honte : 2ème Kata de Ken Taï Jo / Jōdō de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo. Honte : 8ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Honte no Kamae – 本手の構え Kamae (garde) au Jōdō, Jōjutsu. À partir de la position Tsune no Kamae, faites un pas à droite en avant et tendez votre bras droit vers l’avant. Glisser en arrière avec la main droite 25 % (inversement pour le côté gauche). les mains tiennent le bâton (Jō) avec une prise normale (Honte). Gardez les mains sur la ligne médiane (la pointe du Jō vise les yeux de l’adversaire) | |||
Honte Uchi – 本手打ち Frappe avec la main en position de base (normale). Kihon de Jōdō | |||
Hoso Michi no kamae – 細道の構え Kamae (garde) au Jōdō, Jōjutsu. Jō saisi par la main droite d’un bout, reposant sur l’épaule droite | |||
I | |||
I – 意 Intention, sens, propos, ce que l’on met de notre esprit dans nos actions. Il est intéressant de noter que le bas du caractère contient le cœur qui est le logis de l’esprit | |||
I Shin den Shin – 以心伝心 Litt : « (c’est) comme transmettre d’un cœur à (un autre) cœur ». Désigne un type de transmission ou d’interaction profonde entre deux êtres que l’on retrouve dans les traditions spirituelles, martiales et médicales de l’extrême Orient | |||
Iaïdō – 居合道 Voie du sabre japonais. Art martial japonais basé sur l’action de dégainer le sabre et de frapper (de taille ou d’estoc) en un seul geste. Le terme iaidō (居合道) est composé de trois kanjis signifiant approximativement : « vivre », « exister » (居, i), « harmonie », « union » (合, ai), « voie » (道, dō). Iaidō peut donc se traduire par « la voie de la vie en harmonie », ou « exister en union avec la voie », ou « la voie de l’unité de l’individu » | |||
Iaïtō – 居合刀 Sabre d’entraînement au Iaï (Iaïdō), non tranchant. Voir également Mogitō et Mozōtō | |||
Ichi – 一 Chiffre un (1). Ichi : 一. Prononciation : itchi | |||
Ichi no Kamae – 一の構え Garde de Kenjutsu. Garde « pointée ». En position Migi (droite) Hanmi, garde au niveau Jodan (niveau haut), les bras sont tendus et pointés vers le partenaire / adversaire. L’arme est la parfaite extension des bras au niveau des épaules (le sabre, les bras et les épaules ont un visuel similaire au pinceau écrivant le kanji « 一 », ichi) | |||
Ichi Rei no Kamae – 一礼の構え Kamae (garde) au Jōdō, Jōjutsu. « Monomi » accroupi : position de repos. Jō reposant au sol en travers devant soi, tenu par la main droite en position accroupi | |||
Ichimonji – 一文字 Au Kenjutsu : coupe horizontale au niveau du ventre ; elle se fait d’une garde Waki no Kamae, et en fin de coupe, il suffit de faire pivoter les poignets pour avoir la garde Waki no Kamae de l’autre côté. Ichimonji : le sabre a un mouvement similaire au pinceau écrivant le Kanji « ichi » (1). Autres appellations : Yoko Guruma, Dō Giri. Au Jōdō : c’est une garde (Ichimonji no Kamae) et une frappe avec le Jō en Honte et en Gyakute | |||
Ichimonji Gyakute Uchi – 一文字逆手打ち Frappe avec le Jō au Jōdō. Jō à l’horizontal au-dessus de la tête, saisi par les extrémités. Le Jō représente le Kanji « ichi », soit un (1). Lancer le Jō en glissant la main sur son dos. La main avant (extérieur) est en Gyakute, tandis que la main arrière garde la prise Honte. Le pas et la frappe démarrent et s’arrêtent en même temps. La frappe vise entre les yeux de l’adversaire | |||
Ichimonji Honte Uchi – 一文字本手打ち Frappe avec le Jō au Jōdō. Jō à l’horizontal au-dessus de la tête, saisi par les extrémités. Le Jō représente le Kanji « ichi », soit un (1). Lancer le Jō en glissant la main sur son dos. La main avant (extérieur) est en Honte, ainsi que la main arrière. Le pas et la frappe démarrent et s’arrêtent en même temps. La frappe vise entre les yeux de l’adversaire | |||
Ichimonji no Kamae – 一文字の構え Kamae (garde) au Jōdō, Jōjutsu. Position aérienne. Jō à l’horizontal au-dessus de la tête, saisi par les extrémités. Le Jō représente le Kanji « ichi », soit un (1) | |||
Ïe – いいえ Non (iie) | |||
Ikake Ashi – いかけ足 On reste du même côté de la ligne et on change de pied en haut du triangle ce qui change le hanmi (position de profil). Ikakeru (いかける) : sortir, traîner, Ikake (いかけ) : sortir, Ashi (足) : pied, pas, jambe | |||
Iki – 息 Respiration, souffle | |||
Iki – 意気 Esprit, état d’esprit, tempérament, courage, cran, confiance en soi | |||
Ikkyō – 一教 Premier principe. Technique fondamentale, issue des cinq principes fondamentaux, base de l’enseignement traditionnel de l’Aikido (autres dénominations : Ude Osae, Oshi Taoshi, Ikkajo : 一カ条). Ikkyo : « immobilisation du bras ». I de Ichi : un (1) – Kyō : principe | |||
Ikkyō Undō – 一教運動 Exercice du premier principe préparatoire à la pratique de l’Aïkido. Exercice / mouvement dans lequel on balance ses bras vers le haut au compte 1 (ichi) et les balance vers le bas au compte 2 (ni). Ikkyō (一教) : premier principe – Undō (運動) : mouvement, déplacement, exercice (physique) | |||
Imawa – 今際 Au seuil de la mort, fait de vivre sa dernière heure, ses derniers instants. Imawa : 9ème Kata de Kenjutsu de la 2ème série « Chuden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
In – 陰 Yin, de Yin & Yang (chinois). Au cœur du Taoïsme, in 陰 (négatif, caché, ombre, noir, féminin) et yō 陽 (positif, soleil, blanc, masculin), expriment le contraste, l’union et l’alternance des opposés. Adopté par la culture japonaise, ce concept se retrouve dans de nombreux domaines de la vie quotidienne, de l’architecture aux arts en passant par les pratiques martiales | |||
In no Kamae – 陰の構え Garde de Kenjutsu. In no Kamae : « garde de l’ombre » (aussi appelé Hasso no Kamae). Le sabre est tenu lame vers le haut, la poignée (Tsuka) au niveau de l’épaule. Il est prêt à couper en Kesa Giri. La garde In-no-kamae, connue aussi sous le nom de Garde du bois. En Hasso, le pratiquant porte la garde de son sabre à la hauteur de sa bouche sur le coté droit, sabre légèrement incliné sur la droite, pied gauche en avant. Cette garde présente l’avantage de fausser entièrement le Ma-ai (distance, intervalle), car il n’y a pour l’adversaire aucun repère pour la mesurer | |||
Inochi o Tatsu – 命を⽴立つ Survivre à sa vie. Inochiwotatsu (命を絶つ) : ôter la vie, tuer. Inochi o Tatsu : 10ème Kata de Kenjutsu de la 2ème série « Chuden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Ippan-Geiko – 一般稽古 Séances de pratique générale dans lesquelles tout le monde s’entraîne ensemble. Ippan (一般) : général, ordinaire – Keiko (稽古) : pratique, entraînement. Keiko devient Geiko en forme conjuguée (Hitori-Geiko, Ippan-Geiko, Futsu-Geiko, Uchikomi-Geiko, Hikitate-Geiko, Gokaku-Geiko, Kakari-Geiko, Jiyu-Geiko, Mitori-Geiko, Yagai-Geiko, etc…) | |||
Irimi – 入り身 Iri « 入り » – Mi « 身 », « entrer dans le corps », est un principe plus qu’une technique. Irimi est composé de deux caractères. Iri : signifie entrer, passer l’entrée de la maison, Mi : le corps. Irimi : action d’entrer avec son corps jusqu’à l’intérieur de la garde d’un adversaire, armé d’une arme plus longue que la sienne, ou lorsqu’on est désarmé. Cela pré-suppose de la part de tori, vigilance, maîtrise de soi et une parfaite appréciation de la distance (Ma-Aï) et du timing (De aï). La loi Irimi est la racine de l’Aïkidō et une notion centrale de la discipline. Irimi : 1er Kata de Kenjutsu de la 2ème série « Chuden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Irimi Nage – 入身投げ Projection par « entrée (iri 入り) dans le corps (mi 身) », c’est-à-dire par prise de contrôle du centre du partenaire | |||
Irimi Nage Katate Dori Kubishime – 入身投げ片手取り首絞め Immobilisation et/ou projection par « entrée (iri 入り) dans le corps (mi 身) » par saisie d’un poignet et étranglement arrière | |||
Irimi Undō – 入り身運動 Exercices d’entrée dans l’attaque (mouvement Irimi) préparatifs à la pratique de l’Aïkido. Irimi (入り身) : entrer dans le corps – Undō (運動) : mouvement, déplacement, exercice (physique) | |||
Iwama – 岩間 Iwama est un ancien bourg du Japon situé à 100 km au nord-est de Tôkyô, dans la préfecture d’Ibaraki. Il a été intégré dans la ville de Kasama depuis le 19 mars 2006. C’est à cet endroit que le fondateur de l’Aïkido, Morihei Ueshiba, s’établit en 1942 jusqu’à sa mort en avril 1969. Il y fait construire son Dojo (l’Iwama Dojo) et un sanctuaire dédié à l’Aikido (Aiki Jinja). Le nom « Aïkido » est utilisé pour la première fois à cette époque. Le dojo est laissé en usufruit à Morihiro Saito qui y enseigna jusqu’à sa mort, y recevant des élèves du mode entier en tant que Uchi Deshi, sorte d’internat. | |||
Iwama Ryū – 岩間流 Iwama-ryū, qui signifie en japonais « école d’Iwama », est le terme généralement employé pour désigner le style d’aïkido enseigné par Morihiro Saitō. Il est parfois également appelé « Takemusu aïkido », bien que ce dernier terme désigne en réalité un niveau de pratique tel que les techniques sont exécutées naturellement, en une infinité de variantes parfaitement adaptées à la situation | |||
J | |||
Jin – 仁 Bienveillance, vertu, compassion, humanité, pitié. L’une des 7 vertus du Bushido « code d’honneur du Samouraï » | |||
Jisei – 自制 Maîtrise de soi, sang-froid. Faisant partie des 8 qualités humaines requises dans le Budō | |||
Jisshi – 実施 Pratique, exécution | |||
Jiyū – 自由 Liberté | |||
Jiyū Waza – 自由技 Jiyū : libre, liberté – Waza : technique. Techniques libres | |||
Jiyū-Geiko – 自由稽古 Pratique libre : on choisit un thème, attaque ou technique, et on exécute des variations sur le thème. Jiyū (自由) : liberté – Keiko (稽古) : pratique, entraînement. Keiko devient Geiko en forme conjuguée (Hitori-Geiko, Ippan-Geiko, Futsu-Geiko, Uchikomi-Geiko, Hikitate-Geiko, Gokaku-Geiko, Kakari-Geiko, Jiyu-Geiko, Mitori-Geiko, Yagai-Geiko, etc…) | |||
Jō – 丈 Unité de mesure japonaise. 1 (Jō) 丈 = 3,03m = 10 (Shaku) 尺 | |||
Jō – 杖 Bâton de taille moyenne utilisé en Aïkido (1,28 m de longueur et d’un diamètre de 2,6 centimètres environ), et plus exactement au Jōdō (la voie du bâton). Le bâton de jō, de taille moyenne, se différencie du bō (bâton long), du tanbō (bâton court) et du hanbō (demi bâton). Autre appellation Jyō. En Aïkido, le Jō est utilisé comme une lance (le Yari) avec une extrémité piquante et/ou tranchante, et non comme un bâton | |||
Jō Dori – 杖取り Techniques à mains nues contre attaque au Jō | |||
Jō Nage Waza – 杖投げ技 Techniques de projection, Tori muni du Jō et Uke à mains nues | |||
Jō Tai Jō – 杖体杖 Exercice de bâton (Jō) contre bâton (Jō) | |||
Jō-jutsu – 杖術 Ancien terme du Jōdō. Art martial japonais utilisant le Jō et le Bokken ou Bokuto, inventé par Musō Gonnosuke, il y a quatre cent ans. Le jō-jutsu fut changé en jōdō (« voie du bâton ») par Me T. Shimizu. Gonnosuke affronta en effet en duel le meilleur escrimeur japonais, Musashi Miyamoto. Gonnosuke était armé d’un jintachi et Musashi de son daisho (ensemble de deux sabres : un long et un court). Musashi aurait vaincu Gonnosuke en bloquant une attaque de ce dernier avec sa célèbre technique jujidome (blocage en croix). Après cette défaite, Gonosuke se serait exilé pendant trente-sept jours sur le mont Hōman pour y méditer lorsque, une nuit, une vision d’un adolescent en rêve lui apporta la solution en lui indiquant de frapper au plexus solaire : « Trouve le plexus solaire avec un bâton rond ». S’inspirant de ce message céleste, Gonnosuke confectionna une nouvelle arme, un simple bâton mesurant environ 30 cm de plus qu’un sabre moyen. Le jō était né. Gonnosuke se rendit une seconde fois vers Musashi et, dans le duel qui s’ensuivit, le jō l’emporta sur les sabres ; le jujidome de Musashi ayant été contré par le jō de Gonnosuke. Par la suite, Gonnosuke codifia soixante-quatre techniques de base en jō-jutsu, fondant ainsi l’école Shintō Musō-ryū | |||
Jōdan – 上段 Niveau haut (tête, cou). Jōdan : 5ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Jōdan no Kamae – 上段の構え Le sabre est tenu au-dessus de la tête, en position haute. La lame est prête à couper en Shōmen. On la surnomme aussi Hi no Gamae, la « posture du feu ». La garde haute Jodan-no-kamae dont il existe 2 versions : la garde haute à gauche (Hidari-jodan) et la garde haute à droite (Migi-jodan) | |||
Jōdan Tsuki – 上段突き Pique ou coup porté à hauteur de la tête, du cou (niveau supérieur) | |||
Jōdō – 杖道 La voie du bâton. Art martial japonais issu du Jō-Jutsu, utilisant le Jō et le Bokken ou Bokuto, inventé par Musō Gonnosuke, il y a quatre cent ans. Le jō-jutsu fut changé en jōdō (« voie du bâton ») par Me T. Shimizu peu après la guerre du Pacifique, et fut mis tout d’abord à disposition des forces de police | |||
Jōseki – 上席 L’un des murs d’un dojo. Le Joseki « côté supérieur » est le côté droit lorsqu’on est face au Kamiza. C’est le côté des élèves les plus avancés, c’est aussi le côté des assistants | |||
Jū – 九 Chiffre dix (10). Jū : 九. Prononciation : djoû | |||
Jū – 柔 Souple, souplesse | |||
Ju no Geiko – 柔の芸子 Entraînement souple. Etant arrivé à une bonne pratique du Kotaï (Go no Geiko), on doit être capable d’effectuer les techniques avec souplesse, sans contraction inutile. C’est l’application dynamique des techniques. (cf. Jutaï et Taï no Sen) | |||
Jū-Jitsu / Jūjutsu / Jiu-Jitsu – 柔術 Art de la souplesse, anciennes méthodes de combat d’où sont tirés certains arts martiaux modernes. Regroupe des techniques de combat qui furent développées par les samouraïs durant l’époque d’Edo. Elles enseignaient aux samouraïs et aux bushi à se défendre lorsque ceux-ci étaient désarmés lors d’un duel ou sur le champ de bataille | |||
Jūji – 十字 Croix | |||
Jūji Garami – 十字絡み Juji : croix, Garami : lier, nouer, maintenir. Technique d’Aïkido : Juji Garami est le fait de nouer (garami) en croix (juji) des articulations des bras. Cette forme est applicable sur une quantité d’attaques et sous forme intérieure (omote) ou extérieure (ura) | |||
Jūken-Jutsu – 銃剣術 Art de la baïonnette. Morihei Ueshiba (fondateur de l’Aïkido) a été instructeur de jūken-jutsu dans l’armée japonaise | |||
Junbi Undō – 準備運動 Exercices d’échauffement préparatoires à la pratique de l’Aïkido. Junbi (準備) : préparatif, préparation – Undō (運動) : mouvement, déplacement, exercice (physique) | |||
Jutaï – 柔体 Travail plus souple. Perception des zones tendues à relaxer. En Jutaï, Tori s’efforce d’ajuster son mouvement au mouvement de Uke, il gère l’attaque de manière appropriée mais son mouvement n’est encore qu’une réaction, qu’une réponse à cette attaque, c’est Uke qui a l’initiative de l’action. (cf. Ju no Geiko et Taï no Sen) | |||
Jutsu – 術 Art, technique, moyen, ruse | |||
K | |||
Kaeshi – 返し Retournement / renversement / renvoi | |||
Kaeshi Tsuki – 返し突き Pique inversée. Kaeshi Tsuki est le 2ème des 20 Suburi de Jo (des 5 Tsuki no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama). Kihon de Jōdō | |||
Kaeshi Waza – 返し技 Techniques de retournement / renversement de situation (uke devient tori / tori devient uke) | |||
Kagami – 鏡 Miroir. Kagami : 5ème Kata de Kenjutsu de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Kagami Biraki – 鏡開き « Ouverture/clivage du couvercle du tonneau/du miroir ». Au nouvel An, Toshigami, la divinité du nouvel an est, selon la croyance traditionnelle issue du Shinto, dans tous les foyers du 1er au 7 janvier. C’est la période pendant laquelle on place sur l’autel le Mochi appelé Kagamimochi. Au départ de la divinité au 11 janvier on procède à la cérémonie du Kagamibiraki censée apporter bonne fortune. Le Mochi devenu dur sera réduit en morceaux à l’aide d’un maillet de bois et cuisiné dans un plat festif traditionnel. Premier entrainement de la nouvelle année pour consolider le lien entre le maître et les élèves. Ouverture traditionnelle d’un tonneau de saké lors d’un mariage | |||
Kai – 会 Réunion, assemblée, club, association | |||
Kaiten – 回転 Rotation, mouvement giratoire. Tour, roulement, révolution, rotation, slalom | |||
Kaiten Nage – 回転投げ Projection (Nage) par mouvement de rotation (Kaiten) | |||
Kakari Geiko – 掛り稽古 Forme de travail en continue où le partenaire attaque sans arrêt (avec un ou plusieurs adversaires) | |||
Kakari-Geiko – 係稽古 Un partenaire de niveau équivalent attaque ou bien selon une forme prédéterminée, ou bien selon différentes formes, sans interruption et avec une intensité égale : il est soit projeté, soit immobilisé. Kakari (係) : officiel, responsable – Keiko (稽古) : pratique, entraînement. Keiko devient Geiko en forme conjuguée (Hitori-Geiko, Ippan-Geiko, Futsu-Geiko, Uchikomi-Geiko, Hikitate-Geiko, Gokaku-Geiko, Kakari-Geiko, Jiyu-Geiko, Mitori-Geiko, Yagai-Geiko, etc…) | |||
Kakarimusubi – 係結び Connexion, relation, forme liée. Noeud de relation | |||
Kamae – 構え Garde, posture, position, structure, apparence. Kamae : 1er Kata de Kenjutsu de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo. Kamae : 1er Kata de Jō (Jōjutsu) de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Kamae – 構え Gardes à l’Aïkiken, typologie des 5 gardes principales : Seigan no Kamae (正眼の構え) : de face, le sabre pointé devant soi ; si l’on poursuit la courbe de la lame, la courbe passe entre les deux yeux du partenaire, le sabre est ainsi à une hauteur moyenne (chūdan) ; cette garde permet de frapper d’estoc (tsuki) ou bien de changer de garde pour effectuer une coupe (« armer » le coup). Hasso no Kamae (pp) : le sabre est tenu lame vers le haut, la poignée (tsuka) au niveau de l’épaule ; il est prêt à frapper en diagonale vers le bas (kesa giri) ; dans certaines écoles le sabre est incliné vers l’arrière à 45° et la poignée est à hauteur de la bouche. Jodan no Kamae : le sabre est tenu au-dessus de la tête (position haute, jōdan), lame pointant vers le haut, prêt à frapper de haut en bas (shōmen) ; dans certaines écoles le sabre est incliné vers l’arrière (maximum 45°). Gedan no Kamae : le sabre est tenu pointe en bas, la poignée au niveau du bassin (position basse, gedan), prêt à frapper en diagonale vers le haut (gyaku kesa giri). Waki no Kamae : le sabre est tenu horizontalement, au niveau du ventre, la pointe dirigée sur le côté. Dans certaines écoles, la pointe de la lame est dirigée vers l’arrière et vers le bas, la garde est au niveau du bassin, la main gauche devant le Hara, la jambe gauche est devant, la jambe droite derrière. Pour la garde à gauche (hidari waki no gamae), le pied droit est reculé ; Pour la garde à droite (migi waki no gamae), le pied gauche est reculé. Waki-gamae est une garde dans laquelle le pratiquant « cache » la longueur de sa lame derrière son propre corps, ne révélant au partenaire que la poignée. Mu Kamae : se traduit en général par la garde vide ou sans garde apparente. Mu-kamae n’est pas une position formelle mais un état de vigilance et de relâchement. C’est une garde basse, le pied droit en avant, la pointe de la lame vers le bas et vers la droite, la main gauche au niveau du hara. | |||
Kamidana – 神棚 Littéralement « étagère des Kami » (Kami (神) : divinité, dieu – Dana de Tana (棚) : étagère) est une sorte de sanctuaire shintô miniature, posé ou accroché au mur dans certaines maisons japonaises. Selon la tradition shintoïste, le kamidana fait entrer les Kami dans la maison, dans l’entreprise ou dans le dojo, et permet de les remercier quotidiennement pour leurs bienfaits | |||
Kamiza – 上座 Place et mur d’honneur du Dojo vers laquelle les saluts s’effectuent et où se trouvent généralement le portrait de Ô SENSEI et/ou un temple Shinto, et/ou une calligraphie, et/ou l’Ikebana (composition florale). C’est le siège des Kami (divinités Shintô ; Ka : caché ; Mi : le corps ; Za : siège, position). C’est aussi la place de l’enseignant lors des saluts de début et de fin de cours | |||
Kandai – 寛⼤ Indulgence, magnanimité, généreux. Kandai : 7ème Kata de Kenjutsu de la 2ère série « Chuden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Kani Ashi – 蟹足 Déplacement latéral (pattes de crabe). Kani (蟹) : crabe – Ashi (足) : pied, jambe, pas | |||
Kansetsu no Jūnansei – 関節の柔軟性 Assouplissements des articulations préparatifs à la pratique de l’Aïkido. Kansetsu (関節) : articulation – No (の) : particule de liaison – Jūnansei (柔軟性) : flexibilité, élasticité, souplesse | |||
Karada no Sayu Mawashi – 体の白湯回し Baigner le corps. Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. Écartez les pieds d’un pas, tenez-vous droit, faites tourner le haut du corps avec des rotations très amples. Karada (体) : corps – No (の) : particule de liaison – Sayu (白湯) : eau chaude – Mawashi (回し) : tournant | |||
Karada no Senkai – 体の旋回 Rotation du corps. Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. Écartez les pieds d’un pas et demi. Tenez-vous droit, la main gauche au-dessus, la main droite au-dessous, croisez les mains. Élevez les mains au-dessus de la tête. Faites de grands cercles en dessinant le chiffre 8, alternativement, à gauche et à droite. Karada (体) : corps – No (の) : particule de liaison – Senkai (旋回) : virage, tour, virevolte, rotation | |||
Karada no Zengo Kusshin – 体の前後屈伸 Flexion du corps vers l’avant et vers l’arrière. Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. Écartez les pieds d’un pas. Tenez-vous droit. Croisez les bras devant la poitrine. Penchez-vous largement en avant et en arrière. Karada (体) : corps – No (の) : particule de liaison – Zengo (前後) : d’avant en arrière – Kusshin (屈伸) : élasticité | |||
Karaté-dō – 空手道 Voie du Karaté, art martial japonais, de KARA : vide, TE : main et DŌ : voie | |||
Kasa no Shita no Kamae – 笠の下の構え Kamae (garde) au Jōdō, Jōjutsu. Jō reposant à l’horizontal derrière la nuque (1/3 – 2/3) | |||
Kasumi no Kamae – 霞の構え Kamae (garde) au Jōdō, Jōjutsu. Position du Jō vers le haut. Garde haute (Jodan) main droite retournée (Gyakute) | |||
Kata – 型 Formes imposées, ensemble de mouvements stylisés et codifiés | |||
Kata – 肩 Épaule | |||
Kata Dori – 肩取り Kata : épaule, Dori : saisie. Kata Dori : saisie de l’Aïkidogi au niveau de l’épaule | |||
Kata Dori Men Uchi – 肩取り面打ち Kata : épaule, Dori : saisie, Men : tête, Uchi : frappe. Kata Dori Men Uchi : saisie de l’Aïkidogi au niveau de l’épaule avec une main et frappe en direction de la tête avec l’autre main | |||
Kata Dori Shomen Uchi – 肩取り正面打ち Kata : épaule, Dori : saisie, Sho : exact, Men : tête, Uchi : frappe. Kata Dori Men Uchi : saisie de l’Aïkidogi au niveau de l’épaule avec une main et frappe sur le dessus de la tête avec le tranchant de l’autre main | |||
Kata Tataki Ude Tataki – 肩叩き腕叩き Frappes sur les épaules, frappes sur les bras (à l’intérieur et à l’extérieur). Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. En position Seiza, tapotez maintenant l’épaule gauche, puis le bras gauche. Faites des allers-retours de l’extérieur vers l’intérieur. Recommencez du côté droit. Kata (肩) : épaule – Tataki (叩き) : frappe – Ude (腕) : bras – Tataki (叩き) : frappe | |||
Katame Waza – 固め技 Techniques de contrôle et d’immobilisation qui sollicitent en général les articulations. Katame Waza : Ikkyo, Nikyo, Sankyo, Yonkyo, Gokyo, etc… | |||
Katana – 刀 Sabre japonais tranchant. Le Katana (刀 ou かたな) est un sabre (arme blanche courbe à un seul tranchant) de plus de 60 cm. Symbole de la caste des samouraïs, le katana est une arme de taille (dont on utilise le tranchant) et d’estoc (dont on utilise la pointe) à deux mains. Il est porté glissé dans la ceinture et dans son fourreau (saya), tranchant dirigé vers le haut à la ceinture du côté gauche (vers le bas aussi si le porteur est un cavalier). L’ensemble « wakizashi-katana » s’appelle le daishō. Les sabres (épées) japonais : nihontō (日本刀), tachi (太刀 « sabre long »), kodachi (小太刀, « petit tachi »), ōdachi (大太刀, « grand tachi »), nodachi (野太刀, « tachi de terrain »), très lourd, pouvant mesurer jusqu’à 1,50 m, uchigatana (打刀, « épée de combat »), descendant du tachi, mais très proche du katana, car de fabrication identique au tachi, katana (刀, « sabre »), wakizashi (脇差), courbe, similaire au katana, entre 30 et 60 cm, tantō (短刀, « petit sabre ») aussi appelé Koshigatana, mesure moins de 30 cm, peut être droit ou peu courbe | |||
Katate – 片手 Une seule main. Katate : 2ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 2ème série « Chūden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Katate Gedan Gaeshi – 片手下段返し Attaque à une main, retour bas montant. Katate Gedan Gaeshi est le 11ème des 20 Suburi de Jo (des 3 Katate no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Katate Hachi no Ji Gaeshi – 片手八の字返し Attaque à une main, frappes tournantes en huit à une seule main. Katate Hachi no Ji Gaeshi est le 13ème des 20 Suburi de Jo (des 3 Katate no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Katate no Bu – 片手の武 Attaques à une main. Série de trois attaques à une main issue des 20 Suburi de Jo, faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Katate Ryōte Dori – 片手両手取り Saisie à deux mains regroupées sur un avant-bras. Cette double saisie commence avec « ai hanmi katate dori », mais la saisie simple est renforcée par l’arrivée de la deuxième main (d’où la seconde saisie « gyaku hanmi katate dori ») et l’avancée de la jambe correspondante. Uke se trouve ainsi à l’extérieur de tori. Uke ayant une saisie très forte, il oblige tori à commencer avec le bras saisi dans l’axe de son corps. Autre appellation : Morote Dori | |||
Katate Toma Uchi – 片手頭回し Attaque à une main, frappe à distance descendante. Katate Toma Uchi est le 12ème des 20 Suburi de Jo (des 3 Katate no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Kaze Tachi – 風太刀 Kaze = vent / Tachi : sabre. Soit le son émis par la coupe du sabre | |||
Keiko – 稽古 Pratique, entraînement. Keiko devient Geiko en forme conjuguée (Hitori-Geiko, Ippan-Geiko, Futsu-Geiko, Uchikomi-Geiko, Hikitate-Geiko, Gokaku-Geiko, Kakari-Geiko, Jiyu-Geiko, Mitori-Geiko, Yagai-Geiko, etc…) | |||
Keiko Hō – 稽古方 Formes de pratique | |||
Keikogi – 稽古着 Vêtement d’entraînement (veste et pantalon). Appellation standard | |||
Ken – 剣 Sabre, épée | |||
Ken Tai Jō – 剣対丈 Techniques du sabre (Bokuto / Bokken) contre un bâton (Jō) | |||
Ken Tai Ken – 剣体剣 Techniques de sabre (Bokuto / Bokken) contre sabre | |||
Kendō – 剣道 La voie du sabre. Escrime japonaise qui se pratique avec des sabres de bambou ou Shinai. Par version moderne, il faut comprendre que le kendo n’est pas seulement un art martial mais est également un sport de compétition, aujourd’hui largement pratiqué au Japon | |||
Kenkagoshi – 喧嘩腰 Positionnement de base des pieds en Aikido. C’est la garde (kamae) de base pour la pratique à mains nues | |||
Kenkyo – 謙虚 Humble, modeste. Faisant partie des 8 qualités humaines requises dans le Budō | |||
Kensen – 剣線 Ligne imaginaire reliant les deux partenaires et où se situe l’action (litt. : ligne des sabres) | |||
Kesa Giri – 袈裟切り Action de couper en biais et de haut en bas. GYAKU KESA GIRI : coupe de bas en haut effectuée en diagonale (Kesa Giri inversé). Kesa Giri : 7ème Kata de Kenjutsu de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Ki – 基 Base. Voir Kihon (base, fondement, principes). Ki : base – Hon : livre | |||
Ki – 気 Fluide vital, énergie cosmique, souffle vital, énergie interne. Voir kiai | |||
Ki Awase – 気合わせ Harmonisation avec la force du partenaire. Élément fondamental de l’Aïkido. Awase se traduit par : harmonie, ensemble, avec, lié, au même temps, uni, unité, couplé, lié, etc… Son caractère (kanji) est Aï comme dans l’Aï-kido. De Awaseru (合わせる) : réunir, unir, unifier, combiner | |||
Ki Musubi – 気結び Jonction, union. Liaison entre les deux partenaires (litt. : nœud du Ki) | |||
Ki no Nagare – 気の流れ Écoulement du Ki. Travail fluide (litt. : fluidité des énergies). Nagare est constitué du kanji 流 (RYŪ – courant ; style, école (de pensée) [RU], naga(reru) – s’écouler, couler naga(su) – faire couler, verser, répandre). Ki no Nagare exprime une façon de travailler plus fluide | |||
Kiai – 気合 Cri, souffle ou bien impulsion. Hurlement, cri d’enthousiasme. Le cri de combat qui précède ou accompagne l’application d’une technique. Ce cri est utilisé notamment pour marquer une volonté d’action, ou bien pour perturber la concentration de l’adversaire. Kiai (気合) utilisé dans les budō est composé des kanji : 気, qui se lit « ki », et désigne l’énergie interne, l’âme, l’esprit, la volonté ; 合, qui se lit « ai » (base conjonctive de « au »), se rassembler, se réunir | |||
Kihon – 基本 Base, fondement, principes. De Base (KIHON WAZA : techniques fondamentales de l’Aïkido) | |||
Kihon Waza – 基本技 Techniques fondamentales de base de l’Aïkido | |||
Kime – 決め Décision, détermination, volonté. UDE KIME NAGE : Ude (bras) Kime (verrouillage) Nage (projection), HIJI KIME OSAE : Hiji (coude) Kime (verrouillage) Osae (immobilisation). Kime du verbe « Kimeru » 決める : décider. Kime dans les cas suivant : Ude Kime Nage & Hiji Kime Osae, comporte une notion de verrouillage (comme celui des touches « Verr.Maj » et « Verr.Num » de nos claviers d’ordinateurs) | |||
Kioku – 記憶 Mémorisation, mémoire, souvenir | |||
Kiri – 切り Coupe (de kiritsukeru : couper, fendre). Kiri Kaeshi, Kiri Age, Kiri Otoshi, etc… Kiri : 10ème Kata de Kenjutsu de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Kiri Age – 斬り上げ ou 切り上げ Age est une action du sabre vers le haut. On dévie la lame de l’attaquant par un mouvement de coupe, mais du dos de la lame. Ce mouvement est utilisé comme une parade et permet d’être immédiatement prêt pour une attaque | |||
Kiri Kaeshi – 切返し La parade et la riposte sont simultanées. Entre autres, on récupère l’énergie du sabre de l’adversaire pour mieux couper ce dernier. « Rendre » : utiliser l’attaque pour la retourner vers l’adversaire | |||
Kiri Oroshi – 切り下ろし Coupe descendante de haut en bas. Terme spécifique au Iaïdō | |||
Kiri Otoshi – 切り落とし Kiri signifie « couper », et Otoshi désigne une action du sabre vers le bas. On dévie la lame de l’adversaire attaquant par une coupe du tranchant de la lame. Parade et riposte sont simultanées. Otoshi 落とし : action de faire tomber, du verbe « Otosu » 落とす : faire tomber | |||
Kiryoku – 気力 Volonté, vitalité, énergie | |||
Kissaki – 切っ先 ou 切先 ou 鋒 ou 切尖 Pointe d’une épée, extrémité d’un sabre japonais | |||
Kitaï – 期待 Travail en union parfaite avec « Aïte ». La fusion est réalisée grâce à la maîtrise du timing. On sait intuitivement quand et où se placer et où Uke va lui-même se placer. L’Harmonie est à ce niveau recherchée et approchée à chaque échange. C’est l’harmonie complète dans l’anticipation et la fluidité des relations Uke – Tori. (cf. « Sen Sen no Sen et Ryu no Geiko ») | |||
Kiza – 跪坐 Position assise, assis à genoux sur les talons, orteils relevés | |||
Ko Gasumi no Kamae – 小霞の構え Garde de Kenjutsu. Garde « pointée » inversée. En position Hidari (gauche) Hanmi, garde au niveau Jodan (niveau haut), les bras se croisent et le tranchant de la lame est vers le ciel | |||
Kobudō – 古武道 Arts martiaux anciens. Ko (古) qui signifie « ancien », Bu (武), « martial », et Dō (道) « la voie ». L’acception moderne du terme recouvre toutes les pratiques d’armes associées aux arts martiaux japonais | |||
Kodachi – 小太刀 Le kodachi est un sabre japonais (太刀) de petite taille (小). Souvent confondu à tort avec le wakizashi, le kodachi en est l’ancêtre. Un kodachi mesure entre 40 et 65 cm | |||
Kodansha – 講談社 Personne possédant un grade Dan élevé (haut gradé) | |||
Kōgeki o Tomeru – 攻撃を止める Arrêter l’attaque. Kōgeki (攻撃) : attaque. 0 (を) : est la particule qui indique l’objet d’une action. Tomeru (止める) : arrêter. Kōgeki o Tomeru : 8ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 2ème série « Chūden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Kōgeki o Yaburu – 攻撃を破る Briser l’attaque. Kōgeki (攻撃) : attaque. O (を) : est la particule qui indique l’objet d’une action. Yaburu (破る) : déchirer, violer, casser, rompre, briser. Kōgeki o Yaburu : 5ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 2ème série « Chūden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Kōhaï – 後輩 Jeune élève (le Senpaï (élève avancé) a un rôle de tuteur auprès du Kōhaï) | |||
Kokoro – 心 Coeur, esprit, âme | |||
Kokoro no Mochikata – 心の持ち方 Attitude d’esprit, contrôle des émotions | |||
Kokyū – 呼吸 Respiration, échange, alternance de temps pleins et vides, rythme, coordination. KO = expire, KYU = inspire | |||
Kokyū Hō – 呼吸法 Exercice d’expansion de l’énergie interne. KO = expire, KYU = inspire, HO = méthode, loi | |||
Kokyū Nage – 呼吸投げ KO (expire) KYU (inspire) NAGE (projection). Projection par la respiration | |||
Kokyū Ryoku – 呼吸力 Force développée grâce à une bonne utilisation de KOKYU. Force générée par la coordination des mouvements et de la respiration | |||
Kokyū Undō – 呼吸運動 Exercices de respiration préparatifs à la pratique de l’Aïkido. Kokyū (呼吸) : respiration – Undō (運動) : mouvement, déplacement, exercice (physique) | |||
Kokyū-ryoku o kitaeru hōhō – 呼吸力を鍛える方法 Méthode pour entraîner la puissance respiratoire, exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. Kokyū-ryoku (呼吸力) : puissance respiratoire – O (を) : particule wo – Kitaeru (鍛える) : forger, entraîner, endurcir, exercer quelqu’un, discipliner – Hōhō (方法) : méthode, procédé, technique | |||
Koryū – 古流 Litt. « École ancienne » désigne les écoles d’arts martiaux japonais antérieures, du point de vue de leur fondation, à la restauration de Meiji (1868) ou à l’édit Haitōrei (1876), qui interdit le port du sabre. Ko : ancien et Ryū : école | |||
Koshi – 腰 Ensemble du bas du dos (koshi = ensemble reins-hanches). Hanches | |||
Koshi Nage – 腰投げ Technique de projection par les hanches | |||
Koshi Sabaki – 腰さばき Mouvements des hanches | |||
Koshi Tataki – 腰叩き Frappes sur les hanches. Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. En position Seiza, on frappe les reins. Koshi (腰) : hanches, dos, bas du dos, région lombaire – Tataki (叩き) : frappe, claque, gifle, de Tatakitsukeru (叩き付ける) : frapper lourdement | |||
Koshiita – 腰板 Dosseret lombaire du Hakama. Pièce trapézoïdale renforcée avec du carton, du carton-pâte, du plastique, du cuir… et recouverte de tissu appelée koshi-ita. Sous le koshi-ita et à l’intérieur du hakama se trouve le hera, une petite boucle en plastique qui sert à maintenir le hakama en place. Koshi (腰) : hanches, dos, bas du dos, région lombaire – Ita (板) : planche | |||
Koshinogi – 小鎬 Arête longitudinale sur le sabre japonais | |||
Kotaï – 固体 Les exercices sont solides, statiques, arrêtés, « on dégrossit la pierre brut »…. Entraînement « fort ». C’est le premier niveau de travail, solide et précis, on dit souvent statique. Corps très ferme, « lourd », la force physique est employée offrant une résistance au mouvement, sans jamais bloquer, pour développer la musculature, la puissance, la stabilité, chercher le point de déséquilibre de Uke. (cf. « Go no Geiko et Go no Sen ») | |||
Kote – 小手 Avant-bras. Voir Kote Gaeshi : 小手返し | |||
Kote – 籠手 Gant d’escrime (Kendo) | |||
Kote Gaeshi – 小手返し Retournement / renversement de l’avant-bras, suivi d’une projection et/ou d’une immobilisation. Kote gaeshi : retournement (kaeshi 返し, substantif du verbe kaesu 返す « renvoyer », « retourner », « revenir sur ses pas », « échanger ») de l’avant-bras (kote 小手), ou renvoi du mouvement par une action sur l’avant-bras | |||
Kote Hineri – 小手捻り Autre appellation de Sankyo | |||
Kotodama / Kototama – 言霊 Esprit du mot, mot-âme. Pouvoir spirituel attribué à la langue japonaise. Sons / cris émis par les pratiquants d’Aikido (ei-ya-to-ha etc…). Dans la tradition japonaise, les dieux (kamis) inspirent l’esprit des hommes par des mots, et en prononçant ces mots inspirés par les kamis, on fait se concrétiser les concepts ; c’est le kototama ou kotodama, que l’on pourrait traduire par « mots-âmes » ou « paroles sacrées ». Koto (言) : mot, parole, remarque – Dama – Tama (霊) : âme, esprit | |||
Kubi – 首 Cou, tête | |||
Kubi Nage – 首投げ Projection par le cou, la tête | |||
Kubi Shime – 首絞め Etranglement. Kubi (首) : cou, tête – Shime (締め) : serrer | |||
Kuden – 口伝 Enseignement oral. Méthode de transmission orale d’informations | |||
Kumi – 組 Groupe, équipe, assortiment, ensemble | |||
Kumijō – 組杖 Ensemble de techniques pratiquées à deux partenaires sous forme de Kata (Jō Tai Jō, bâton contre bâton). Travail du Jō (bâton) à deux. Les suburi se pratiquent seul pour acquérir la forme. Les kumijō se pratiquent avec un partenaire pour acquérir l’awase qui n’apparaît qu’avec l’autre | |||
Kumitachi – 組太刀 Ensemble de techniques pratiquées à deux partenaires sous forme de Kata (Ken Tai Ken, sabre contre sabre). Travail du sabre à deux. Les suburi se pratiquent seul pour acquérir la forme. Les kumitachi se pratiquent avec un partenaire pour acquérir l’awase qui n’apparaît qu’avec l’autre | |||
Kumo Ashi – 雲足 Pieds de nuages. Déplacement sauté (c’est Tōhei Kōichi – 10ème Dan d’Aïkido (instructeur en chef à l’Hombu Dojo de Tokyo durant de nombreuses années) qui était friand de ce type de déplacement). Kumo (雲) : nuage – Ashi (足) : pied, jambe, pas | |||
Kuri Hanashi – 繰放 Guider et laisser aller. Kuri : guider. Hanashi : laisser aller, lâcher. Kuri Hanashi : 7ème Kata de Ken Taï Jo / Jōdō de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo. Kihon de Jōdō | |||
Kuri Tsuke – 繰付 Guider et plaquer. Guider et plaquer l’arme contre le corps. Kuri = guider. Tsuke = plaquer. Kuri Tsuke : 6ème Kata de Ken Taï Jo / Jōdō de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo. Kihon de Jōdō | |||
Kuzushi – 崩し Kuzushi, c’est le déséquilibre : une fois le déplacement correctement effectué, la mise en déséquilibre du partenaire peut s’effectuer avec la plus grande efficacité (et le minimum de force). On retrouve le sens littéral de « détruire » à prendre dans le sens de saper : l’équilibre (aussi bien physique que mental d’ailleurs) du partenaire est mis sous contrôle | |||
Kyngyo Undō – 金魚運動 Exercice (mouvement) du poisson rouge. Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. Allongez-vous sur le dos, croisez les mains derrière la tête, rentrez le menton. Faites de petites ondulations avec tout le corps, sur le plan horizontal. Kingyo (金魚) : poisson rouge – Undō (運動) : mouvement, déplacement, exercice (physique) | |||
Kyō – 教 Principe, enseignement, doctrine | |||
Kyoga Sei Nobi Undō – 虚が性伸び運動 Exercice d’étirement du sexe imaginaire. Exercice qui augmente le vide. Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. Sans croiser les pointes des pieds, écartez les jambes de la largeur du bassin et asseyez-vous entre vos pieds. Joignez les mains, penchez-vous en arrière jusqu’à toucher le sol. Allongez les deux bras, entrecroisez les doigts, paumes vers l’extérieur, étirez le dos. Répétez dix fois. Kyoga (虚が) : l’imaginaire – Sei (性) : sexe – Nobi (伸び) : augmentation, progression, croissance, accroissement, étirement, extension – Undō (運動) : mouvement, déplacement, exercice (physique) | |||
Kyōshi – 教師 Instructeur de l’école. C’est le maître instructeur dans le système des grades japonais dans les arts martiaux. Homme de transmission, celui qui est consacré à l’enseignement. Titre pouvant être décerné entre le cinquième et le septième Dan. Il correspond à la maîtrise de l’initiation interne et à la perfection intérieure (IKO NO KOKORO) | |||
Kyū – 九 Chiffre neuf (9). Kyū : 九. Prononciation : kioû | |||
Kyū – 級 Grade pour les Mudansha : grades avant la ceinture noire pour les porteurs de ceinture blanche | |||
Kyūdō – 弓道 Voie du tir à l’arc japonais | |||
M | |||
Ma – 間 Intervalle, distance, relation (entre les deux partenaires) | |||
Ma-Aï – 間合 Litt., « espace / intervalle de rencontre ». Il s’agit d’une distance dans l’espace comme dans le temps. Cette notion est capitale pour savoir quand agir, quand se rapprocher du partenaire, quand s’en aller. L’étude de la gestion du Ma aï est capitale dans la relation Uke / Tori en Aïkido | |||
Mae – 前 Devant, avant | |||
Mae Geri – 前蹴り Coup de pied direct de face à l’abdomen. Autre appellation : Mae Keri | |||
Maki Otoshi – 巻き落とし Projection par enroulement et traction vers le bas. Maki signifie « enrouler ». Au Kenjutsu : on intercepte la lame de l’opposant, c’est la parade. Puis, par mouvement de rouleau, on projette la pointe du sabre adverse dans les jambes de l’ennemi, la riposte. C’est aussi une manœuvre de désarmement. Maki Otoshi à mains nues : terminer une technique sur un genou et le Uke est projeté par-dessus ou sur le côté de l’épaule de Tori. Otoshi 落とし : action de faire tomber, du verbe « Otosu » 落とす : faire tomber. Maki Otoshi : 5ème Kata de Ken Taï Jo / Jōdō de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo. Kihon de Jōdō | |||
Makkō Giri – 真向切り Coupe verticale droite de haut en bas. Terme utilisé en Iaïdō | |||
Makoto – 誠 Sincérité, honnêteté, authenticité, bonne foi. L’une des 7 vertus du Bushido « code d’honneur du Samouraï » | |||
Masakatsu Agatsu – 正勝吾勝 La vraie victoire est la victoire sur soi | |||
Mawari Ashi – 回り足 Le pas circulaire. Les deux pieds pivotent sur leur assise antérieure, ainsi le corps tourne en changeant d’orientation de 180° (pas circulaire), déplacement tournant autour du pied avant. Mawari 回り du verbe mawaru (回る) : tourner, pivoter, Ashi 足 : pied, pas, jambe | |||
Meguri – 巡り Tourner. Conduire en cercle. Principe spiralé de prise de contact. Les différents « Meguri » sont de subtiles rotations des poignets qui viennent souvent créer un déséquilibre supplémentaire chez le partenaire. Meguri vient du verbe « Meguru » 巡る : circuler, revenir, retourner, tourner, entourer, encercler, s’inquiéter, s’écouler | |||
Meijin – 名人 Le terme meijin signifie « grand maître », « grand homme accompli », « être d’exception ». C’était un titre souvent décerné à titre posthume dans les koryū du Japon ancien | |||
Meiyo – 名誉 Honneur, prestige. L’une des 7 vertus du Bushido « code d’honneur du Samouraï ». Faisant partie des 8 qualités humaines requises dans le Budō | |||
Men Uchi Gedan Gaeshi – 面打ち下段返し Frappe frontale et retour bas. (Sho)Men Uchi Gedan Gaeshi (Uchi) est le 8ème des 20 Suburi de Jo (des 5 Shōmen no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Men Uchi Ushiro Tsuki – 面打ち後ろ突き Frappe frontale et pique arrière. (Sho)Men Uchi Ushiro Tsuki est le 9ème des 20 Suburi de Jo (des 5 Shōmen no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Menkyo Kaiden – 免許皆伝 Diplôme très rare décerné à l’élève qui connaît tout l’enseignement de l’école y compris tous les enseignements secrets. Le menkyo kaiden est le plus haut niveau dans l’autorisation d’enseigner la technique et l’esprit d’un art martial japonais classique, remise par le maître d’une école, à son ou ses élèves les plus proches et avancés | |||
Metsuke – 目付 Regard physique et mental. Metsuke ou Metsukai, « le regard ». Terme utilisé dans les budo. Dans les arts martiaux japonais, une partie de l’apprentissage concerne le regard. Le regard reflète l’état émotionnel du combattant, il est une faille utilisable par l’adversaire. Le pratiquant travaille sur le regard pour ne plus refléter son état intérieur. Inversement, cette contrainte éduque et apaise le mental. La position des yeux est aussi étudiée afin d’englober du regard l’ensemble de l’environnement sans pour autant se fixer sur un seul point | |||
Mi – 身 Corps | |||
Michi – 道 Chemin, voie (dō), route | |||
Migi – 右 Droite. Migi Hanmi : garde droite | |||
Migi Nagare Gaeshi Tsuki – 右流れ返し突き Coup piqué fluide tournant à droite (si pied droit en avant au début) – Retour droit et pique. Migi Nagare Gaeshi Tsuki est le 20ème des 20 Suburi de Jo (des 2 Nagare no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Misogi – 禊 Travail physique et/ou spirituel intense pour but de purification. Pratique originaire du Shinto qui se réalise en général avec de l’eau (ex : pratiquant récitant des kotodama sous des cascades d’eau glacée) | |||
Mitama Shizume – 御霊沈め Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. Mi – O (御) : dieu – Tama (霊) : âme, esprit – Mitama (御霊) : esprit – Shizume (沈め) : couler – Shizumeru (沈める) : couler, immerger, mettre au sol. Mitama Shizume : l’esprit s’apaise. Pieds écartés d’un demi pas chacun, les bras le long du corps droit, la colonne vertébrale droite, le menton droit et rentré. Ensuite on expire en se baissant le plus droit possible pour vider peu à peu ses poumons, mais surtout son tanden (à 4 cm sous le nombril). Les mains se ferment sur ce mouvement avec le pouce à l’intérieur (on serre les poings) mais sans forcer pour ne pas bloquer le ki (l’énergie). Le poids repose sur l’avant du pied et le périnée est contracté. Ensuite, on remonte sur l’inspiration pour reprendre la position droite initiale | |||
Mitori-Geiko – 見取り稽古 Regarder pour apprendre. Entraînement lorsqu’on est physiquement empêché de pratiquer : observation du cours, des techniques et des attitudes d’un point de vue extérieur. Développement des facultés d’observation. Mitori (見取り) : percevoir, comprendre – Keiko (稽古) : pratique, entraînement. Keiko devient Geiko en forme conjuguée (Hitori-Geiko, Ippan-Geiko, Futsu-Geiko, Uchikomi-Geiko, Hikitate-Geiko, Gokaku-Geiko, Kakari-Geiko, Jiyu-Geiko, Mitori-Geiko, Yagai-Geiko, etc…) | |||
Mogitō – 模擬刀 Sabre d’entraînement non affûté (iaïdô notamment). Voir également Iaïtō et Mozōtō | |||
Mōkan Undō – 毛管運動 Exercice (mouvement) capillaire. Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. Allongé sur le sol, étendez bras et jambes à la verticale, plantes des pieds parallèles au sol, mains étendues et doigts écartés. Dans cette position, faites vibrer bras et jambes (petites vibrations) pendant deux minutes. Mōkan (毛管) : capillaire – Undō (運動) : mouvement, déplacement, exercice (physique) | |||
Mokurei – 目礼 Fait de saluer avec les yeux, baisser légèrement les yeux en guise de bonjour | |||
Mokureisuru – 黙礼する Saluer quelqu’un de la tête | |||
Mokuso – 黙想 Méditation au sens général du terme, recueillement, absorption méditative. Temps de méditation qui permet de se concentrer au début du cours et de faire le vide ou de réfléchir aux exercices travaillés pendant la séance. Littéralement « penser en silence », se prononce « mok’so ». Il se pratique, habituellement, au début de la séance et à la fin, en Seiza, au moment du salut (Rei). Le Mokuso du début installe le calme dans l’esprit, habitue à laisser le monde, ses problèmes et préoccupations à l’extérieur du Dojo, à se concentrer sur la séance à venir. Le Mokuso de la fin relâche le corps et l’esprit de l’activité intense de la séance, reconstruit le vide et ramène à la sérénité. Les yeux fermés, la main gauche posée dans la main droite, paumes vers le ciel, les pouces ne se touchent pas (symbolisant la dualité, In / Yo et la recherche du Satori), les pouces se touchent à partir du moment où l’on a atteint le Satori (État mental Zen, illumination) | |||
Mokuso Yame – 黙想やめ Commandement de fin de méditation | |||
Monomi no Kamae – 物⾒の構え Kamae (garde) au Jōdō, Jōjutsu. Position de repos. Jō reposant au sol en travers devant soi, tenu par la main droite | |||
Monouchi – 物打ち Mono-uchi est un terme désignant sur un sabre la partie de la lame portant les coups, située à 3 sun 寸 (env. 10 cm) de la pointe (kissaki 切っ先) | |||
Morote Dori – 諸手取り Saisie à deux mains regroupées sur un avant-bras. Cette double saisie commence avec « ai hanmi katate dori », mais la saisie simple est renforcée par l’arrivée de la deuxième main (d’où la seconde saisie « gyaku hanmi katate dori ») et l’avancée de la jambe correspondante. Uke se trouve ainsi à l’extérieur de tori. Uke ayant une saisie très forte, il oblige tori à commencer avec le bras saisi dans l’axe de son corps. Autre appellation : Katate Ryote Dori | |||
Mozōtō – 模造刀 Sabre d’entraînement non affûté (iaïdô notamment). Voir également Iaïtō et Mogitō | |||
Mu no Kamae – 無の構え Garde de Kenjutsu. Signifie « garde vide », que l’on traduit trop souvent par « sans garde apparente ». « Mu » signifie « absence, néant », « pas de », « sans garde » indique un état physique, tandis que « garde vide » indique un état de perception mentale. « Gamae » (構え) cela signifie « base », que l’on traduit approximativement par « posture » et par extension et facilité on parle de « garde ». Mu-kamae n’est pas une position formelle mais un état de vigilance (Zanshin) et de relâchement. C’est une garde basse, le pied droit en avant, la pointe de la lame vers le bas et vers la droite, la main gauche au niveau du hara | |||
Mudansha – 無段者 Désigne les élèves de niveau Kyu, inférieurs aux Dan, c’est-à-dire n’ayant pas encore leur ceinture noire | |||
Muna / Mune – 胸 Poitrine | |||
Muna / Mune Dori – 胸取り Saisie du revers de l’Aïkidogi au niveau de la poitrine | |||
Mussoku no Ashi – ムッ即の足 ou 無足の足 L’effondrement de la structure par flexion subite des 2 jambes. Exemple sur Sumi Otoshi, sur Ushiro Ryote Dori Kokyu Nage, sur Ushiro Ryo Kata Dori Kokyu nage, etc… | |||
Musubi – 結び Connexion. Établir une connexion, liaison entre les deux partenaires. Musubi signifie : nœud, union, connexion. Le verbe associé, musubu (結ぶ), signifie logiquement : attacher, nouer, lier ou relier | |||
N | |||
Nafuda Kake – 名札かけ Porte-étiquette nominative. Nafuda (名札) : petite plaque d’identité, plaque nominative. Kake (かけ) : accroché, de Kakeru (かける) : accrocher, suspendre. Etiquettes en bois des noms pour les rangs et les noms des membres du dojo accrochés dans le dojo | |||
Nagamaki – 長巻 Le nagamaki est une arme japonaise populaire entre le 12ème et le 14ème siècle. C’est une arme d’hast dont le manche en bois a été recouvert d’une bande enroulée de cuir, de laiton ou de bronze sur la première moitié du manche, voire sa totalité. Le nagamaki est également connu sous le nom de nagamaki-naoshi, lorsque la lame a été altérée par rapport à sa forme d’origine : la lame peut avoir été raccourcie ainsi que la soie. La lame a une longueur comprise entre 70 cm et 100 cm. Le manche a une longueur à peu près équivalente à celui de la lame, soit 3 shaku (91 cm) sans dépasser les 4 shaku (soit 1,21 m). C’est l’ancêtre du naginata | |||
Nagare – 流れ Courant, flux, circulation (du sang). Ki no Nagare : écoulement du Ki, Ki no Nagare exprime une façon de travailler plus fluide | |||
Nagare no Bu – 流れの武 Attaques circulaires fluides. Série de deux attaques circulaires issue des 20 Suburi de Jo, faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Nage – なげ Celui qui fait la technique (appelé aussi TORI 取り ou SHITE 仕手). Prononcer : nagué. Nage est le partenaire qui exécute la technique, qui se « défend » contre l’attaque de Uke | |||
Nage – 投げ Projection. Prononcer : nagué | |||
Nage Katame Waza – 投げ固め技 Techniques de projection suivi d’un immobilisation. Prononcer : nagué. Kote Gaeshi, Shiho Nage, Juji Garami, Sumi Otoshi sont des techniques de projection qui peuvent être suivies d’une immobilisation | |||
Nage Waza – 投げ技 Techniques de projection. Prononcer : nagué. Nage 投げ, substantif du verbe Nageru 投げる « jeter », « lancer » | |||
Naginata – 薙刀 Sorte de hallebarde recourbée, le naginata est une arme japonaise, un fauchard à lame courbe utilisé pour pratiquer le naginatajutsu. Cette arme était utilisée autrefois sur les champs de bataille pour couper les jarrets des chevaux. C’était une arme également efficace dans le combat à mi-distance contre un guerrier à pied. Cette arme, efficace à moyenne distance, équipait presque tous les foyers et devint, avec le temps, l’art martial de prédilection des japonaises | |||
Naginata Jutsu – 薙刀術 Le naginatajutsu est un art martial japonais. On y étudie le maniement de la naginata, une hallebarde traditionnelle. Dans l’histoire du Japon, le maniement de la naginata a été associé aux femmes et, de nos jours au Japon, le naginatajutsu est davantage pratiqué par des femmes que des hommes | |||
Namba Aruki – ナンバ歩き La marche Namba. Déplacement homolatéral (ipsilatéral) des membres (le bras du côté de la jambe qui avance accompagne celle-ci en se déplaçant en même temps qu’elle). Cela permet d’être constamment en équilibre. À contrario, la marche naturelle de l’être humain provoque un déséquilibre. Lorsque nous marchons normalement, nous balançons notre bras droit en avançant le pied gauche. Et vice versa. Conséquence de quoi, nous tordons le haut de notre corps, ainsi que nos hanches. Dans la pratique de la marche « namba aruki », vous avancez le bras droit et la jambe droite en avant au même moment | |||
Nana – 七 Chiffre sept (7). Nana : 七. Prononciation : nana. Autre appellation : Shichi | |||
Nanadan – 七段 Ceinture noire 7ème Dan, 7ème degré (autre appellation Shichidan) | |||
Naname – 斜め Oblique, diagonale, de biais (voir aussi Sokumen) | |||
Naname Kokyu Nage – 斜め呼吸投げ Projection par la respiration en diagonale, Kokyū nage en diagonale (voir aussi Sokumen Irimi Nage) | |||
Ni – 二 Chiffre deux (2). Ni : 二 | |||
Nichijō no Taido – 日常の態度 Attitude quotidienne. L’attitude dans la vie quotidienne | |||
Nidan – 二段 Ceinture noire 2ème Dan, 2ème degré | |||
Nihontō – 日本刀 Nihon (日本) : Japon – Tō (刀) : lame, litt. « lame japonaise », par extension sabre japonais), désigne l’ensemble des armes blanches fabriquées au Japon. Dans la culture japonaise, plus que de simples armes, les nihontō sont considérés à la fois comme des œuvres d’art et comme un symbole religieux. Aussi, ils prennent une part importante dans l’histoire et la culture japonaise. Actuellement, 122 sabres japonais allant de la période Kofun à la période Muromachi possèdent le statut de « Trésor national » | |||
Nikyō – 二教 Deuxième principe. Technique fondamentale, issue des cinq principes fondamentaux, base de l’enseignement traditionnel de l’Aikido (autres dénominations : Kote Mawashi, Nikajo). Nikyo : « rotation intérieure de l’avant-bras ». Ni : deux (2) – Kyō : principe | |||
Ninin Dori – 二人取り Saisie par deux partenaires. Futari Dori ou Ninin Dori est un exercice qui apprend à contrôler deux adversaires qui attaquent simultanément. On utilise très souvent Katate Ryote Dori (Morote Dori) pour illustrer ce travail. Le placement, pour Tori, est d’une importance capitale. En effet, il doit entretenir une triangulation avec les deux assaillants en recherchant une position qui lui permet de ne pas être « pris en sandwich ». Tori va ensuite tenter de déséquilibrer les attaquants afin de les projeter ou de les immobiliser. Il construit son mouvement de façon à ce que les assaillants finissent par se toucher entre eux, ou soient projetés simultanément | |||
Ninin Gake – 二人掛け Deux assaillants viennent attaquer Tori. Aux passages / examens de grades 1er et 2ème Dan, à l’issue de l’examen, les Uke saisissent Tori en « Mae – Ryo Kata Dori ». Voir Taninzugake | |||
Nitō no Kamae – 二刀の構え Garde de Kenjutsu. Garde correspondant à l’utilisation de deux armes (Katana (sabre long) et Wakizashi (sabre court) ou Bokuto / Bokken et Shoto / Kodachi). Hyōhō niten ichi ryū est un koryū, école ancienne japonaise de sabre, fondée par le célèbre Miyamoto Musashi. Surtout connue pour son usage des deux sabres, cette école dispense aussi un enseignement des sabres long et court et du bâton. Musashi la nomma niten ichi (二天一, « deux ciels en un ») ou nito ichi (二刀一, « deux sabres en un »). Elle est connue en tant qu’école de kenjutsu | |||
No Sumi Ashi – の済足 Le pas volé. Le pied avant ou le pied arrière avance discrètement pour « voler » un peu de la distance | |||
Nodachi – 野太刀 Le nodachi est un long sabre japonais qu’on manipule à deux mains. Les kanji composant le mot « nodachi » signifient « épée de plaine ». Toutefois, on a suggéré que la signification de nodachi était approximativement la même que celle de ōdachi (épée longue). Cette confusion a presque rendu synonymes nodachi et la très grande ōdachi. Ainsi, alors que le terme nodachi désignait à l’origine tout type de sabre utilisé sur le champ de bataille. No (野) : champ – Dachi (Tachi – 太刀) : épée longue. Très lourd, pouvant mesurer jusqu’à 1,50 m | |||
Notō – 納刀 Rengainage. Action de replacer le Bokken, le Iaïtō ou le Katana dans son fourreau (voir Saya). Ce qui succède au « Chiburi » | |||
Nuki – 抜き Dégainer le sabre | |||
Nukitsuke – 抜き付け L’action de dégainer le sabre en coupant. Le principe de dégainer (nuki) l’épée en une coupe (tsuke) simultanée | |||
Nukiuchi – 抜き打ち Frapper (uchi) en dégainant (nuki), dégainer et frapper immédiatement | |||
O | |||
O Gasumi no Kamae – おが住みの構え Garde de Kenjutsu. Garde « pointée ». En position Hidari (gauche) Hanmi, garde au niveau Jodan (niveau haut), bras et main droite en extension horizontale en direction du partenaire / adversaire. Main gauche croisée derrière l’avant-bras droit. Le tranchant de la lame est vers le ciel | |||
Ō Sensei – 翁先生 Grand maître. ō Sensei Morihei Ueshiba, le fondateur de l’aïkido | |||
Obi – 帯 Ceinture. Un obi est une ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels japonais, tels que les kimonos ou les vêtements d’entraînement pour les arts martiaux (keikogi ou dōgi) | |||
Ōdachi – 大太刀 ōdachi (longue / grande épée) ou nodachi (野太刀, épée de campagne) est un type de sabre japonais de fabrication traditionnelle (日本刀, nihontō) utilisé par la classe des samouraïs du Japon féodal. Pour être qualifié d’ōdachi, le sabre en question doit avoir une longueur de lame d’environ 3 shaku (90 cm). ō (大) : grand – Dachi (Tachi – 太刀) : épée longue | |||
Oïshi Giri – 尾石切り Coupe du bas vers le haut. Trancher à l’aide de la main posée sur le dos (mune) de la lame (lame vers le ciel) | |||
Oku – 奥 Fond, intérieur | |||
Okuden – 奥伝 Oku : fond, intérieur, Den :transmission. Enseignement profond. Ce qui précède Okuden est en premier « Shoden » (enseignement ses bases), en second : « Chūden » (le milieu, enseignement avancé) | |||
Okuri Ashi – 送り足 ou 送足 Pas envoyé ou pas chassé. Le pied antérieur initie le mouvement et le pied postérieur suit. Okuri 送 du verbe okuru (送る) : envoyer, Ashi 足 : pied, pas, jambe | |||
Omote – 表 Surface, face, avant, endroit, intérieur, public, positif, yō, yang, recto, etc… Omote désigne la face publique des choses, ce que tout le monde peut voir | |||
Omote Sankaku – 表三角 La position Hanmi des pieds consiste à avoir la pointe des orteils du pied antérieur dans l’alignement du talon du pied postérieur. C’est « la » garde (kamae) de base au bokken / bokuto | |||
Omote Waza – 表技 Omote waza représente les techniques exécutées en entrant face à l’adversaire. Une technique en Aïkido a deux aspects : ura waza – omote waza. Les techniques « omote » sont des techniques considérées comme moins efficaces, qui présentent plus de risques, ce sont donc celles où l’on passe devant l’adversaire, s’exposant ainsi à une « contre-attaque », ou plus exactement une technique de retournement de situation (Kaeshi Waza), si le mouvement n’est pas parfaitement exécuté ; on se présente du côté « public » à l’adversaire. Ce sont des techniques où l’on entre dans la zone dangereuse (à l’intérieur), des techniques directes | |||
Onegaï Shimasu – お願いします S’il vous plaît (invitation à pratiquer ensemble). Terme que l’on prononce lorsque l’on salue quelqu’un et qui signifie littéralement : je vous fais une requête, soit : s’il vous plaît. On ne prononce pas le U, soit : onegai shimass | |||
Osae – 抑え Osae, substantif du verbe osaeru 抑える « contenir, maîtriser, limiter, retenir, maintenir, réprimer » | |||
Osae Waza – 抑え技 Techniques de contrôle, d’immobilisation. | |||
Osari Tobi – 跳両足 Le saut du lapin. Un saut des 2 pieds, plus qu’un pas à proprement parler. Osari (両足) : deux jambes / pieds – Tobi (跳) : saut | |||
Oshie – 教え Apprentissage, enseignement | |||
Otagaï ni Rei – お互いに例 Salut collectif entre les élèves | |||
Otakebi – 雄叫び Cri de guerre, rugissement. Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. Otekabi consiste, mains à hauteur du front, doigts entrelacés, paumes et doigts vers le bas à pousser le kiai « EI » en resserrant et en amenant avec force les mains à la hauteur de votre plexus en serrant les coudes contre votre corps | |||
Otoshi – 落とし Tomber, action de faire tomber. Du verbe « Otosu » 落とす : faire tomber. Aiki otoshi, Maki Otoshi, Kiri Otoshi | |||
Ōyō Waza – 応用技 Techniques avancées et variantes « répertoire technique » | |||
R | |||
Randori – 乱取り ou 乱捕り Travail libre et continu (plus spécifique au judo), voir Taninzu Gake | |||
Rei – 礼 Le salut | |||
Rei – 礼 Respect, politesse. L’une des 7 vertus du Bushido « code d’honneur du Samouraï » | |||
Reigi – 礼儀 Politesse, courtoisie, étiquette. Faisant partie des 8 qualités humaines requises dans le Budō | |||
Reigi Sahō – 礼儀作法 Étiquette, courtoisie, manières. Reigi (礼儀) : politesse, courtoisie, étiquette – Sahō (作法) : savoir-vivre, étiquette, moeurs. Le Reigi-sahō est défini comme étant le comportement (Sahō) exprimant la politesse et la courtoisie (Reigi), au Dojo comme dans n’importe quelle activité de la vie quotidienne. Il s’agit d’une attitude empreinte de respect envers autrui, et prescrite dans les arts martiaux traditionnels japonais par des dispositions immuables d’une étiquette (Rei-shiki). Le salut (Rei) n’est que l’une des expressions de cet état d’esprit du véritable Budoka | |||
Reishiki – 礼式 Etiquette, règles de comportement dans le Dojo. Rei 礼 signifie vénérer, respecter, saluer et Shiki 式 correspond à cérémonie, rite, forme. S’il s’agit, aux yeux du néophyte, d’une somme de codification et de règles auxquels nous devons de nous « soumettre » pour des raisons culturelles et historiques, il est pour le Budoka avancé la forme et l’expression d’une affection particulière envers le monde qui l’entoure | |||
Renshi – 錬士 Disciple avancé de l’école. Homme de savoir. Ce titre se situe entre le quatrième et le cinquième Dan. Son possesseur a maîtrisé la technique externe et après avoir reçu l’initiation correspondante, travaille désormais au niveau de l’interne (travail énergétique sous la double notion martiale et médicale). Il a également développé les qualités du coeur (KOKORO). C’est le niveau de l’expert. Ce titre honorable donnait le droit de devenir instructeur, mais pas d’ouvrir son propre Dojo. Il n’était pas facile d’obtenir le Renshi | |||
Renzoku Uchikomi – 連続打ち込み Frappe frontale répétée. Renzoku Uchikomi est le 7ème des 20 Suburi de Jo (des 5 Shōmen no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Ritsu Jō no Kamae – 律杖の構え Kamae (garde) de Jōdō, Jōjutsu. Avec une posture debout naturelle (Shizentaï) tenir le Jō à droite, et il est légèrement au centre. Le poignet droit doit toucher le corps. Placer l’extrémité du Jō à environ 5 cm du petit orteil du pied droit. Il doit former le coin d’un angle droit avec le gros orteil | |||
Ritsu Rei – 律礼 Salut debout. Ritsu (律) : loi, règle – Rei (礼) : salut. Le salut se fait en position debout (shizentai), le regard en direction de l’endroit où se trouve la personne à saluer. Salut debout, pratique traditionnelle dans les arts martiaux, partie de rei-shiki, la forme la plus souvent pratiquée. Il exprime la politesse, et le respect, et s’exécute à l’entrée et à la sortie du dojo, en direction de la place d’honneur (kamiza), face à un partenaire d’exercice ou adversaire en combat, ou encore au début et à la fin d’un kata. Il se fait en conscience, sans précipitation | |||
Ritsu Rei – 立礼 Le salut debout durant la pratique des armes (Kenjutsu). Ritsu de « kiritsusuru » : se lever, se mettre debout – Rei : salut | |||
Rokkyō – 六居 – 六教 Sixième principe. Technique fondamentale, issue des principes fondamentaux, base de l’enseignement traditionnel de l’Aikido (autres dénominations : Hiji Kime Osae, Ude Hishigi, Hiji Gatame, Waki Gatame). Ro de Roku : six (6) – Kyō : principe | |||
Roku – 六 Chiffre six (6). Roku : 六. Prononciation : lokou | |||
Rokudan – 六段 Ceinture noire 6ème Dan, 6ème degré | |||
Roppō Ashi – 六法足 Passer le « bol » du pied postérieur devant le pied antérieur, puis avancer d’un pas plus grand, le pied antérieur. C’est la marche utilisée avec un sabre sur le côté ou une lance (marche en pas croisé) | |||
Ryō – 両 Les deux. Ryote Dori, Ryo Kata Dori, Ushiro Ryo Hiji Dori, etc… | |||
Ryō Ashi Nobashi – 両足伸ばし Etirer les deux jambes. Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. Écartez largement les pieds, avancez le talon gauche, levez la pointe du pied. En ouvrant la jambe droite vers l’extérieur, étirez suffisamment la jambe gauche jusqu’à ce que la cuisse touche le sol. Répétez deux ou trois fois, puis changez de jambe. Ryō (両) : les deux – Ashi (足) : pied, jambe – Nobashi (伸ばし) : extensible | |||
Ryō Kata Dori – 両肩取り Saisie à deux mains de l’Aikidogi au niveau des deux épaules | |||
Ryōte Dori – 両手取り Saisie à deux mains de deux poignets | |||
Ryū – 流 École (dans les arts martiaux) | |||
Ryū no Geiko – リュのげいこ Correspond à l’état « gazeux » de la matière. Dans cette forme il faut prendre « l’esprit » de son partenaire, l’englober et l’amener à attaquer selon la forme désirée. C’est le niveau le plus élevé de la pratique. Cette action implique l’action du Ki, c’est un exercice de Ki Awase (rencontre du Ki). C’est l’harmonie complète dans l’anticipation et la fluidité des relations Uke – Tori. (cf. « Kitaï et Sen Sen no Sen ») | |||
Ryūtaï – 流体 Exercice totalement fluide. Déroulement fluide de la technique. Correspond à l’état « fluide » de la matière. Cette forme s’apparente à l’écoulement de l’eau. Recherche de la dynamique et de l’harmonie Uke – Tori dans un travail sans heurts, rapide, alliant souplesse, puissance et précision des gestes et du placement du corps. Niveau avancé de la pratique, ou l’on agit avant l’attaque ou la saisie du partenaire. (cf. « Ekitaï et Sen no Sen ») | |||
S | |||
Sabaki – 捌き Mouvement. Tai Sabaki (mouvement du corps), Ashi Sabaki (mouvement des pieds), Koshi Sabaki (mouvement des hanches), Te Sabaki (mouvement des mains) | |||
Sage Jō no Kamae – 下げ杖の構え Kamae (garde) de Jōdō, Jōjutsu. Saisie du Jo (Honte), en son milieu, par la main droite, du côté droit (la pointe du Jo vers le sol) | |||
Sageo – 下げ緒 Le sageo est une petite corde unie ou tressée, en coton ou en soie, attachée au saya (fourreau) par un petit anneau, le kurigata (栗形). Les sageo sont utilisés pour tous types de sabre : katana, tachi, wakizashi, iaïto, bokken (bokuto) et tanto | |||
Sagi no Shōri – サギの勝利 ou 鷺の勝利 La victoire du héron. Sagi (鷺) : héron. No (の) : est une particule pour indiquer la possession ou l’attribution d’une qualité ou d’une caractéristique. Shōri (勝利) : victoire. Sagi no Shōri : 9ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 2ème série « Chūden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Samouraï – 侍 Guerrier, membre de la classe militaire à l’époque féodale. Le samouraï est un membre de la classe guerrière qui a dirigé le Japon féodal durant près de 700 ans, samouraï vient du verbe saburau « servir ». La féodalité au Japon 封建制度 (Hōken-seido, système féodal) commence à l’époque de Kamakura (1183-1333) sous le règne de l’empereur Tsuchimikado entre 1198 et 1221. Elle se termine en 1868 à la fin de l’époque d’Edo et au début du règne de l’empereur Meiji. Son influence a duré près de sept cents ans. La féodalité est associée à des guerriers : les Samouraïs qui ont dominé la société nippone et à leurs têtes : le Shogun | |||
San – 三 Chiffre trois (3). San : 三. Prononciation : sane 先輩 | |||
Sandan – 三段 Ceinture noire 3ème Dan, 3ème degré | |||
Sankaku – 三角 Triangle (voir Hanmi, Hitoemi (Ura Sankaku), Omote Sankaku, Kenkagoshi). San : trois (3) – Kaku : écrire, rédiger | |||
Sankakutaï – 参画帯 Position de garde, les pieds à angle droit de façon à ce que les lignes talon-orteils forment un triangle. « Le corps en triangle ». Sankaku : triangle – Taï : corps | |||
Sankyō – 三教 Troisième principe. Technique fondamentale, issue des cinq principes fondamentaux, base de l’enseignement traditionnel de l’Aikido (autres dénominations : Kote Hineri, Sankajo). Sankyo : « torsion de l’avant-bras ». San : trois (3) – Kyō : principe | |||
Sannin Gake – 三人掛け Trois assaillants viennent attaquer Tori. Aux passages / examens de grades 3ème et 4ème Dan, à l’issue de l’examen, les Uke saisissent Tori généralement en « Mae – Ryo Kata Dori », ou bien selon les examinateurs, il se peut qu’il soit demandé différents attaques, Shomen Uchi, Yokomen uchi, Jodan Tsuki, Ryo Kata Dori, et dans ce cas, chacun des Uke choisit une frappe différente des autres. Voir Taninzugake | |||
Sasagakure no Kamae – 笹がくれの構え Garde de Kenjutsu. Garde Hidari (gauche) Hanmi, garde au niveau Jodan (niveau haut). Bras gauche tendu en direction du partenaire / adversaire, la paume de la main gauche vers celui- ci. Main droite sur la Tsuka (poignée) tenant l’arme sur le côté droit de la tête | |||
Sashikae Ashi – 差替足 Pied de remplacement. Changement de garde en avançant. Sashikae (差替) : changement – Ashi (足) : pied, jambe, pas | |||
Sashikomi Ashi – 差替足 Insérer le pied. Avancer, sans changer de garde, pour frapper. Sashikomi (差替) : insérer – Ashi (足) : pied, jambe, pas | |||
Satori – 悟り Illumination, éclaircissement, éveil bouddhique. Littéralement « comprendre, réaliser » | |||
Saya – 鞘 Fourreau destiné au Bokken, Katana, Wakizashi, Iaïto, Tanto. Katana no saya 刀の鞘 : fourreau d’un sabre. Les saya sont normalement fabriqués à partir de bois légers et laqués à l’extérieur. Le saya dispose généralement d’un kurigata (栗形), « petit anneau », pour y attacher le sageo, une corde tressée. Le bout du saya peut être renforcé à l’aide d’un embout métallique, le kojiri (小尻). L’entrée du saya est appelée koiguchi (鯉口), littéralement « bouche de carpe ». Lorsqu’il est porté, le saya est simplement glissé dans la ceinture (obi) ; il peut de ce fait coulisser. Le mouvement du saya est primordial lorsque l’on dégaine (nuki tsuke) ou que l’on rengaine (noto) | |||
Saya no Uchi – 鞘の内 Sabre au fourreau | |||
Saya-Banare – 鞘離れ Le moment où la lame quitte complètement le fourreau | |||
Sayabiki – 鞘引き Tirer (biki / hiki / hikidasu : tirer, faire sortir, extraire, retirer) le fourreau (saya) pour faciliter le dégainement | |||
Seichū-sen – 正中線 Ligne médiane. Sei = juste, exact, correct. Chū (chuu) = milieu, centre, intérieur. Sen = ligne. Seichū-sen : 2ème Kata de Kenjutsu de la 2ère série « Chuden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Seigan no Kamae – 正眼の構え Il s’agit de la plus élémentaire et fondamentale garde (Kamae). Cette garde constitue une garde défensive en raison de la menace que fait peser la pointe du sabre dirigée vers la gorge de l’adversaire. Dans les textes anciens cette garde est souvent appelée la Garde de l’eau (Mizu-no-kamae) | |||
Seijitsu – 誠実 Honnête, sincère, fidèle, loyal. Faisant partie des 8 qualités humaines requises dans le Budō | |||
Seiretsu – 整列 Alignement. En ligne pour le salut | |||
Seishin – 精神 Esprit, âme, coeur | |||
Seishin Jōtai – 精神状態 Etat (situation) mental | |||
Seiza – 正座 正座 « assise correcte », est le terme japonais pour la façon traditionnelle de s’asseoir au Japon. Position assise avec les jambes repliées sous les fesses, dos du pied contre le sol (sei : correct / za : assis sur les genoux). Le Seiza est la posture empruntée sur les tatamis par les pratiquants d’Aïkido lors des différents saluts de début et de fin de cours | |||
Seizasuru – 正座する Se tenir assis, le buste droit. Etre assis, les jambes repliées sous le corps et le buste bien droit. Cette posture traditionnelle est souvent utilisée dans les arts martiaux. Egalement utilisée pour la cérémonie du thé | |||
Seme – 攻め Attaque, attaquant, du verbe Semeru 攻める : attaquer, assiéger. Autre appellation de Uke | |||
Seme – 責 La menace, pression, intimidation. Un terme d’arts martiaux japonais désignant une sorte de pression psychologique. Le seme est celui qui inflige quelque chose au uke | |||
Seme Guchi – 責ーぐち Signifie l’ouverture pour une attaque. Le signe – action qui permet au partenaire de pouvoir vous attaquer | |||
Sen – 先 Avance, initiative au combat – Temps d’action sur l’intention adverse. « Sen » fait référence aux différentes manières de reprendre l’initiative face à une attaque, de manière réactive, simultanée ou anticipée. Go no Sen : Réaction – Taï no Sen : Esquive – Sen no Sen : Anticipation de l’attaque – Sen Sen no Sen : Attaque préventive | |||
Sen no Sen – 先の先 Aller au devant de l’attaque, anticiper, prévoir, démarrer avant, voire la provoquer. Attaque dans l’attaque. Ceci demande une grande maîtrise. Il faut alors observer la moindre velléité d’attaque chez Uke et interpréter les signaux trahissant sa prochaine envie d’attaquer. À la différence du Go No Sen, dans le Sen No Sen, l’attaque doit être anticipée pour que la contre-attaque se fasse dans le même temps que l’attaque. L’attaque se fait dans l’attaque. C’est une démarche dangereuse qui demande une excellente maîtrise des techniques, une extrême rapidité et un grand sens de l’anticipation. Si « sen » est l’action d’attaque : « sen no sen » correspond à une attaque au moment même où l’autre déclenche la sienne. (cf. « Ekitaï et Ryutaï ») | |||
Sen Sen no Sen – 先先の先 Anticipation de l’attaque, en avance. Le Sen Sen no Sen est l’étape ultime qui suit le Sen no Sen puisque la contre attaque se fait avant même l’attaque de l’adversaire. C’est une attaque préventive, face au comportement « agressif » de l’adversaire. Il ne s’agit donc pas simplement d’attaquer l’adversaire et d’agir en premier. Il s’agit dans le Sen Sen no Sen d’être dans un tel état de vigilance, à sa position, ses déplacements que vous pouvez décrypter son intention et agir par prévention pour éviter de vous retrouver en réaction avec le danger inhérent de subir son attaque. D’une certaine manière le Sen Sen no Sen est une manière de préempter l’attaque de votre adversaire. Si « sen » est l’intention d’attaque :« sen sen no sen » correspond alors à déclencher son attaque dès que l’autre a l’intention de la sienne. Il n’a donc pas encore fait l’action d’attaquer. (cf. « Kitaï et Ryu no Geiko ») | |||
Senpaï – 先輩 Élève, étudiant d’un niveau supérieur. De façon générale : personne plus âgée, ou ayant plus d’expérience. En Aïkido, le Senpaï est l’élève avancé qui a un rôle de tuteur auprès du Kōhaï (jeune élève, pas au niveau de l’âge, mais en terme d’ancienneté dans la pratique) | |||
Sensei – 先生 Professeur, enseignant, maître. Terme japonais désignant « celui qui était là avant moi, qui est garant du savoir et de l’expérience d’une technique ou d’un savoir-faire », ou de manière plus condensée un maître qui donne son enseignement à un élève. Il est utilisé après le nom de la personne pour s’adresser à un professeur, enseignant, médecin… ou un artiste reconnu. Le sensei est lui, « en avant » sur la Voie, un des sens de sen étant cette notion de temps en avance (sen no sen, tai no sen, go no sen). Sensei s’écrit en kanji 先生 où 先 signifie ici « avant/précédemment » et 生 « naître » | |||
Sensei ni Rei – 先生に礼 Salut au professeur. Tous les pratiquants effectuent le salut à l’attention de l’instructeur | |||
Seppuku – 切腹 Suicide rituel, au Japon. Harakiri 腹切り. Le seppuku des samouraïs. « Seppuku » signifie « couper le ventre » sur un ton respectueux et formel. Seppuku requiert un témoin, connu sous le nom de « Kaishakunin », pour effectuer la frappe décapitante, Harakiri ne peut pas impliquer de telles formalités. Harakiri est également un terme largement utilisé par les étrangers, mais très rarement au Japon, où le terme Seppuku est préféré | |||
Sha no Kamae – 捨の構え Garde de Kenjutsu. Autres appellations : Waki no Kamae, Waki-gamae. Le sabre est tenu au niveau du ventre, la pointe dirigée vers l’arrière. Le sabre est parallèle au sol. Voir Waki no Kamae | |||
Shaku – 尺 Unité de mesure japonaise. 1 (Shaku) 尺 = 30,3 cm | |||
Shi – 四 Chiffre quatre (4). Shi : 四. Prononciation : chi. Autre appellation : Yon. Une des prononciations du mot « mort » est « shi ». Souvent, lorsque le chiffre quatre est associé à un élément, par exemple un autre chiffre, cela est réputé apporter la malchance. On utilise alors l’ancienne prononciation chinoise du nombre. C’est pourquoi le quatrième grade Dan s’appelle « yondan ». Dans les hôpitaux japonais, on évite de numéroter une chambre avec le chiffre quatre | |||
Shibori – 絞り Action de fermer, essorer, tordre… Torsion, essorage des mains lors de la saisie finale du Bokken, Jo, Iaïto, Katana, ceci afin de contrôler la coupe. (voir aussi Shimeru) | |||
Shichi – 七 Chiffre sept (7). Shichi : 七. Prononciation : chitchi. Autre appellation : Nana | |||
Shichidan – 七段 Ceinture noire 7ème Dan, 7ème degré (autre appellation Nanadan) | |||
Shichō – 視聴 Attention publique, audience | |||
Shidachi – 仕太刀 Shidachi, « l’épée qui fait ». Le rôle de l’élève. Personne recevant l’attaque durant les kata. Shidachi, 仕太刀 littéralement « celui qui reçoit ». Voir Uchidachi | |||
Shihan – 師範 Homme à imiter, modèle, celui qui maîtrise l’enseignement. Professeur de très haut grade, grand maître. Celui qui le possède est parvenu à unifier son esprit dans un état mental stable. Sa connaissance n’est pas intellectuelle mais rayonne de son Soi spirituel supérieur. Pour l’Aikido, dans certains cas, l’Aïkikaï de Tokyo décerne le titre de Shihan à des enseignants à partir du 6ème Dan depuis plus de 8 ans. Ce titre suprême est décerné par le Doshu (maître de la voie), actuellement UESHIBA Moriteru | |||
Shihō Giri – 四方切り Action de couper dans les quatre directions (Shi : quatre (4), Hō : direction, Giri/Kiri : coupe) | |||
Shihō Nage – 四方投げ Projection (nage 投げ, substantif du verbe 投げる « jeter », « lancer ») en toutes directions (shihō 四方 : littéralement « aux quatre vents ») | |||
Shiken – 試験 Examen, essai, test, passage de grade | |||
Shikkō – 膝行 Déplacement à genoux. Shikko est la marche à genoux japonaise qui est la base de toutes les techniques de Suwari Waza et Hanmi Handachi Waza en Aïkido. Cela permet de développer la mobilité, la force, la souplesse et l’équilibre des membres inférieurs | |||
Shime – 締め Serrer | |||
Shimeru – 締める Serrer. S’emploie pour exprimer l’action complexe des mains sur la Tsuka du Bokken, Katana, Iaïto, etc… (voir Shibori) | |||
Shimoseki – 下席 Shimoseki 下席 ou « côté inférieur ». Lorsqu’on fait face au Kamiza, c’est le côté gauche. Le Shimoseki est l’endroit où l’on place les armes | |||
Shimoza – 下座 Face au mur d’honneur (Kamiza 上座), le SHIMOZA représente une avancée de l’inférieur au supérieur en pénétrant dans le Dojo. C’est en son centre que se trouve l’entrée dans un Dojo idéal (« pour que les rayons du soleil puissent illuminer le Kamiza, puis jailliront sur l’enseignant »). C’est le long du Shimoza où les élèves sont installés lors des saluts de début et de fin de cours, du plus récent (Kohaï), côté mur « Shimoseki », au plus ancien (Senpaï), côté mur « Joseki » | |||
Shin – 信 Fidélité, sincérité | |||
Shin – 心 Coeur | |||
Shin no Kamae – 心の構え Garde de Kenjutsu. Position des jambes écartées (Hidari Hanmi) et Bokken / Bokuto entre les bras | |||
Shin-Gi-Taï – 心技体 Cœur-esprit (shin), technique (gi) et corps (tai). Union du mental, de la technique et du physique : idéal recherché | |||
Shinai – 竹刀 Sabre en bambou. Le shinai est l’arme utilisée dans la pratique du Kendo. Elle est composée de quatre lames de bambou (ou de matériaux synthétiques comme des fibres de carbone) maintenues par des pièces de cuir. Elle est utilisée à l’entraînement pour sa flexibilité et sa très grande résistance aux chocs. Lors des kata, on lui préfère le bokken (bokuto) | |||
Shinken – 真剣 Un shinken est un katana authentique, véritablement aiguisé, pouvant être utilisé comme arme. Souvent, il s’agit d’un katana de facture moderne et contemporaine. Le shinken, de par sa nature d’arme, est tranchant comme tout vrai sabre ou épée et est donc principalement utilisé pour les coupes en battōdō. Il est aussi employé pour les katas de iaidō et de kendo, à partir du 4ème dan. Son caractère tranchant en fait en France une arme blanche de catégorie D. Il s’oppose au iaitō, arme non tranchante essentiellement destiné à l’entrainement | |||
Shintai Tanren – 身体鍛錬 Entraînement physique du corps. L’Aïkido, c’est « Keiko » ! Shintai (身体) : corps. Tanren (鍛錬) : entraînement, exercice, forgeage, trempe, travail (du fer) | |||
Shintō – 神道 Religion fondamentale du peuple japonais. Le shinto (神道, shintō, litt. « la voie des dieux » ou « la voie du divin » | |||
Shisei – 姿勢 Position, attitude, posture, pose. Sugata (Shi) exprime la forme, la figure, la taille. Ikioi (Sei) exprime la force, la vigueur, la vivacité. Shisei contient ces deux sens, et bien plus encore… Le shisei est exprimé par une attitude corporelle et mentale de présence, de posture et de vivacité | |||
Shisei Undō – 姿勢運動 Exercices sur les postures préparatifs à la pratique de l’Aïkido. Shisei (姿勢) : posture, attitude, vision (des choses) – Undō (運動) : mouvement, déplacement, exercice (physique) | |||
Shite – 仕手 Celui qui fait la technique (appelé aussi TORI 取り ou NAGE なげ). Shite est le partenaire qui exécute la technique, qui se « défend » contre l’attaque de Uke. Protagoniste (dans une pièce de théâtre nô) | |||
Shizentaï – 自然体 Position naturelle de base. Shizen (自然) : nature – Taï (体) : corps. Dans cette garde, le pratiquant est debout, de face, pieds parallèles, il occupe 100% de la largeur qu’il peut avoir face à un adversaire, les pieds sont dans l’alignement des épaules, les genoux sont très légèrement fléchis | |||
Sho – 初 Commencement | |||
Shodan – 初段 Ceinture noire 1er Dan, 1er degré | |||
Shoden – 初伝 Sho : commencement, Den : transmission. Enseignement des bases. Ce qui suit Shoden est « Chūden » (enseignement avancé), puis « Okuden » (enseignement profond) | |||
Shōmen – 正面 S’applique pour un mur d’honneur ayant la même fonction dans plusieurs budo, évitant ainsi qu’il soit trop surchargé par les photos ou les calligraphies. Shōmen signifie littéralement « devant » | |||
Shōmen ni Rei – 正面に礼 Rituel de salut. Salut en direction du Kamiza. Littéralement, Shomen est ce qui est devant. Plus spécifiquement pour les pratiquants d’Arts Martiaux Japonais, le Shomen est ce qui est devant nous quand on entre dans le Dojo. Il s’y trouve généralement des portraits des fondateurs de l’école devant lesquels on s’incline avec respect en entrant et sortant de la salle. De la même manière, il est considéré comme irrespectueux de tourner le dos au Shomen et c’est la raison pour laquelle les entrainements sont normalement pratiqués à la perpendiculaire du Shomen afin de ne pas amener les étudiants à pratiquer dos au Shomen lors des exercices rectilignes. Evidemment, les salles sont parfois si petites qu’il est impossible de tenir cette règle d’étiquette | |||
Shōmen no Bu – 正面の武 Coups d’attaque frappés. Série de cinq frappes issue des 20 Suburi de Jo, faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Shōmen Uchi – 正面打ち Le shomen uchi est une coupe verticale du milieu-haut du visage (men) vers le bas. Vertical à plus ou moins 3 degrés, shomen uchi n’est jamais parfaitement vertical, mais toujours parfaitement rectiligne. C’est l’une des huit coupes de base au Kenjutsu, correspondant aux huit directions. Shōmen Uchi : Frappe de haut en bas sur le dessus de la tête. SHŌ : de face, précis, juste – MEN : Tête – UCHI : Frappe | |||
Shōmen Uchikomi – 正面打ち込み Frappe frontale. Shomen Uchikomi est le 6ème des 20 Suburi de Jo (des 5 Shōmen no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Shōninzū – 少人数 Petit nombre de personnes | |||
Shōninzū-Waza – 少人数技 Techniques en petit groupe | |||
Shōrinji Kenpō – 少林寺拳法 Art martial japonais fondé en 1947 par Dōshin Sō | |||
Shōtō – 小刀 Sabre en bois court d’environ 60 cm. Il est utilisé principalement pour la pratique des anciennes écoles de Kenjutsu (Koryu). Voir aussi Kodachi et Wakizashi | |||
Shu-Ha-Ri – 守破離 Concept issu des arts martiaux japonais qui décrit les 3 étapes de l’apprentissage. Shu守 signifie « protéger », « défendre » (mamoru). Shu (守 « protéger », « obéir ») – sagesse traditionnelle – apprendre les fondamentaux. L’élève apprend les fondamentaux en suivant les règles édictées par le professeur. Je suis les règles (phase d’imitation). Ha 破 désigne bien le fait de « déchirer », « détruire » (yaburu). Ha (破 « se détacher », « digresser ») – casser avec la tradition – trouver les exceptions à la sagesse traditionnelle, trouver de nouvelles approches. Ayant maîtrisé les fondamentaux, l’élève applique les règles en les questionnant, en comprenant leurs subtilités et en cherchant les exceptions. Je comprends les règles (phase de compréhension). Ri 離, le caractère représente la « séparation » entre deux éléments (hanareru) : trancher pour libérer un nouvel espace libre des anciens liens. Ri (離 « quitter », « se séparer ») – transcender – il n’y a pas de technique ou de sagesse traditionnelle, tous les mouvements sont permis. L’élève ayant maîtrisé les règles, peut les transcender et les adapter. J’adapte les règles (phase d’intériorisation ou d’adaptation) | |||
Shugyō-sha – 修行者 Pratiquant d’art martial | |||
Shumoku Ashi – 種目足 Pas latéral spécifique. Le pied antérieur est dans l’alignement de la moitié du pied postérieur qui est perpendiculaire au pied antérieur (position T à l’envers). C’est donc le pied antérieur qui se déplace vers l’intérieur (en direction des orteils du pied postérieur). Voir Chidori Ashi | |||
Sode – 袖 Manche | |||
Sode Dori – 袖取り Saisie de la manche au niveau du coude | |||
Sōhō no Shōri – 双⽅の勝利 Victoire des deux côtés. Sōhō (双方) : les deux côtés, les deux parties. No (の) : est une particule pour indiquer la possession ou l’attribution d’une qualité ou d’une caractéristique. Shōri (勝利) : victoire. Sōhō no Shōri : 6ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 2ème série « Chūden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Sokudo – 速度 Vitesse, rapidité. La rapidité dans l’exécution des techniques | |||
Sokumen – 側面 Flanc, côté. De côté | |||
Sokumen Irimi Nage – 側面入り身投げ Projection par progression latérale. Projection par le flanc en diagonale (de côté). Voir aussi Naname Kokyu nage | |||
Sokumen Uchi – 側面打ち Frappe sur le côté de la tête, mais en croisant le bras (ainsi le bras droit frappe la tempe droite). Coup en revers. Yokomen Uchi inversé. Sokumen 側面 : flanc, côté, latéral – Uchi 打ち : frappe. Autres appellations : Suihei Uchi / Gyaku Yokomen Uchi | |||
Sonbō – 存亡 Vie ou mort. Existence ou déclin ; sort, destin. L’existence ou la mort. Sonbō : 8ème Kata de Kenjutsu de la 2ère série « Chuden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Sonkei – 尊敬 Respect, estime, considération, honneur. Faisant partie des 8 qualités humaines requises dans le Budō | |||
Sōtai – 相対 À deux, face à face, tête à tête, confrontation | |||
Sōtai Dōsa – 相対動作 Travail (mouvement) à deux. Sōtai : à deux – Dōsa : mouvement, comportement, geste | |||
Sōtai Dōsa Undō – 相対動作運動 Exercices de mouvements avec partenaire(s) préparatifs à la pratique de l’Aïkido. Sōtai (相対) : à deux – Dōsa (動作) : mouvement, comportement, geste – Undō (運動) : mouvement, déplacement, exercice (physique) | |||
Soto – 外 Dehors, extérieur, en plein air | |||
Soto Deshi – 外弟子 Soto (外, extérieur) Deshi (弟子, élève, disciple) désigne un élève externe (dans le sens d’externat, élève présent par intermittence) | |||
Soto Kaiten Nage – 外回転投げ Projection (Nage) par mouvement de rotation (Kaiten) extérieure (Soto) | |||
Soto Kaiten Sankyō – 外回転三教 Sankyō par rotation extérieure. Soto : extérieur – Kaiten : rotation – San : trois (3) – Kyō : principe | |||
Suburi – 素振り Le suburi (littéralement « balancement basique ») est un exercice d’entrainement pratiqué dans des arts martiaux tel que l’aïkido. Il consiste à faire des coupes de sabre dans le vide. Cet exercice permet un travail technique (synchronisation des mouvements bras/jambes) ainsi que l’augmentation de la souplesse du dos et des épaules. On peut le pratiquer avec un bokken (ou bokuto, sabre en bois), ou bien un suburibokken (ou suburito, qui est un bokken plus lourd) afin de faire travailler la souplesse et les muscles. Les Suburi dans la méthode de SAITO Morihiro ont une grande importance dans la pratique des armes d’Iwama. Les 20 Suburi de Jo engendrent les 10 Kata de Kumijo, le San Ju Ichi no Jo (Kata 31), Le Ju San no Jo (Kata 13). Les 7 Suburi de Ken engendrent les 5 Kumitachi et le Ki Musubi no Tachi. Etc… | |||
Suburitō – 素振りと Sabre en bois rigide et lourd, destiné à s’entraîner aux coupes dans le vide (suburi) en se musclant | |||
Suihei Uchi – 水平打ち Frappe sur le côté de la tête, mais en croisant le bras (ainsi le bras droit frappe la tempe droite). Coup en revers. Yokomen Uchi inversé. Suihei 水平 : horizontal – Uchi 打ち : frappe. Autres appellations : Sokumen Uchi / Gyaku Yokomen Uchi | |||
Sumi – 隅 Coin, angle | |||
Sumi Otoshi – 隅落とし Renversement en coin. Projection par action sur le côté et contrôle des jambes (dans une de ses variations). Sumi 隅 : « coin », « angle » – Otoshi 落とし : action de faire tomber, du verbe « Otosu » 落とす : faire tomber | |||
Sumimasen – 済みません Pardon, excusez-moi, désolé | |||
Sumo – 相撲 Le sumo est la lutte traditionnelle japonaise dans laquelle deux adversaires de forte corpulence s’affrontent au corps à corps. Sumo littéralement « se frapper mutuellement ». le Sumo est un sport de lutte japonais. Le combat sumo se caractérise par le gabarit des lutteurs ainsi que par les nombreux rites traditionnels qui entourent les combats, et consiste en deux règles simples : les lutteurs ne doivent pas sortir du cercle (dohyō), ni toucher le sol avec une autre partie du corps que la plante des pieds. Ce sport reste populaire au Japon, même si le baseball et le football le détrônent désormais, notamment chez les jeunes. Les pratiquants de Sumo sont appelés au Japon « Rikishi 力士 » litt. homme fort, lutteur de Sumo, et non Sumōtori (相撲取り), appellation usitée en France, mais peu au Japon, si ce n’est pour les débutants | |||
Sun – 寸 Unité de mesure japonaise. 1 (Sun) 寸= 3,03 cm = 1/10 尺 (Shaku) | |||
Suri Ashi – 摺足 Le pas qui frotte. Littéralement « pied glissant », tirer le pied arrière, pas avec la jambe avant (pas glissé). On ramène la jambe arrière pour avancer la jambe avant, 摺: frictionner, frotter, Suri Ashi 摺足 : marche en gardant les pieds en contact avec le sol. Les pieds auront une petite tendance à décrire, non pas des lignes droites, mais des arcs de cercle à concavité extérieure (pas glissé vers l’intérieur) | |||
Surudoi Kankaku – 鋭い感覚 Sens aiguisés. Surudoi (鋭い) : tranchant, acéré, vif. Kankaku (感覚) : sens, sensation, sensibilité, goût, intuition. Surudoi Kanakaku : 10ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 2ème série « Chūden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Sutemi Waza – 捨て身技 Sutemi : sacrifice, au péril de sa vie – Waza : technique – Sutemi-Waza : technique de sacrifice | |||
Suwari – 座り Fait d’être assis, stabilité | |||
Suwari-Waza – 座り技 Travail à genoux pour les deux partenaires. Suwari (座り) : fait d’être assis, stabilité, Waza (技) : technique. Ensemble de techniques (waza 技, « technique ») assises (de suwaru 座る, « s’asseoir ») : les partenaires sont tous deux au sol, assis à la japonaise (en SEIZA 正座, orteils posés au sol, ou en kiza 跪坐, orteils « accrochés ») | |||
T | |||
Tachi – 太刀 Sabre (épée) long. Le Tachi est un sabre possédant une lame courbe d’environ 70 cm, précurseur du sabre japonais classique. C’est principalement une arme de cavalerie, se portait avec l’armure, le tranchant (nagasa) vers le bas. Il existe de nombreuses variantes du Tachi. Le terme « tachi » provient probablement du verbe « tachikiru » (断ち切る) signifiant « couper en deux » | |||
Tachi Dori – 太刀取り Techniques de défense à mains nues contre un adversaire armé d’un sabre (bokuto / bokken) | |||
Tachi no Tori no Kamae – たちのとりの構え Garde de Kenjutsu. Garde « pointée ». En position Hidari (gauche) Hanmi, garde au niveau Jodan (niveau haut), main droite sur la Tsuka (poignée) et la paume de la main gauche sous le dos de lame (Mune). Le tranchant de la lame est vers le ciel | |||
Tachi Waza – 立ち技 Techniques debout. Tachi Waza désigne la pratique de l’aïkido où Tori et Uke sont debout. Tachi (立ち) : debout – Waza (技) : technique | |||
Taï – 体 Le corps | |||
Taï Atari – 体当 Percuter avec son corps. Taï : corps. Atari : percuter. Percuter avec son corps, le corps de l’adversaire. Taï Atari : 8ème Kata de Ken Taï Jo / Jōdō de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo. Kihon de Jōdō | |||
Taï Hazushi – 対外 Eviter avec le corps. Taï Hazushi : 10ème Kata de Ken Taï Jo / Jōdō de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Taï Hazushi Uchi – 対外打 Eviter avec le corps et frapper. Kihon de Jōdō | |||
Taï no Henka – 体の変化 Changement du corps. Taï (体) : corps – No (の) : particule de liaison – Henka (変化) : changement. Modification de la position du corps par un pivot sur place à 180°. Taï no Henka, c’est donc en Aïkido tromper l’adversaire, l’égarer au moyen d’un déplacement inattendu, qui transforme le corps et le fait disparaître comme par enchantement… | |||
Taï no Sen – 待の先 Esquive. Le Tai (attendre) No Sen (premier pas) est une réaction par rapport à l’initiative adverse, par une esquive (non pas un blocage comme en Go No Sen) puis une contre-attaque. Action – réaction. Si « sen est l’intention d’attaque » : « taï no sen » correspond alors à une contre-attaque faisant suite à l’intention du partenaire. Il s’agit donc du moment même où l’autre déclenche son attaque. (cf. Jutaï et Ju no Geiko) | |||
Taï Sabaki – 体捌き Taï (体) : corps – Sabaki (捌き) : mouvement. L’ensemble des Taï-Sabaki représente tous les déplacements/pas utilisés en Aïkidō, le déplacement Irimi-Tenkan est faussement appelé Taï Sabaki. Taï sabaki est un terme japonais désignant l’art de se déplacer dans divers arts martiaux et notamment au kendo, en jujutsu, en aikido, au judo et en karate. Il peut être simple, auquel cas il se fait vers l’arrière ou double, vers l’avant. La tête tourne avant les épaules et les bras accompagnent le mouvement. Cela sert le plus souvent à éviter une attaque et à préparer simultanément la contre-attaque en se plaçant en position avantageuse (déséquilibre de Uke par exemple). Les « Taï Sabaki » : Irimi Tenkan, Taï no Henka, Okuri Ashi, Roppo Ashi, Ikake Ashi, Tsugi Ashi, Hiraki Ashi, Suri Ashi, Mussoku no Ashi, Ayumi Ashi, Mawari Ashi, No Sumi Ashi, Yose Ashi, Sashikomi Ashi, Sashikae Ashi, Kumo Ashi, Kani Ashi, Chidori Ashi, Shumoku Ashi, Osari tobi, … | |||
Taï Sabaki Undō – 体捌き運動 Exercices de mouvements du corps préparatifs à la pratique de l’Aïkido. Taï (体) : corps – Sabaki (捌き) : mouvement – Undō (運動) : mouvement, déplacement, exercice (physique) | |||
Taïjutsu – 体術 Techniques de combat à mains nues. Le taijutsu que l’on retrouve aussi sous l’appellation taijitsu, tai-jitsu ou tai jitsu (dans l’appellation de sa version européenne), est un art martial d’origine japonaise. Il s’agit d’une ancienne appellation générique aux méthodes de combat à mains nues, parfois connue sous le nom de koshi no mawari et d’où est ressorti le concept de jūjutsu (littéralement : « art de la souplesse »). Anciennement, le taijutsu tout comme le jujutsu, étaient souvent associés et/ou issus du yawara | |||
Taiko – 太鼓 Tambour japonais. Le taiko est un art de jouer du tambour au Japon. Le mot taiko, qui veut dire « tambour » en japonais, vient du chinois : 太鼓 ; pinyin : tàigǔ ; litt. « tambour le plus grand », mais il est généralement utilisé en dehors de ce pays pour désigner les différentes formes de tambours. Les Japonais préfèrent utiliser le terme plus spécifique wadaiko (和太鼓, littéralement « tambour japonais »), associé depuis longtemps à l’histoire du Japon | |||
Taïso – 体操 Gymnastique japonaise. L’Aïki-Taïso est une méthode spécifique et complète de préparation physique et mentale à la pratique des Arts Martiaux et fait partie des activités dites « gym douce » ou « aïki santé bien-être ». C’est une discipline pour tous, à la portée de toutes celles et ceux qui désirent acquérir, entretenir ou améliorer leur condition physique | |||
Tameshigiri – 試し切り Test de coupe. Consiste à tester l’efficacité d’un sabre. De nos jours, ces tests de coupe sont effectués sur des bottes de paille de riz. Le terme tameshi giri signifie littéralement « test de coupe ». Il s’agit de tester la capacité de coupe, et donc la qualité d’une lame, notamment de katana. Au Moyen Âge, les tests se faisaient sur différents supports tels que des barres de fer, des casques de combat, des armures, des cadavres empilés, voire, dans certains cas et en fonction de l’exigence du forgeron ou de son « client », sur des condamnés à mort entravés. Le nombre de corps coupés lors du test était inscrit sur la soie de la lame (nakago) sous la forme de traits de lime. Certains forgerons, sûrs de la qualité de leur ouvrage, allaient jusqu’à revêtir le kimono cérémonial blanc sous leur vêtement au cas où l’échec des tests de leur lame les oblige à faire seppuku | |||
Tanbō – 短棒 Bâton court, d’une longueur de 45 à 60 cm. La façon de le manier constitue un art martial à part entière, appelé tanbō-jutsu. Cette arme peut être utilisée pour frapper, effectuer une clé, étrangler, bloquer ou projeter. Il peut être utilisé lors de la pratique de certains arts martiaux, par exemple en jujutsu et hapkido. Cette arme peut être maniée seule ou par paire (un tanbō dans chaque main) | |||
Tandoku – 単独 Seul, indépendant | |||
Tandoku Dōsa – 単独動作 Travail individuel (seul). Tandoku : seul, individuel – Dōsa : mouvement, comportement, geste | |||
Tandoku Dōsa Undō – 単独動作運動 Exercices de mouvements individuels préparatifs à la pratique de l’Aïkido. Tandoku (単独) : seul, individuel – Dōsa (動作) : mouvement, comportement, geste – Undō (運動) : mouvement, déplacement, exercice (physique) | |||
Taninzū – 多人数 Grand nombre de personnes | |||
Taninzū Gake – 多人数がけ Multiples attaquants (TANINZU WAZA : techniques contre plusieurs assaillants). Taninzū (多人数) : grand nombre de personnes. Le Taninzūgake est une pratique pendant laquelle le pratiquant doit « gérer » plusieurs attaquants à la fois. En général, cette étude est appelée Randori. Il s’agit là d’un abus de langage. En effet, Randori est un terme emprunté au Judo et ne signifie nullement que l’adepte s’entraîne à faire face à plusieurs partenaires, mais simplement qu’il doit travailler à exprimer les principes du Kata lors d’une situation désordonnée | |||
Taninzū Waza – 多人数技 Techniques contre plusieurs assaillants | |||
Taninzū-Kakari-Geiko – 多人数係稽古 Plusieurs partenaires utilisent continuellement la même forme d’attaque, ou différentes formes d’attaque, sans interruption et avec une intensité égale : ils sont soit projetés, soit immobilisés. Taninzū (多人数) : grand nombre de personnes – Kakari (係) : officiel, responsable – Keiko (稽古) : pratique, entraînement. Keiko devient Geiko en forme conjuguée (Hitori-Geiko, Ippan-Geiko, Futsu-Geiko, Uchikomi-Geiko, Hikitate-Geiko, Gokaku-Geiko, Kakari-Geiko, Jiyu-Geiko, Mitori-Geiko, Yagai-Geiko, etc…) | |||
Tanken – 短剣 Dague, épée courte. TAN (短) : court – KEN (剣) : épée. Autre appellation : Tantō | |||
Tanken Jutsu – 短剣術 Techniques du poignard. TAN (短) : court – KEN (剣) : épée. JUTSU (術) : technique | |||
Tanren – 鍛錬 Entraînement, exercice, forgeage, trempe, travail (du fer) | |||
Tanren Uchi – 鍛錬打ち Tanren (鍛錬) : entraînement – Uchi (打ち) : frappe. Le Taren Uchi c’est essentiellement un suburi mais avec une cible et les avantages sont nombreux, par exemple une mauvaise prise du Bokken (Bokuto) vous sera rapidement dévoilé, vous deviendrez rapidement un « expert » de la distance de frappe et du mono-uchi, entre autres choses. Le Taren Uchi vous permet aussi de pratiquer le contrôle de votre sabre si par exemple votre partenaire ne se retire pas au dernier moment | |||
Tantō – 短刀 Le tantō (petit sabre) est un couteau japonais légèrement courbe à un seul tranchant dont la taille de la lame est inférieure à 30 cm (un shaku en vérité, unité de mesure des longueurs japonaise). La structure du tantō est généralement semblable à celle du katana, à la différence près qu’il est bien plus court et souvent moins courbé. L’idéogramme de tantō se décompose en deux parties : TAN (短) : qui signifie court – TO (刀) : qui signifie Katana, sabre, lame… En Aïkido nous attaquons avec le tantō directement dans la main, avec la tranchant vers le haut (Honte Uchi) ou vers le bas (Gyakute Uchi) en fonction des parties à atteindre. L’attaque doit être franche, sincère, il faut imaginer que le couteau traverse le corps du partenaire. Autre appellation : Koshigatana, Tanken | |||
Tantō Dori – 短刀取 Techniques contre couteau, avec désarmement du Tantō | |||
Tantō Jutsu – 短刀術 Techniques de l’épée courte. L’idéogramme de tantō se décompose en deux parties : TAN (短) : qui signifie court – TO (刀) : qui signifie Katana, sabre, lame… JUTSU (術) : technique | |||
Tatami – 畳 Littéralement « rempli », « tassé ») est le revêtement de sol traditionnel des washitsu (pièces d’habitation japonaises) mais aussi des temples, etc. Il consiste en un agencement modulable de nattes rembourrées du même nom. Les dimensions sont standardisées si bien que la surface d’une natte est devenue, au Japon, l’unité de mesure des surfaces. C’est aussi, partout dans le monde, le sol sur lequel se pratiquent les arts martiaux japonais, recouvrant intégralement le sol du dojo et ajoutant de la souplesse par rapport au sol traditionnel | |||
Tatami – 畳 Tapis d’entraînement dans un Dōjō | |||
Tate Hiza – 立膝 ou 立て膝 ou 縦膝 Tate (縦) : vertical – Hiza (膝) : genoux. Position où l’on est assis par terre, les fesses reposant sur le pied gauche, la jambe gauche étant repliée, et le pied droit étant posé à plat (le genou droit est donc levé). Position spécifique au Iaïdō | |||
Tate Ukemi – 縦受け身 Tate (縦) : vertical – Ukemi (受け身 ou 受身) : réception avec le corps. Réception verticale par flexion subite des genoux | |||
Te – 手 Main | |||
Te Gatana – 手刀 La main sabre, élément symbolique de l’Aïkido. La « main sabre », c’est également une position qui renvoie à une utilisation particulière de l’énergie. Les doigts sont allongés et ouverts ce qui prolonge l’énergie jusqu’au bout des doigts | |||
Te Hodoki – 手解き Se libérer, se défaire d’une saisie. Dégagement de saisie. Te (手) : main – Hodoki (解き) : sauvetage, libération, ouverture. Hodokeru (解ける) : se défaire, se découdre | |||
Te no Uchi – 手の内 L’intérieur de la main, Te (手) : main – No (の) : particule de liaison – Uchi (内) : intérieur. Position particulière de la prise en main du sabre qui peut variée selon les écoles. L’une des difficultés les plus fréquemment rencontrées, lorsque l’on débute la pratique du sabre en Aïkido, Kenjutsu, Iaïdō, Kendo…, c’est de trouver la bonne position des mains sur la poignée (Tsuka) et de parvenir au relâchement qui procurera les bonnes sensations | |||
Te Sabaki – 手捌き Mouvement de la main. Te (手) : main – Sabaki (捌き) : mouvement. Le rôle prépondérant des mains en Aïkido | |||
Te Sabaki Undō – 手捌き運動 Exercices de mouvements de mains préparatifs à la pratique de l’Aïkido. Te (手) : main – Sabaki (捌き) : mouvement, manipulation – Undō (運動) : mouvement, déplacement, exercice (physique) | |||
Te Ura Gasumi no Kamae – て裏が住みの構え ou て浦霞の構え Garde de Kenjutsu. Garde « pointée ». En position Migi (droite) Hanmi, garde au niveau Jodan (niveau haut), les bras se plient à plus ou moins 90°, la Tsuka (poignée) au niveau du front et le tranchant de la lame est vers le ciel | |||
Teko no Sayō – てこの作⽤ ou 梃の作⽤ Effet de levier. Teko (梃) : levier. No (の) : est une particule pour indiquer la possession ou l’attribution d’une qualité ou d’une caractéristique. Sayō (作用) : action, effet, activité, influence. Teko no Sayō : 7ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 2ème série « Chūden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Tekubi – 手首 Poignet. Tekubi Osae : Yonkyo (4ème principe). Tekubi Dori (Ryote Dori, Gyaku Hanmi Katate Dori, Ai Hanmi Katate Dori, …), Tekubi Waza : les Tekubi-waza profitent des points vulnérables des articulations du poignet et sont utilisés pour rendre les techniques du coude plus efficaces | |||
Tekubi Dōsa – 手首動作 Mouvements du poignet. Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. Assouplissement et renforcement de l’articulation des poignets en exécutant sur soi-même, d’abord à gauche (côté du coeur), puis à droite : Ikkyo, Nikyo, Sankyo et Kote Gaeshi. Tekubi (手首) : poignet – Dōsa (動作) : mouvement, comportement, geste, manières | |||
Tekubi Jūnan Undō – 手首柔軟運動 Exercices de flexibilité des poignets préparatifs à la pratique de l’Aïkido. Tekubi (手首) : poignet – Jūnan (柔軟) : souple, élastique, flexible – Undō (運動) : mouvement, déplacement, exercice (physique) | |||
Ten – 天 Ciel. Ten (天) : le ciel, Chi (地) : la terre. Tenchi Nage (天地なげ) : projection Ciel-Terre. Un bras va se diriger vers le ciel, l’autre vers la terre | |||
Tenchi – 天地 Ten (天) : le ciel, Chi (地) : la terre | |||
Tenchi Nage – 天地投げ Ten (天) : le ciel, Chi (地) : la terre. Tenchi Nage (天地投げ) : projection Ciel-Terre. Un bras va se diriger vers le ciel, l’autre vers la terre | |||
Tenkan – 転換 Transfert / tourner (転 ten) + échanger, substituer, replacer (換 kan): changer / pivoter. Déplacement en pivot autour du pied avant | |||
Tenkan Ashi – 転換足 Le pas tournant. Rotation du corps sur pivot des deux pieds. TEN 転 : déplacer, bouger, remuer, changer, KAN 換 : changer, échanger, substituer, 転換 (tenkan) : convertir, détourner, dévier, Ashi 足 : pied, pas, jambe | |||
Tobi Ashi – 跳足 Avancer d’un pas en sautant. Tobi (跳) : sauter, bondir, Ashi (足) : pied, pas, jambe | |||
Tobi Ukemi – 飛受け身 Tobi (跳) : saut – Ukemi (受身 ou 受け身) : recevoir avec le corps. Réception en sautant | |||
Tori – 取り Celui qui fait la technique (appelé aussi NAGE なげ ou SHITE 仕手). Tori est le partenaire qui exécute la technique, qui se « défend » contre l’attaque de Uke | |||
Tori – 取り Tori ou Dori. Tori est une saisie de la main. Substantif du verbe toru 取る, signifiant « saisir », mais aussi « accepter », « obtenir », « exiger », « prendre », « choisir »… Idéogramme composé de l’oreille (mimi 耳) et de la main [droite] (yū 又) | |||
Torii – 鳥居 Porte sacrée. Un torii est un portail traditionnel japonais que l’on trouve généralement à l’entrée des sanctuaires shintoïstes. Il marque la frontière entre l’espace profane et l’enceinte sacrée du sanctuaire. Le torii est devenu un des symboles les plus emblématiques du shintoïsme et du Japon | |||
Tsuba – 鍔 Garde. Sur une arme japonaise, et notamment les katana, la garde s’appelle tsuba. Son rôle est de protéger la main et de l’empêcher de glisser de la poignée (tsuka) sur le tranchant de la lame, d’en assurer l’équilibre par contrepoids | |||
Tsuba Wari no Kamae – 鍔割の構え Kamae (garde) de Jōdō, Jōjutsu. Jō en protection devant soi, main droite au front, main gauche au genou | |||
Tsuba Zeri Aï – 鍔迫り合い Garde très rapprochée, les 2 Tsuba ou les deux poings sont en contact, les lames des sabres sont légèrement croisées et très relevées. Mouvement de Kenjutsu, Aïkiken… Tsuba Zeri Aï : 5ème Kata de Kenjutsu de la 2ère série « Chuden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Tsugi Ashi – 次ぎ足 Le pas qui suit. Pas chassé, ramener le pied arrière à la hauteur du pied avant et déplacer le pied avant vers l’avant. 次 : suivant, celui d’après, subséquent, Tsugi 次ぎ du verbe tsugu (次ぐ ; 亜ぐ) : venir après, suivre, se ranger à côté, Ashi 足 : pied, pas, jambe | |||
Tsuka – 柄 Poignée. La tsuka est la poignée des armes blanches japonaises : katana, tachi, wakizashi, saï, iaïto, bokken (bokuto) et tanto. Elle (pour les armes autres que celles en bois) est faite de 2 demi-coques de bois de magnolia, collées à la colle de riz, entourant le nakago (la soie de la lame), recouvertes de peau de requin ou de raie (respectivement same-hada et same-kawa) et liées par un cordon de coton, de soie ou de cuir tressé | |||
Tsukagashira – 柄頭 Pommeau du Bokuto – Bokken. Le Tsukagashira correspond à la forme du pommeau. Il n’existe que sous deux formes, plate (Tsukagashira) ou bombée (hanmaru). Ayant principalement une fonction esthétique (la majorité des Bokken Koryu sont de forme tsukagashira), il est intéressant d’utiliser un Bokken en finition hanmaru lorsque l’on place le petit doigt au niveau du pommeau, pour des raisons de confort | |||
Tsuki – 突き Poussée, pique, coup. Tsuki dérivant du verbe tsuku (突く) qui signifie « pousser ». Le tsuki est un coup d’estoc. Le principe est le même que shomen uchi. Le mouvement idéal suit une trajectoire rectiligne. C’est l’une des huit coupes de base au Kenjutsu, correspondant aux huit directions. Le cisaillement résultant du mouvement vers l’avant en fait une vraie coupe. Tsuki : 9ème Kata de Kenjutsu de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Tsuki Gedan Gaeshi Uchi – 突き下段返し打ち Pique, retour bas et frappe. Tsuki Gedan Gaeshi Uchi est le 4ème des 20 Suburi de Jo (des 5 Tsuki no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Tsuki Hazushi Uchi – 突外打 Dévier d’un coup d’estoc et frapper. Kihon de Jōdō | |||
Tsuki Jodan Gaeshi Uchi – 突き上段返し打ち Pique, retour haut et frappe. Tsuki Jodan Gaeshi Uchi est le 5ème des 20 Suburi de Jo (des 5 Tsuki no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Tsuki no Bu – 突きの武 Coups d’attaque piqués. Série de cinq piques issue des 20 Suburi de Jo, faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Tsuki no Bu – 突きの武 Coups d’attaque piqués. Série de cinq piques issue des 20 Suburi de Jo, faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Tsukizue no Kamae – 突き図会の構え Kamae (garde) de Jōdō, Jōjutsu. Position du premier kata de Jōdō. Jo reposant au sol, verticalement devant soi, main droite par l’extrémité haute | |||
Tsune – 常 Normal, usuel, approprié. Tsune : 1er Kata de Ken Taï Jo / Jōdō de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Tsune no Kamae – 常の構え Kamae (garde) de Jōdō, Jōjutsu. Saisie du Jo (Honte), en son milieu, par la main droite, du côté droit (la pointe du Jo vers l’adversaire) | |||
U | |||
Uchi – 内 Intérieur | |||
Uchi – 打ち Uchi est coup frappé avec le tranchant de la main, tegatana/shutō 手刀 (la « main-sabre »). Le kanji entre aussi dans la composition de monouchi 物打ち, terme désignant sur un sabre la partie de la lame portant les coups, située à 3 sun 寸 (env. 10 cm) de la pointe (kissaki 切っ先). Shōmen Uchi, Yokomen Uchi, Gyaku Yokomen Uchi. Uchi : 10ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 1ère série « Shoden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Uchi Deshi – 内弟子 Uchi (内, intérieur) Deshi (弟子, disciple, élève) désigne un élève interne (élève résident qui contribue à la bonne marche du dojo et suit l’enseignant avec assiduité). Souvent un Uchi Deshi s’occupe de tâches ménagères et d’autres petits travaux en contrepartie de l’enseignement qu’il reçoit | |||
Uchi Dome – 打ち⽌止め Blocage du coup / de la frappe. Utsu = frapper, Uchi = action de frapper, frappe / coup, Tomeru = arrêter, bloquer → Tome / Dome = arrêt, blocage. Uchi Dome = bloquer le coup. Uchi Dome : 4ème Kata de Kenjutsu de la 2ème série « Chuden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Uchi Kaiten Nage – 内回転投げ Projection (Nage) par mouvement de rotation (Kaiten) intérieure (Uchi) | |||
Uchi Kaiten Sankyō – 内回転三教 Sankyō (3ème principe) par rotation interne | |||
Uchidachi – 打太刀 Uchidachi, « l’épée qui frappe ». Le rôle de l’enseignant. Personne lançant l’attaque durant les kata. Uchidachi, qui semble prendre l’initiative de l’attaque et Shidachi qui répond à cette attaque par une technique. Voir Shidachi | |||
Uchigatana – 打刀 L’uchigatana (épée de combat) est un sabre japonais utilisé à une main, fabriqué pendant la période Muromachi. Sa lame est fortement courbée près de la tsuka (poignée) et fait entre 60 cm et 90 cm. L’uchigatana est le remplaçant du Tachi pour les troupes combattant à pied | |||
Uchikomi – 打ち込み Répétition. Frappe pénétrante. Le kanji utilisé dans « uchikomi » est celui qui désigne la frappe (verbe utsu (撃つ), « attaquer, détruire, tirer, frapper (avec une arme) ». KOMI signifie une action pénétrante, comme entrer sur le territoire de l’adversaire. Voir Shomen Uchikomi, Renzoku Uchikomi. Uchikomi : 3ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 2ème série « Chūden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Uchikomi-Geiko – 打ち込み稽古 L’étudiant pratique avec une personne plus expérimentée ou avec l’enseignant, et répète jusqu’à épuisement, à droite et à gauche, la même technique ou le placement de celle-ci, pour parfaire précision, souplesse, vitesse… Uchikomi (打ち込み) : Uchi (frappe) / Komi (action pénétrante) – Keiko (稽古) : pratique, entraînement. Keiko devient Geiko en forme conjuguée (Hitori-Geiko, Ippan-Geiko, Futsu-Geiko, Uchikomi-Geiko, Hikitate-Geiko, Gokaku-Geiko, Kakari-Geiko, Jiyu-Geiko, Mitori-Geiko, Yagai-Geiko, etc…) | |||
Ude – 腕 Bras | |||
Ude Furi – 腕降り Vibration des bras. Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. Écartez les pieds d’un pas, tenez-vous droit, relâchez les épaules, faites vibrer les bras très vite et souplement. Exécutez une dizaine de fois, puis, brusquement, ouvrez les mains en les projetant vers l’avant à hauteur des épaules. Ude (腕) : bras – Furi (降り) : vibration | |||
Ude Gaeshi – 腕返し Immobilisation et/ou projection par retournement / renversement du bras. Ude (腕) : bras – Gaeshi (返し) : retournement, renvoi | |||
Ude Garami – 腕絡み Ude Garami est une « luxation » de l’épaule avec un enroulement (garami) du bras (ude). Ude Garami : Ude 腕 : bras – Garami 絡み : lier, nouer, maintenir. Garami / Karami du verbe Karamu 絡む : se nouer, s’emmêler, s’enrouler | |||
Ude Kime Nage – 腕決め投げ Projection en avant par verrouillage du bras – coude. Ude (腕) : bras – Kime (決め) : verrouillage – Nage (投げ) : projection. Kime du verbe « Kimeru » 決める : décider. Kime dans le cas : Ude Kime Nage, comporte une notion de verrouillage (comme celui des touches « Verr.Maj » et « Verr.Num » de nos claviers d’ordinateurs) | |||
Ude no Sayu Zengo Mawashi – 腕の白湯前後回し Faites pivoter vos bras d’avant en arrière. Exercice préparatoire à la pratique de l’Aïkido. Écartez les pieds à la largeur des épaules (position naturelle de base : Shizentaï), en vous tenant droit. Croisez les mains, main gauche au-dessus, paume vers le sol, main droite en-dessous, paume vers le ciel. Pressez les mains, l’une contre l’autre de toutes vos forces. Prenez le Tanden comme centre et, de gauche à droite, faites de grands cercles, tout en balançant le buste d’avant en arrière. Répétez une dizaine de fois de chaque côté | |||
Ude Osae – 腕抑え Immobilisation par contrôle (osae 抑え, substantif du verbe osaeru 抑える « contenir, maîtriser, limiter, retenir, maintenir, réprimer ») du bras (ude 腕) | |||
Ueshiba – 植芝 Nom de famille des Dōshu (Maîtres, gardiens de la Voie) de l’Aïkido | |||
Ueshiba Kisshōmaru – 植芝吉祥丸 Né le 27 juin 1921 et décédé le 4 janvier 1999. C’était le troisième fils de Morihei UESHIBA, et seul fils survivant. C’est Kisshōmaru UESHIBA qui a codifié et standardisé le catalogue technique de l’Aïkidō que nous pratiquons. Kisshōmaru est homme de lettre et de culture et son érudition sert de vecteur à l’expansion du message de l’aïkidō. Il complète son travail sur le tatami par une œuvre éditoriale fournie. Kisshōmaru est clairement la source la plus complète d’information à notre disposition au sujet des périodes pré et post seconde guerre mondiale et même si ses compétences d’historien et quelques parti-pris lui sont parfois reprochés, la lecture de son travail est indispensable pour mieux comprendre le développement de l’aïkidō. Il publie son premier livre sobrement intitulé « Aïkido » en 1957, et il en écrit une vingtaine de plus tout au long de sa vie. 2ème Dōshu | |||
Ueshiba Mitsuteru – 植芝充央 Né le 27 juin 1981. Arrière petit-fils du fondateur et fils de l’actuel Dōshu. Waka Sensei (terme « jeune maître » employé pour désigné le fils de l’actuel Dōshu). Dōjō-Chō (instructeur en chef) du Hombu Dojo de l’Aïkikaï de Tokyo (centre mondial de l’Aïkidō). Il sera le 4ème Dōshu à la mort de son père | |||
Ueshiba Morihei – 植芝盛平 Fondateur de l’Aïkidō, né le 14 décembre 1883 et décédé le 26 avril 1969. 1er Dōshu | |||
Ueshiba Moriteru – 植芝守央 Né le 2 avril 1952. Petit-fils du fondateur de l’Aïkido et fils du second Dōshu (Maître de la voie), Kisshōmaru UESHIBA. 3ème et actuel Dōshu | |||
Uke – 受け Substantif du verbe ukeru 受ける : « recevoir », « admettre », « accepter », « subir ». Uke est l’attaquant, celui qui se voit appliquer la technique, voir aussi le terme AÏTE | |||
Uke Dome – 受け止め Uke : recevoir – Dome / Tome : arrêt, blocage. Tomeru= arrêter, bloquer → Tome / Dome= arrêt, blocage. Uke Dome = arrêter la coupe / la frappe en recevant. Terme et Kihon de Kenjutsu | |||
Uke Gaeshi – 受け返し Recevoir et retourner. Recevoir et retourner (en utilisant Hiraki Ashi). Technique d’Aïkiken. Uke Gaeshi : 6ème Kata de Kenjutsu de la 2ème série « Chuden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Uke Nagashi – 受け流し Technique plus « ancienne » et plus triviale que kiri kaeshi. Uke signifie « recevoir », nagashi veut dire « couler ». On reçoit la coupe de l’adversaire avec le sabre comme si on était sous un toit sur lequel la frappe glisse en étant dévié sur le côté puis on riposte | |||
Ukedachi – 受太刀 Aux armes, celui qui produit l’attaque pour l’exercice du Shidachi (rôle de l’enseignant) | |||
Ukemi – 受身 ou 受け身 Ukemi est un terme japonais composé du terme Uke, tirant sa source de Ukeru, recevoir, et de Mi, le corps. Il désigne donc généralement la chute d’uke qui reçoit la technique avec son corps. En outre, il constitue l’une des bases de l’apprentissage concourant au développement des qualités d’un budoka. Il est d’ailleurs un très bon indicateur du niveau de maîtrise corporelle d’un adepte | |||
Ukemi Waza – 受身技 Techniques de réception avec le corps. Pratiquer les techniques d’Ukemi, c’est donc apprendre à bien recevoir une technique, à la subir sans crainte et à chuter en se préservant des blessures. Uke (受け) : recevoir – Mi (身) : corps – Waza (技) : technique. Ushiro-ukemi (後受身) : « réception arrière » (ou chute arrière), frapper le sol avec les deux mains, contrôler la montée des pieds. Yoko-ukemi (横受身): « réception latérale » (ou chute latérale), on tombe sur le côté droit (migi 右) ou gauche (hidari 左) et on frappe avec la main correspondante. C’est la chute la plus pratiquée lors des projections. Mae-ukemi (前受身) : « réception avant » (ou chute avant). Il en existe deux formes : mae-ukemi proprement dit, peu pratiqué de nos jours en dehors du combat (surnommée « fausse chute »), est une chute de face, on se retient avec les avant-bras ou les mains et mae-mawari-ukemi (受回受身) ou zempo-kaiten-ukemi (前方回転受身), « réception roulée vers l’avant », est le véritable nom complet de la forme qu’on pratique d’habitude : on roule sur le bras droit (migi) ou gauche (hidari) et on frappe le sol avec l’autre main. Tate Ukemi (縦受け身) : « réception verticale », par flexion subite des genoux | |||
Undō – 運動 Mouvement, déplacement, exercice (physique), sport, campagne, manifestation. Ikkyō Undō : exercice / mouvement dans lequel on balance ses bras vers le haut au compte 1 (ichi) et les balance vers le bas au compte 2 (ni). Exercice (Haishin Undo, Ikkyo Undo, Fune Kogi Undo, Zengo Undo, Shi Ho Undo, Happo Undo, Ude Furi Undo, Sayo Undo, Tekubi Undo, etc…) | |||
Ura – 裏 Revers, envers, arrière, côté opposé, dos, dossier, verso, pile, paume, semelle, doublure, négatif, in, yin. Ura désigne la face cachée des choses, ce qui transparaît lorsque le vernis craquèle, l’aspect obscur, voire négatif, ou tout simplement intime | |||
Ura Sankaku – 裏三角 La position « Ura Sankaku » consiste à avoir la pointe des orteils du pied antérieur dans l’alignement des orteils du pied postérieur. C’est « la » garde (kamae) de base au Jo. C’est également, la garde fondamentale de l’Aïkido, parce que Ura Sankaku permet de se mouvoir facilement face à n’importe quelle attaque et, de là, pratiquer toutes les techniques et de les assimiler. Autre appellation : Hitoemi | |||
Ura Waza – 裏技 Les techniques « ura » sont des techniques plus efficaces ou moins dangereuses, dans lesquelles on s’expose moins ; ce sont typiquement les techniques où l’on passe derrière l’adversaire, on se présente du côté « privé ». Ce sont des techniques où l’on absorbe l’attaque de l’adversaire, où celui-ci se retrouve à l’extérieur du mouvement, des techniques indirectes | |||
Ushiro – 後ろ Derrière, arrière, dans le dos | |||
Ushiro Eri Dori – 後ろ襟取り Saisie arrière avec une main au niveau du col (nuque) | |||
Ushiro Hagaijime – 後ろ羽交い締め Saisie arrière par enlacement des 2 bras. Hagai = extérieur, dehors. Jime (Shime) : substantif du verbe shimeru 絞める, « serrer (avec un lien) », « nouer une cravate », « étrangler » | |||
Ushiro Katate Dori Kubishime – 後ろ片手取り首絞め Saisie d’un poignet avec une main et étranglement arrière avec l’autre main | |||
Ushiro Kiri Otoshi – 後ろ切り落とし Projection arrière par traction vers le bas. Ushiro (後ろ) : derrière, arrière, dans le dos – Kiri (切り) : couper – Otoshi (落とし) : faire tomber. Renversement par fauchage arrière (kiri 切り, substantif du verbe 切る, « couper, et ushiro 後ろ « arrière », provoquant une chute (otosu, 落とす) | |||
Ushiro Ryo Hiji Dori – 後ろ両肘取り Saisie des deux coudes par l’arrière | |||
Ushiro Ryo Kata Dori – 後ろ両肩取り Double saisie arrière du keikogi, au niveau des deux épaules | |||
Ushiro Ryo Sode Dori – 後ろ Double saisie arrière du keikogi, au niveau des deux coudes | |||
Ushiro Ryote Dori – 後ろ両手取り Saisie des deux poignets par l’arrière | |||
Ushiro Tsuki – 後ろ突き Pique arrière. Ushiro Tsuki est le 3ème des 20 Suburi de Jo (des 5 Tsuki no Bu), faisant partie de la méthode Morihiro SAITO (Aïkido d’Iwama) | |||
Ushiro Waza – 後ろ技 Ushiro (後ろ) : derrière, arrière, dans le dos – Waza (技) : technique. En Aikido, il existe un certain nombre de saisies arrières qui se regroupent sous le terme Ushiro Waza | |||
Uwagi – 上着 Veste. Keikogi – Aïkidogi, la veste de l’Aïkidogi est le « Uwagi » et le pantalon « Zubon » | |||
W | |||
Wa – 和 Wa symbolise l’Union, l’Harmonie, l’Accord, l’Entente, la Paix, la Totalité, la Douceur | |||
Waka Sensei – 若先生 Fils du Maître (DOSHU), littéralement : jeune Maître (ne s’emploie que lorsque le Maître est encore vivant). Actuellement, Mitsuteru UESHIBA (Dojo-Cho du Hombu Dojo de l’Aïkikaï de Tokyo et arrière petit-fils du fondateur de l’Aïkido) | |||
Waki no Kamae – 脇の構え Ou Waki-gamae (脇構) ou Sha no Kamae (捨の構え). Le sabre est tenu au niveau du ventre, la pointe dirigée vers l’arrière. Waki-gamae est une garde latérale dans laquelle le pratiquant « cache » la longueur de sa lame derrière son propre corps, ne révélant à l’adversaire que la poignée (Tsuka). Elle permet également de dissimuler l’orientation de la lame, ne donnant à l’adversaire aucune indice quant à l’attaque qui va suivre. La garde Waki-no-kamae connue aussi sous le nom de Garde du métal ou Garde de l’or, ce qui indique une sorte de « Valeur cachée ». Une variante de Gedan no kamae, permet de cacher le sabre derrière soi pour empêcher l’adversaire d’apprécier sa distance de sécurité. C’est donc une garde qui cherche à tromper l’adversaire sur le Ma-ai (distance, intervalle). La menace ne peut donc s’exprimer que par l’attitude (Shisei) et le Metsuke (regard). La lame est presque prête à couper en Gyaku Kesa Giri | |||
Waki Tori no Kamae – 脇取りの構え Garde de Kenjutsu. En position Hidari (gauche) Hanmi, garde au niveau Chudan (niveau intermédiaire) main droite sur la Tsuka (poignée) et main gauche sur le dos de la lame (Mune) entre le pouce et l’index | |||
Wakizashi – 脇差 Le wakizashi est un sabre japonais courbe similaire au katana, mais plus petit, dont la taille se situe entre 30 et 60 cm. Il peut être porté avec un katana et glissé dans la ceinture, auquel cas on appelle l’ensemble daisho. Il se manie à une main uniquement, la poignée étant le plus souvent dimensionnée pour la largeur d’une paume de main. Dans une escrime particulière, du style Nito Ryu, qui enseigne la technique à deux sabres, développée par Musashi Miyamoto, il peut être manié avec le katana, et sert alors de « main-gauche », ou d’arme de parade | |||
Waza – 技 Technique | |||
Y | |||
Yagai – 野外 Plein air, extérieur | |||
Yagai-Geiko – 野外稽古 Pratique entraînement en extérieur. Entraînement à l’extérieur, sans tatamis, sur toutes formes de terrains, de surfaces présentant des difficultés particulières : sols mous, très durs, rocailleux, sablonneux, etc. Yagai (野外) : plein air, extérieur – Keiko (稽古) : pratique, entraînement. Keiko devient Geiko en forme conjuguée (Hitori-Geiko, Ippan-Geiko, Futsu-Geiko, Uchikomi-Geiko, Hikitate-Geiko, Gokaku-Geiko, Kakari-Geiko, Jiyu-Geiko, Mitori-Geiko, Yagai-Geiko, etc…) | |||
Yame – やめ Arrêté, stoppé – du verbe Yameru (止める) : arrêter, stopper, cesser… | |||
Yari – 槍 Lance. Le yari est une lance japonaise d’environ 2,5 m (voire 4 m pour certaines) à hampe et lame droite (sachant que différents embouts pouvaient y être accrochés). Elle est l’arme de prédilection des samouraïs, notamment utilisée par les bataillons pour trancher les jarrets des chevaux et désarçonner leurs cavaliers | |||
Yawara-ge – 和らげ Le Yawara-ge est un ensemble de techniques de combat élaboré par les Bushi (guerriers) au Japon, dès l’époque de Kamakura (1185-1333). Le terme yawara-ge apparaît au xve siècle, mais il est souvent confondu avec Yawara (terme obsolète du XVIIe désignant le Jujutsu). Cette discipline a été conçue pour qu’un guerrier désarmé puisse se défendre face à un adversaire armé | |||
Yō – 陽 Yang, de Yin & Yang (chinois). Au cœur du Taoïsme, in 陰 (négatif, caché, ombre, noir, féminin) et yō 陽 (positif, soleil, blanc, masculin), expriment le contraste, l’union et l’alternance des opposés. Adopté par la culture japonaise, ce concept se retrouve dans de nombreux domaines de la vie quotidienne, de l’architecture aux arts en passant par les pratiques martiales | |||
Yoko – 横 Côté | |||
Yoko Giri Dome no Kamae – 横切り止めの構え Kamae (garde) au Jōdō, Jōjutsu. Garde haute coté droit, saisie gyakute (gyakute inversé) | |||
Yoko Guruma – 横車 ou 横グルマ Le yoko guruma est une coupe horizontale de gauche à droite ou l’inverse. Yoko signifie « côté ». C’est une coupe horizontale à plus ou moins 3 degrés et elle s’effectue à n’importe quelle hauteur (décapitation, éventrement…). Autre appellation : Do Giri, Ichimonji | |||
Yokomen – 横面 Côté de la tête. Yoko : côté, Men : tête. Yokomen : 4ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 2ème série « Chūden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Yokomen Uchi – 横面打ち Frappe sur le côté de la tête. Yoko : côté, Men : tête, Uchi : frappe | |||
Yokote – 横手 Côté, flanc, trait, coupe particulière sur la pointe d’un sabre japonais. Le yokote sépare la partie tranchante du kissaki de la partie tranchante du reste de la lame | |||
Yon – 四 Chiffre quatre (4). Yon : 四. Prononciation : yone. Autre appellation : Shi. Une des prononciations du mot « mort » est « shi ». Souvent, lorsque le chiffre quatre est associé à un élément, par exemple un autre chiffre, cela est réputé apporter la malchance. On utilise alors l’ancienne prononciation chinoise du nombre. C’est pourquoi le quatrième grade Dan s’appelle « yondan ». Dans les hôpitaux japonais, on évite de numéroter une chambre avec le chiffre quatre | |||
Yondan – 四段 Ceinture noire 4ème Dan, 4ème degré. Pas Shidan ! Une des prononciations du mot « mort » est « shi ». Souvent, lorsque le chiffre quatre est associé à un élément, par exemple un autre chiffre, cela est réputé apporter la malchance. On utilise alors l’ancienne prononciation chinoise du nombre. C’est pourquoi le quatrième grade Dan s’appelle « yondan ». Dans les hôpitaux japonais, on évite de numéroter une chambre avec le chiffre quatre | |||
Yonkyō – 四教 Quatrième principe. Technique fondamentale, issue des cinq principes fondamentaux, base de l’enseignement traditionnel de l’Aikido (autres dénominations : Tekubi Osae, Yonkajo). Yonkyo : « immobilisation du poignet » (par action sur le nerf radial). Yon : quatre (4) – Kyō : principe | |||
Yose Ashi – 寄せ足 Ramener le pied arrière au niveau du pied avant | |||
Yoyū – 余裕 Marge, réserve, surplus, excédent, facilité, temps libre. Yoyū en Aïkido définit la marge temporelle qui permet d’avoir un subtil temps pour exploiter les principes de l’Aïkido au travers des techniques | |||
Yu – 勇 Courage. L’une des 7 vertus du Bushido « code d’honneur du Samouraï » | |||
Yūdansha – 有段者 Pratiquant titulaire d’un grade DAN (ceinture noire). Uchikomi : 3ème Kata de Jō (Jōjutsu) de la 2ème série « Chūden » de Aïkido Aïkikaï Wa Dojo | |||
Yūjō – 友情 Amitié. Faisant partie des 8 qualités humaines requises dans le Budō | |||
Yūki – 勇気 Courage, bravoure, valeur. Faisant partie des 8 qualités humaines requises dans le Budō | |||
Yumi – 弓 Arc. Kyūdō : voie du tir à l’arc japonais | |||
Z | |||
Za – 座 Za : siège (assis sur les genoux) | |||
Za Rei – 座礼 Zarei est le salut en seiza c’est à dire à genoux, littéralement « s’asseoir de façon juste, correcte». On démarre debout en musubi dachi. On commence par poser le genou gauche à l’endroit où se trouvait le pied gauche, les orteils sont accrochés. Za : siège (assis sur les genoux) – Rei : salut | |||
Zanshin – 残心 Vigilance. Litt., « abandonner l’esprit » ou « l’esprit qui demeure ». Le sens commun est plutôt « attention continue ». État d’esprit vigilant, attitude de contrôle et de vigilance | |||
Zazen – 座禅 Méditation en position assise | |||
Zenpō – 前方 En avant, vers l’avant. Exemple : Zenpō Kaiten Ukemi 前方回転受身 (réception roulée vers l’avant) | |||
Zōri – 草履 Sandales japonaises en paille de riz | |||
Zubon – ズボン Pantalon. Keikogi – Aïkidogi, la veste de l’Aïkidogi est le « Uwagi » et le pantalon « Zubon » | |||
Zuki – 突き Zuki / Tsuki. Attaque directe, coup de poing (dans un mot composé) |
LES ARTICLES DE L’AIKIDO ESM DE MOUSSY-LE-NEUF EN SEINE-ET-MARNE 77 :
- Shuhari en Aikido
- Les points clés en Aikido
- AIKIDO – Préparation
- Techniques d’Aïkido
- Préparation aux passages de grade Dan
- Daïto-ryu Aïki-jujutsu
- Aïkido Waza – les différentes techniques de travail
- Ukemi en Aïkido
- Senpai – Kohai – Dohai
- Budo
- Ame no Tori Fune
- Aïkido Entretien des Tenues et du Matériel